Bien qu'encore relativement épargnée par le phénomène Justin Bieber, la France pourrait bien succomber avec la sortie, mercredi, du documentaire qui lui est consacré. Une sorte de super bonus DVD de 90 minutes avec des morceaux de relief dedans (les séquences de concert filmées au Madison Square Garden essentiellement), tout à la gloire du jeune chanteur canadien découvert à 12 ans par ses vidéos de reprises postées sur Internet et devenu en quelques mois de travail acharné la coqueluche de l'Amérique. Moins nul qu'on pouvait le craindre, le film permet de se faire une idée du phénomène (gamines en folie) et de découvrir qu'il n'est pas totalement artificiel (JB a semble-t-il un vrai don musical), ni circonscrit a un effet de mèche: en live, le chanteur assure vraiment et, grâce au parrainage d'Usher, il a de bonnes chansons. Si les petits poissons ne le mangent pas, Bieber pourrait même devenir le premier artiste blanc à s'imposer dans un genre, le r'n'B, jusqu'ici trusté par les artistes noirs. Hors scène, évidemment, JB n'a pas grand chose à défendre (on le voit trainer chez lui avec ses potes, ou s'inquiéter de l'état de ses précieuses cordes vocales après une tournée marathon), les adultes de son entourage (maman , grands parents, manager, coach vocal, musiciens...) complaisamment interrogés, se chargent de dire tout le bien qu'il faut penser de leur petit prodige bien peigné.



. " Justin Bieber: Never Say Never" de Jon Chu le 23 février au cinéma