Jean-luc Drouin's photos with the keyword: Sikhisme

Couple sikh

28 Jan 2021 72 27 648
New-Delhi (Inde) - Le portrait de ce couple sikh a été pris dans l'enceinte de Gurudwara Bangla Sahid, la réplique du temple d'Or d'Amritsar dans l'Etat du Panjab. Si vous passez par la capitale indienne, n'hésitez pas à vous rendre en ce lieu. L'endroit est agréable et reposant. De plus, les sikhs sont des gens d'une étonnante tolérance. Un paradis pour les photographes.

Photo de famille

09 Sep 2019 60 27 710
Amritsar (Inde) - J’avais encore plusieurs dizaines de photos sur le temple d’or. Je n’ai mis qu’une seule image du temple lui-même et encore, il était en arrière plan. Mais il faut savoir arrêter une série. J’en représenterai plus tard lorsque je ferai une série de portraits indiens. La photo du jour, comme vous pouvez le constater, est une simple photo de famille. Si le lieu sacré est dédié prioritairement à la prière et au rituel du bain, c’est aussi un lieu de détente. De nombreux pèlerins viennent ici, comme on va dans un square ou dans un « jardin des plantes ». Juste pour profiter du calme et de la sérénité du lieu. Ce jour là, fait plus d’une heure que je ne prends plus de photos. J’attends tout simplement que la nuit tombe. Pour que ma série soit complète, il me faut quelques images du Temple à la nuit tombée. Elles ne serviront probablement pas, mais elles n’en sont pas moins indispensables. Je suis dans mes pensées, lorsque quelqu’un me sort de ma rêverie éveillée. On me tire légèrement par la manche de ma chemise. J’aperçois alors une jolie jeune fille vêtue de bleu (sur la photo). Elle s’excuse et me demande dans un anglais parfait, si j’accepte de photographier sa famille ? Finalement, je vais passer l’heure qui nous sépare de la fin du jour, à discuter avec cette sympathique famille originaire de l’Etat du Gujarat.

Bain sacré

07 Sep 2019 57 26 956
Amritsar (Inde) - Encore une photo prise de dos. Là, c’est le cercle formé par l’onde de l’eau et la lumière qui m’ont incité à photographier sous cet angle. D'autant que l’image de ce sikh en prière dans le Nectar (bassin) du Temple d’Or, reste très lisible. Ce bassin revêt un signification spirituelle. Hommes et femmes viennent s'y baigner pour se purifier. Ces eaux auraient des vertus curatives et faciliteraient la réalisation des voeux. Ce bain purificateur est l'un des rares rites observés par les Sikhs. Je précise que je n’ai rajouté aucun filtre. Je me suis contenté de profiter des derniers reflets du soleil dans ces eaux sacrées. J’ai juste -chose exceptionnelle- utilisé un léger appoint flash pour compenser le contre-jour, afin d'éviter que le sikh ne soit trop sombre, limitant la post-production à sa plus simple expression. Lire également l'article en cliquant sur ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4727318

La femme aux poissons

06 Sep 2019 45 15 724
Amritsar (Inde) - Lorsque l’on accède dans l’enceinte du Temple d’Or, après le un passage obligé devant le service de sécurité, on découvre le grand bassin sacré (aussi appelé Nectar). Au milieu, le Temple d’Or. On y accède en empruntant un pont en marbre. Lorsque j’ai franchi la porte qui mène au Nectar, en contre-bas de quelques marches, j’ai immédiatement aperçu cette femme de rouge et de noir vêtue. Elle était de dos. Habituellement, j’évite de photographier les gens de dos. Ca donne rarement des photos satisfaisantes. Mais là, la scène que je voyais s’imposait d’elle-même. Sur ma photo, si je parvenais à la prendre en raison de la foule qui me séparait d’elle, la femme serait de dos. En m’approchant fébrilement, je ne voyais pas ce qu’elle faisait. Au début, j’ai cru qu’elle caressait l’eau en raison du mouvement de va-et-vient de son bras. C’est en cadrant cette scène que j’ai compris qu’elle nourrissait les carpes de bassin. J’ai attendu qu’au moins deux poissons soient bien visibles pour déclencher. Lire également l'article en cliquant sur ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4727318

Moine-guerrier sikh

05 Sep 2019 65 24 877
Amritsar - Cet homme est un Nihang. Un moine-guerrier sikh. Redoutables combattants et cavaliers émérites, les Nihangs se considèrent comme les descendants du Khasla. Un ordre militaro-religieux fondé à la fin du XVIIè siècle, pour s’opposer au pouvoir moghol qui martyrisait le peuple sikh. Si leur fonction guerrière n’est qu’un lointain souvenir, de nombreux sikhs perpétuent la tradition des armes en s’enrôlant dans la police et l’armée. Aujourd’hui, les épées, lances et poignards des nihangs n’ont qu’une fonction purement symbolique. Mais ces moines-militaires conservent une place importante au sein de la communauté sikhe. Ils participent à tous les pèlerinages et fêtes religieuses pour transmettre oralement les textes sacrés. Ils ont également une mission sociale auprès des déshérités à qui ils distribuent nourriture et vêtements. Lire également l'article en cliquant sur ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4727318

Sikhs de père en fils

04 Sep 2019 57 25 918
Amritsar (Inde) - Sur les trois jours passés à tourner autour du Temple d’Or, en compagnie des sikhs, mais aussi des hindous et des musulmans qui fréquentent ce lieu saint dans le plus total œcuménisme, je me suis rapidement retrouvé à faire une galerie de portraits. Intrigués par ma présence pendant plusieurs jours de suite, on venait me voir pour me demander si je ressentais la sérénité du lieu ? Une entrée en matière qui s’orientait systématiquement sur des questions me concernant : étais-je marié ? avais-je des enfants ? combien ? Que faisais-je en Inde et plus particulièrement en ce lieu de culte ? Des interrogations qui reviennent souvent en Inde quand on s’invite plus ou moins volontairement dans le quotidien des indiens. Mais là, on sentait que les gens étaient apaisés. Heureux d’être là. Dans ces conditions, impossible de refuser de faire des photos souvenirs à la demande de mes copains du moment. Nombreuses de mes images sont un peu statiques. Mais je suis quand même parvenu à saisir quelques moments fugaces de spontanéité. Comme cette photo que je présente aujourd’hui, d’un père et de son fils. Ils m’avaient demandé de les « immortaliser » (même si les sikhs ne croient pas en la réincarnation), avec le Temple d’or en arrière plan. J’ai pris une première photo où ils étaient raides comme des piquets, le visage figé. Un air martial que les indiens affectionnent. Je me suis donc mis à faire le pitre pour qu’ils se détendent en gardant l’oeil rivé dans mon viseur. Ce qui les a visiblement amusés. Le père a commencé à sourire. Son fils, lui, a éclaté de rire en se cachant derrière son foulard. Je ne pouvais laisser passer une telle occasion. De toute façon mon cadre était calé et la mise au point faite. Je n’ai eu qu’à déclencher. Facile ! Lire également l'article en cliquant sur ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4727318 - A noter que j'ai constaté que ces photos prises en raw il y a 10 ans et archivées sur disque dur externe s'altèrent avec le temps. Elles s'assombrissent et les couleurs disparaissent des fichiers bruts. On récupère plus ou moins le rendu originel avec un bon post-traitement. Il est donc impératif d'archiver ses fichiers bruts en TIFF un format moins destructif.

Le gardien du temple

03 Sep 2019 46 19 855
Amritsar (Inde) - Cette photo ouvre une série sur le Golden Temple (Temple d’Or), située dans la ville d’Amristar (Etat du Punjab) à une trentaine de km du Pakistan. C’est le lieu le plus sacré pour les Sikhs. Il porte ce nom en raison des feuilles d’or qui le recouvrent son dôme. Les murs eux, sont décorés par des plaques du cuivre. sur cette photo, je lui tourne le dos. Vous le verrez demain. On m’avait dit qu’il était difficile de photographier en ce lieu qui avait été le théâtre d’une rébellion des indépendantistes sikhs, retranchés dans le temple en juin 1984. L’opération militaire ordonnée par le premier ministre de l’époque, Indira Gandhi, s’était soldée par 493 tués et 86 blessés du côté des insurgés et 332 victimes, dont 84 morts chez les militaires assaillants. Pour obtenir la rédition des mutins, l’armée indienne avait tiré au canon sur le temple. Un massacre et une violation d’un lieu saint qui auront pour conséquence l’assassinat d’Indira Gandhi par sa garde rapprochée de confession sikh. J’ai passé plus de 3 jours sur place. Il y avait une ambiance conviviale et j’ai pu photographier sans le moindre problème. Seule obligation, être pieds-nus, ne pas porter de cuir, ni de smartphone et avoir la tête couverte d’un foulard. Cette photo est la deuxième image prise, après avoir foulé pour la première fois le marbre brulant du site sacré. En arrivant, je ne savais pas comment je serai accueilli avec mon appareil photo, même s’il n’a posé aucun problème au contrôle de sécurité. Alors je suis allé voir directement l’un des gardiens du temple et lui ai demandé s’il voulait bien poser. Dans l’affirmative, j’agirai en toute liberté. En cas de refus, la ruse serait de rigueur. Finalement ce gardien a directement pris la pose. C’était gagné ! On a beau être dans un lieu sacré, un sikh reste avant tout un indien. Et les indiens adorent se faire prendre en photo. De plus, ils sont d'une très grande tolérance. Le regard de ce « soldat » a une douceur qui contraste avec l’air martial qu’il prend pour coller à sa fonction. Même si cette posture est un peu rigide, c’est une photo que j’aime bien. Je lui ai juste demandé de se mettre face au soleil pour que son visage soit bien éclairé par la magnifique lumière du moment. Après avoir pris la photo, l’homme très satisfait du résultat qu’il a pu voir sur l’écran de contrôle, m’a servi de guide. Et pendant les trois jours qui ont suivis, j’ai dû me fondre dans la foule, pour ne pas l’avoir perpétuellement sur le dos. Il avait décrété qu’il serait mon garde du corps. L’enfer est souvent pavée de bonnes intentions. Lire également l'article en cliquant sur ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4727318 Pour cette série j'étais équipé d'un Nikon D 300, un excellent 17-55 mm f : 2,8 et d'un vieux zoom à pompe 80-200 mm f : 2,8. Vieux, certes, mais au piqué remarquable. Mais la série à été réalisée à 95% au 17-55 mm.