Jeune, jolie, dynamique et ambitieuse, Becky Fuller (Rachel McAdams) est en pleine traversée du désert professionnelle et sentimentale. Aussi, lorsqu’on propose à cette productrice TV de reprendre « Daybreak », la matinale la moins regardée du pays, elle accepte le défi sans hésiter. Pour booster l’audience, elle décide d’engager Mike Pomeroy (Harrison Ford), le journaliste de légende de la chaîne. Mais le charisme de Mike n’a d’égal que ses caprices de star, et ses relations sont électriques avec Colleen Peck, sa co-présentatrice (Diane Keaton). Les coups bas hors plateau s’accompagnent très vite de petites phrases assassines à l’antenne…
Dans le même temps, Becky craque pour un producteur de la chaîne, mais sentiments et travail ne font pas toujours bon ménage. Parviendra-t-elle à sortir l’émission de l’impasse et à trouver l’amour?
Cette plongée dans les coulisses d’une Télé Matin version US ne manque ni de rythme, ni d’humour, ni de charme. Harrison Ford est impayable en « 3e pire grincheux du monde » et le duo qu’il forme avec Diane Keaton, en vieille routière de la « télé tartines » un peu fofolle mais hyper pro, est épatant.
La partie romantique de cette comédie écrite par la scénariste du Diable s’habille en Prada et confiée au réalisateur de Coup de Foudre à Notting Hill, est moins réussie et le débat sur les dérives de « l’infotainment » (mélange d’infos et de divertissement) est à peine esquissé.Mais cela ne suffit pas à gâcher la sauce.
Tout cela est, au final, assez plaisant, drôle et enlevé pour donner envie de regarder la télé du matin avec un œil amusé et indulgent.