Jean-luc Drouin's photos with the keyword: Barque
Passage de rivière
| 07 Oct 2021 |
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Antananarivo (Madagascar) - Le bac pour traverser les rivières ou plans d'eau, est encore très utilisé à Madagascar. Pour cause, la construction d'un pont même en bois coûte cher. Madagascar est l'un des pays les plus pauvres de la planète.
Comme sur cette photo, un bac constitué d'une barque à fond plat se trouve tous les 100 ou 200 mètres. Ce qui est très pratique et évite de grands détours. De plus, ce mode de transport est très bon marché pour les malgaches. Ici, pas de moteur. Le passeur tire sur un câble relié aux deux rives, pour faire avancer son embarcation. Emprunte carbone proche du zéro absolu.
Pour voir le câble agrandir la photo.
Retour de pêche
| 10 Sep 2020 |
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Bang-Saphan-Yai (Thaïlande) - Des bateaux amarrés et des piétons dans l’eau c’est bien. Mais une série sur un petit port de pêche ne saurait se passer au moins d’une image d’une barque de pêche en mer, même si cette embarcation artisanale rentre au port.
Quand je retournerai en Thaïlande, je compléterai cette série en embarquant sur une de ces embarcations. Mais comme on dit chez les reporters-photographe : « c’est sur le bateau que l’on voit moins bien le bateau ». Cependant, ce genre d’image est indispensable pour une série digne de ce nom. Ne serait-ce que pour voir les pêcheurs en action.
Cela dit, lorsqu’à l’époque j’ai fait ces photos, ce n’était pas un reportage. Je n’ai réalisé qu’une petite série d’images documentaires, sans autre prétention que de faire de la photo de ce « peuple de la mer ».
C’est maintenant que je réalise que l’ensemble de ces images pourraient constituer une série cohérente. Pour être finalisée, elle mériterait l’ajout de photos complémentaires (gros plans sur les poissons et pêcheurs au travail en mer).
Cette photo a été prise en 2013. La lumière était déjà sublime.
Petite précision : l'ouvrage en béton à l'arrière plan est un brise-lames.
- N'oubliez pas d'aller voir la photo suivante où ce pêcheur met le pied à terre (PIP) ou : www.ipernity.com/doc/1922040/50343692
Arrivé à bon port
| 10 Sep 2020 |
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Bang-Saphan-Yai (Thaïlande) - Cet homme est le pêcheur qui est sur la photo précédente, alors qu'il est dans son embarcation à l'entrée du port.
Après avoir pris la photo précédente, je suis parti en courant pour rejoindre le port. Je suis arrivé juste à temps pour déclencher au moment où il sautait du bateau. Il fallu être réactif. Problème, j'ai dû privilégier l'action à la composition de l'image.
Pêcheurs d'huîtres
| 04 Sep 2020 |
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Mandinga (Mexique) - Retour à la lagune de la région de Veracruz avec deux pêcheurs qui se préparent à aller ramasser des huîtres sauvages. La mer n'est pas loin et ici, l'eau est encore très salée. Pour trouver de l'eau saumâtre, il faut s'éloigner du rivage.
L'huître sauvage a toujours été la spécialité de la lagune ; avant que le tourisme ne lui vole la vedette. Un tourisme de proximité et de très court séjour. Ce sont surtout les mexicain de Veracruz qui viennent passer quelques heures au bord de la lagune.
Seuls quelques restaurants et loueurs de barques pour des promenades sur la lagune, tirent profit de l'essentiel de cette manne financière.
Alors les pêcheurs locaux continuent à traquer l'huître sauvage. Elle est vendue dans les restaurants de la région. Une activité qui permet aux populations locales de vivre ; mais comme on peut le constater sur cette photo, ce n'est pas l'opulence. Alors pour se faire un complément de revenus, ils proposent aux touristes, surtout le week-end, des balades dans leurs barques.
La lagune de Veracruz
| 31 Aug 2020 |
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Après les photos "volées", cette semaine je présente une série sur les zones non urbaines du Mexique. Je n’ai passé que 5 semaines dans ce pays lors de mon dernier voyage en 2018. J’étais venu avant tout venu pour une « raison familiale ». Je n’avais rien préparé et je n’ai pas eu le temps de me plonger dans le Mexique profond et rural. Ce sera pour lune prochaine fois.
Une fois dans l'avion, j'avais envisagé de me fondre dans la région du Chiapas avec les insurgés indiens, mais on ne s’aventure pas dans la sierra sans y être invité. L'accueil des étrangers peut être glacial voire agressif.
Mes rares contacts sur place, sont restés désespérément invisibles. Je sais désormais qu’il faut au moins un an de démarches à partir de la France, avant d’avoir une chance de rencontrer un interlocuteur fiable.
Comme je ne voulais pas rester enfermé dans un hôtel à attendre un appel téléphonique qui n’est d’ailleurs jamais venu, j’ai quand même pu faire quelques intrusions dans des secteurs plus naturels, faciles d'accès.
Comme sur cette photo prise sur la grande lagune située dans la région de Veracruz.
Pas besoin de préparer une expédition pour se rendre dans cet endroit charmant. Un bus part toutes les heures de l’une des gares routières de la ville portuaire. Une demi-heure de route. Pas plus.
L’endroit est relativement touristique, mais le jour où nous y sommes allés, il n’y avait quasiment personne. A ne pas manquer une balade en barque sur la lagune. Une bonne partie de la population locale vit toujours de la pêche (poissons d'eau saumâtre et coquillages). Le week-end, la pêche s’arrête pour mettre les barques à la disposition des touristes.
Je n’ai pas grand chose à dire sur cette photo, si ce n’est que j’ai pris la précaution de ne pas couper le reflet du « piroguier » dans l’eau.
Une fin de journée sur les rives du Gange
| 01 Jul 2020 |
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Varanasi (Inde) - Pas grand chose à dire sur cette photo, si ce n'est qu'elle a été prise, lors d'une balade à Varanasi, le long du fleuve sacré.
Outre sa fonction religieuse, la rive droite du Gange est aussi l'endroit où les indiens aiment se retrouver en famille ou entre amis. On discute de tout et de rien, on joue aux cartes, on pique-nique, on se baigne, on pêche... Bref, c'est un véritable lieu de vie.
Pour faire des photos un peu moins convenues de Varanasi, je recommande à celles et ceux qui aimeraient se rendre un jour dans la cité sacrée, de ne pas négliger ces promenades à pied en dehors de cérémonies religieuses. Il y a toujours quelque chose à voire... Et à photographier.
Je dois reconnaître que c'est la présence des chiens qui, dans un premier temps à retenu mon attention.
Lever du jour sur Varanasi
| 27 Jun 2020 |
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Varanasi (Inde) - Il est à peine 6 heures du matin, le jour se lève lentement sur le Gange.
Je suis sur une barque pour une balade de plus de deux heures sur le fleuve afin d'assister à l'éveil de Varanasi.
Malgré cette heure matinale, le Gange est déjà animé.
Fin de journée sur le Mékong
| 17 May 2020 |
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Vientiane (Laos) - Cette photo silhouettée d'un piroguier sur le Mékong je ne l'ai pas faite au hasard. J'avais remarqué qu'en fin de journée il y avait souvent une belle lumière et toujours de l'activité sur le fleuve. Principalement des pêcheurs. Je suis donc revenu plusieurs jours de suite pour tenter d'obtenir au moins une photo satisfaisante.
La photo a été prise à proximité du marché dont j'ai présenté deux photos il y a deux jours. Je lui tourne le dos.
En, fait, ici, il s'agit d'un bras du Mékong. En face, c'est une bande de terre qui cache le reste de fleuve qui fait office de frontière avec la Thaïlande.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le piroguier n'est pas de face, mais de dos. Il est placé à la proue de son embarcation pour la manoeuvrer. L'homme est un pêcheur qui relève ses filets. J'ai passé une bonne heure à l'observer aller et venir. Juste pour le plaisir.
J'ai fait quelques photos bien entendu. N&B et couleur. Mais la lumière déclinait très vite. J'ai rangé mon boitier chargé avec du Kodachrome 64 pour ne conserver que l'appareil équipé en N&B. La sensibilité (400 asa) poussée à 800 me permettait encore de photographier avec cette lumière.
Mais même avec un film à 800 asa, je ne pouvais pas avoir de détails sur le sujet. Je n'avais qu'une solution chercher un rendu "ombres chinoises" en calculant l'exposition avec une mesure sur les hautes lumières.
J'arrête là la démonstration technique, ça risque de devenir imbuvable. D'autant que l'électronique embarquée dans les appareils modernes s'occupent désormais de tout. Les seules choses que ne font pas encore les numériques : le café et le cadrage.
Nikon F 2 - 180 mm Nikkor f : 2,8 - Film Ilford HP5 + développé dans du Microphen à bain perdu dilué à 1+3.
* J'ai présenté cette photo dans un album à mes débuts sur Ipernity. Elle était mal traitée car je commençais à numériser mes négatifs avec un banc de reproduction de ma fabrication. Et surtout, je maitrisais très mal la conversion des négatifs en positifs avec des logiciels de post-traitement. Je ne suis toujours pas un expert en la matière, mais il y a du mieux.
Traversée du Mékong
| 17 May 2020 |
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Vientiane (Laos) - Il y a des jours où l'on a envie de se mettre des claques ! Cette photo je la connaissais. Mais je l'ai toujours écartée de mes sélections successives. Elle n'a jamais dépassé le stade de la planche contact.
Ce "non choix" s'explique parce que j'aurais préféré que la barque se situe plus à gauche sur l'image. Aujourd'hui mon regard a évolué et je trouve que sa présence dans l'alignement des stocks de bambous, apporte un supplément de force en créant trois masses successives.
Un effet renforcé par le contre-jour donnant ce côté "ombres chinoises". L'ensemble étant légèrement contrebalancé par la pirogue silhouettée sur la partie supérieure gauche de l'image.
De plus, cette composition divise la photo en deux, permettant éventuellement de placer un texte sur la partie gauche.
Bref, à l'époque je n'avais pas toujours conscience de ce que je faisais. Aujourd'hui, j'ai tendance à vouloir tout maîtriser par l'intention et l'anticipation.
A ma décharge, cette photo ne s'intégrait pas dans mes reportages. Mais aujourd'hui, je ne regrette pas de l'avoir numérisée, presque par hasard.
Cette scène a été photographiée à Vientiane, en fin de journée au mois de septembre 1991. Le lendemain, je m'envolais pour Hanoï au Vietnam. Mais à ce moment là, je me promenais sur les rives du Mékong pour finir un film N&B.
Des scènes comme celle-ci, j'en avais vu des dizaines depuis mon arrivée au Laos. J'avais dû en photographier une ou deux, sans conviction car ne correspondant pas à ce que j'étais venu chercher. Et à l'époque, je faisais peu de photos ne pouvant s'intégrer dans un reportage. Le films coûtaient chers. On travaillait à l'économie. On photographiait utile.
Est-ce la lumière du moment ? Je me souviens m'être saisi de mon 300 mm et approché au plus près de la rive du fleuve en évitant de m'enfoncer dans la vase.
Ma planche contact atteste que je n'ai fait que deux photos de cette scène du passeur d'eau transportant ses clients en Thaïlande ; pays qui se trouve sur l'autre rive.
La ligne de flottaison est pour le moins hasardeuse. Je ne me serais pas embarqué dans cette pirogue avec mon matériel photo.
Nikon F 2 - 300 mm IFED Nikkor f : 4 - Film Ilford HP5 + développé dans du Microphen à bain perdu dilué à 1+3.
Peuple du fleuve
| 25 Oct 2019 |
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Cambodge - Nous sommes sur le Tonlé Sap, la rivière qui longe la ville de Kompong-Chhnang. Une rivière qui accueille un important village flottant dont les habitants sont essentiellement des Vietnamiens. Une population plutôt bien intégrée à la population locale, d’autant que leur village flottant attire les touristes. Rien à voir avec le tourisme de masse qui se focalise plus au Nord-Ouest à Siem-Reap, région des temples d’Angkor. Mais les voyageurs qui viennent à Kompong Chhnang pour visiter la communauté vietnamienne, participent à l’économie locale. Les vietnamiens vivent principalement de la pêche, mais ne voient guère l’argent des touristes qui profitent directement aux Cambodgiens chargés d’organiser les visites du village flottant sur des embarcations rudimentaires.
Pour cette photo j’étais sur une embarcation en bois d’un certain âge, propulsée par un petit moteur. Nous arrivions au village dont l’essentiel des maisons flottantes sont hors-champ, sur la gauche de la barque au premier plan. Même si l'on en distingue quelques unes sur la rive droite.
La photo présentée aujourd’hui n’aurait eu que peu d’intérêt, si je n’avais pas intégré dans mon cadre un premier plan constitué d’un bout de la barque dans laquelle je me trouvais. Sans elle, la barque qui venait en face aurait été perdue au milieu de l'image. L'idéal aurait été d'utiliser un téléobjectif pour ne conserver que la barque, quelques maisons flottantes à l’arrière-plan et un bout de ciel. Mais comme je n’avais que mon Fuji moyen-format équipé d’un unique zoom dont la plus longue focale n’est que de 51 mm (équivalent 24X36). Il a fallu que je m’adapte.
Le léger flou de la barque du premier plan est destiné à remplir la cadre de la photo tout en incitant le regard à se diriger vers les deux femmes dans leur barque. Sujet centrale de cette photo.
Cet équipement réduit qui pousse à ce creuser la tête, prouve une fois de plus que ce n’est pas le matériel qui fait la photo, mais le photographe.
La version couleur a une certaine douceur en raison d’une lumière filtrée par les nuages et sa réverbération sur l’eau. Cette douceur se retrouve sur ce N&B, mais le monochrome lui donne plus de tonus malgré tout.
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