Kingsman, l’élite du renseignement britannique en costume trois pièces, fait face à une menace sans précédent. Une bombe a détruit leur quartier général londonien et éliminé la plupart de ses cadres.Les agents survivants vont devoir faire alliance avec une organisation américaine jumelle, Statesman, pour sauver le monde des griffes d’un cartel de la drogue qui menace de contaminer la planète…
Le premier Kingsman, en 2015, avait été une belle surprise.Face à un James Bond vieillissant, le film de Matthew Vaughn renouvelait le film d’espionnage à l’anglaise, avec un cocktail inédit d’humour et d’adrénaline. Gros succès en salles, Kingsman 1 appelait une suite. Le réalisateur Britannique, qui avait refusé de réaliser celles d’X-Men et de Kick-Ass, s’est laissé convaincre de diriger celle-ci et même une troisième. On rentre donc avec Le Cercle d’or dans une logique de franchise.L’effet de surprise ne jouant plus, il faut multiplier les scènes d’action, introduire de nouveaux personnages et diversifier les thèmes.C’est ce que fait Le Cercle d’or, avec un certain brio, allant même jusqu’à détruire presque complètement l’organisation et à lui donner une sœur jumelle américaine… Le film démarre sur les chapeaux (melons) de roues et parvient à tenir le rythme (presque) jusqu’au bout malgré sa longueur (2h21).On retrouve avec plaisir les deux héros incarnés par Taron Egerton et Colin Firth, rejoints par des alliés américains presqu’aussi hauts en couleurs (Channing Tatum, Pedro Pascal, Jeff Bridges). L’opposition entre le chic britannique des Kingsmen et les rudes manières de leurs collègues américains ne manque pas de saveur et dans le rôle de la méchante, Julianne Moore renouvelle le genre, en cheftaine de cartel qui se rêve patronne de fast- food… Il y a même une guest star de luxe: Elton John, complètement décomplexé dans son propre rôle.God Save Kingsman!
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