Pour ceux qui me lisent de temps en temps vous savez que ce n'est pas mon registre de prédilection. Pardonnez donc le simplisme de la chose. J'ai essayé l'alexandrin mais c'est pas non plus dans mes habitudes alors ne recomptez pas, merci.

Bonne lecture.

PS : deux clins d'oeil dans ce texte, les connaisseurs reconnairont une tournure empruntée à Rimbaud et les mélomanes identifieront une belle allitération volée à M. Sheller.



Puisque le plus beau des poèmes n’a pas de mots
Laisse-moi taire de la passion les trop vives flammes
Et déposer un doux baiser sur tes yeux clos.
Quand le silence infini viendra dans nos âmes
Laisse-moi engager cette douce danse à deux
Et puis passer mes mains dans tes cheveux défaits
Pour tenter d’en dénouer l’entrelacs mystérieux,
Pour serrer contre le mien ton visage parfait.



Puisqu’il vaut bien mieux partager que juste prendre
Laisse-moi emporter le pur azur de tes yeux,
Garder le souvenir de cette nuit si tendre
Et te donner en échange mon coeur amoureux ;
Avant que l’aube blanche ne chasse la magie
De nos cœurs qui cognent au corps, instants bénis,
Laisse-moi t’enlacer une toute dernière fois
Laisse-moi t’aimer encore, encore une seule fois.