Les marches de l'aurore
Ont le vert des printemps
Et des pluies

Combien de jours encore
Prendrez vous ce chemin
Au coeur la nuit ?

L'ombre de vos mains
Mes âmes, mes amis
Sur le temps

Se cache doucement
Comme des oiseaux perdus
Dans le noir.

Me direz vous un soir
Ce qui dort dans vos yeux,
Est ce la magie du feu
Ou des soleils éteints ?

Si douce est votre peau
Dans le lait des draps bleus
Et le café qui fume
Sur les cuisses du matin

Tout ces croissants fendus
Que des langues allument
Aux battements du dos ;

Tout est beau dans vos yeux
Et le bleu et le noir
Et la chance qui veut
Vous bercer dans l'espoir.


Mais vous parlez de pluies
Dans vos rêves d'hier
Et chante la rivière
A la source qui fuit .

O temps,donne du temps,
Haranguent vos prières .

Mes anges couchez vous
Au creux de vos chaleurs
Et bercez vous longtemps

Comme des oiseaux perdus.