Tristesse
07 Aug 2018
36 favorites
15 comments
Deux tziganes en ma pensée Jettent un trouble immense M'expliquant la vanité De notre existence
Charles Aznavour - Les deux Guitares
www.youtube.com/watch?v=3zFuuorDvAA
Deux tziganes sans répit
Grattent leur guitare
Ranimant du fond des nuits
Toute ma mémoire
Sans savoir que roule en moi
Un flot de détresse
Font renaître sous leurs doigts
Ma folle jeunesse
Ekh raz yechtcho raz yechtcho mnogo mnogo raz
Ekh raz yechtcho raz yechtcho mnogo mnogo raz
Jouez tziganes jouez pour moi
Avec plus de flamme
Afin de couvrir la voix
Qui dit à mon âme
Où as-tu mal, pourquoi as-tu mal
Ah t'as mal à la tête
Mais bois un peu moins aujourd'hui tu boiras plus demain
Et encore plus après-demain
Ekh raz yechtcho raz yechtcho mnogo mnogo raz
Ekh raz yechtcho raz yechtcho mnogo mnogo raz
Je veux rire et chanter
Et soûler ma peine
Pour oublier le passé
Qu'avec moi je traîne
Apportez-moi du vin fort
Car le vin délivre
Oh versez, versez-m'en encore
Pour que je m'enivre
Ekh raz yechtcho raz yechtcho mnogo mnogo raz
Ekh raz yechtcho raz yechtcho mnogo mnogo raz
Deux guitares en ma pensée
Jettent un trouble immense
M'expliquant la vanité
De notre existence
Que vivons-nous, pourquoi vivons-nous
Quelle est la raison d'être
Tu es vivant aujourd'hui, tu seras mort demain
Et encore plus après-demain
Ekh raz yechtcho raz yechtcho mnogo mnogo raz
Ekh raz yechtcho raz yechtcho mnogo mnogo raz
Quand je serai ivre-mort
Faible et lamentable
Et que vous verrez mon corps
Rouler sous la table
Alors vous pourrez cesser
Vos chants qui résonnent
En attendant jouez
Jouez je m'abandonne
20 Aug 2018
38 favorites
18 comments
Je donne mes souvenirs aussi Contre un sens à ma vie Même un qui a fait son temps ... un peu décevant Même que pour les vacances....que le temps d'une danse....
Dominique A -Le sens
www.youtube.com/watch?v=vLSjpmEePCU
J'ai tout essayé
J'ai pas trouvé le sens
J'ai marché dans la rue
J'ai écrit, j'ai aimé
J'ai voyagé, j'ai cru
J'ai nié des évidences
J'ai nagé nu
Mais désolé
J'ai pas trouvé le sens.
J'ai pas envie d'sauter
J'ai pas envie d'une balle
Je préfère exister
Même si c'est pour que dalle;
J'aime bien respirer
J'aime bien me sentir sale
J'aime avoir de la chance
Et me faire embrasser
Mais bien sûr si j'y pense
Tout ça n'a pas grand sens.
Aujourd'hui, braderie:
J'offre tout ce que j'ai
Je donne tous mes objets
Mes souvenirs aussi
Contre un sens à ma vie
Même un qui a fait son temps
Même un peu décevant
Même que pour les vacances
Même que le temps d'une danse.
J'ai tout essayé
J'ai pas trouvé le sens
On dit que pour beaucoup
C'est la même béance.
En ont-ils tous conscience
Tout le temps ou par à coups?
Peut-être fallait-il
Le commander à la naissance
Avec un peu de chance
Nos parents y ont pensé pour nous.
Peut-être y a-t-il encore un sens
Qui attend que j'aille le chercher
Sagement à la maternité
Un qui a son box aux urgences.
Peut-être ne suis-je pas né
Peut-être ne suis-je qu'absence
Tant que ne m'est pas donné
Le sens
...
02 Dec 2018
41 favorites
18 comments
E più che morte aspro e forte è pel cor mio questo addio, che il tuo sen dal mio divide.
Jakub Józef Orliński, Natalia Kawałek interprètent Haëndel
Rodelinda, regina de' Longobardi, HWV 19, Act 2: Io t'abbraccio. Duetto
www.youtube.com/watch?v=MiebqYcbxSU
RODELINDA
Io t'abbraccio. Je t'embrasse.
BERTARIDO
Io t'abbraccio. Je t'embrasse.
RODELINDA e BERTARIDO
E più che morte aspro e forte Et plus que l'âpre et forte mort
è pel cor mio questo addio, est cher à mon coeur cet adieu
che il tuo sen dal mio divide. qui me sépare de toi.
BERTARIDO
Ah mia vita! Ah, ma vie!
RODELINDA
Ah mio tesoro! Ah, mon trésor!
BERTARIDO e RODELINDA
Se non moro è più tiranno Si je ne meurs pas, plus tyranniques
quel affanno che dà morte seront ces affres qui donnent la mort
e non uccide. et ne tuent pas.
RODELINDA
Io t'abbraccio. Je t'embrasse.
BERTARIDO
Io t'abbraccio. Je t'embrasse.
RODELINDA e Bertarido
E più che morte aspro e forte Et plus que l'âpre et forte mort
è pel cor mio questo addio, est cher à mon coeur cet adieu
che il tuo sen dal mio divide. qui me sépare de toi.
17 Dec 2018
33 favorites
17 comments
Tout n'est-il que mirage dans ce monde chaotique?
Erik Satie - Gymnopédie par Anne Queffélec
www.youtube.com/watch?v=_fuIMye31Gw
''Les lampes se fanent dans la braise écrasée des fenêtres. La mer noire s’enfonce dans mon ombre pour un dernier regard. Le voyage est cette route obstinée vers des lieux illusoires. Une promesse indéchiffrable sous la paupière des réverbères, une plainte de loup qui gangrène la neige et vient s’échouer au cœur de la Sibérie, pour emplir les jarres de l’absence.
Derrière le monde, on a le temps de s’habituer à mourir. L’univers n’est nulle part entre les étoiles ; on appelle cela une tombe. Le voyageur se hâte de vivre, sentinelle dans le cristal du rêve. Âme en exil qui se défait comme une haleine, avec un monde sous ses pieds, et l’espérance sous le secret du sable.
Devant toi, un trou, dans une ville rasée par le vent. Les souvenirs s’inscrivent dans une étoile noire. Partant en signe de conquête dans la flamme du jour, le cœur traqué dans la brûlure des feuilles, le voyageur ne part jamais qu’à sa propre rencontre, comme l’abeille dans les plis de l’été, avec l’espoir de trouver sa bouée, au milieu du naufrage humain.''
Christophe Dauphin, Totems aux yeux de rasoir
With:
01 Feb 2019
45 favorites
22 comments
Nos oiseaux perdus dans la tempête
www.youtube.com/watch?v=Df4P5g3On98
"Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois,
A la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois,
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne,
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver !
Pourtant lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes.
Dans le gazon d’avril où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?"
François Coppée
05 Feb 2019
43 favorites
24 comments
Quand elle est au creux de mon lit Elle prend toute la place Et nous passons de longues nuits Tous les deux face à face
www.youtube.com/watch?v=V-e0VgdwGwI
Je l'ai trouvée devant ma porte,
Un soir, que je rentrais chez moi.
Partout, elle me fait escorte.
Elle est revenue, elle est là,
La renifleuse des amours mortes.
Elle m'a suivie, pas à pas.
La garce, que le Diable l'emporte !
Elle est revenue, elle est là
Avec sa gueule de carême
Avec ses larges yeux cernés,
Elle nous fait le cœur à la traîne,
Elle nous fait le cœur à pleurer,
Elle nous fait des mains blêmes
Et de longues nuits désolées.
La garce ! Elle nous ferait même
L'hiver au plein cœur de l'été.
Dans ta triste robe de moire
Avec tes cheveux mal peignés,
T'as la mine du désespoir,
Tu n'es pas belle à regarder.
Allez, va t-en porter ailleurs
Ta triste gueule de l'ennui.
Je n'ai pas le goût du malheur.
Va t-en voir ailleurs si j'y suis !
Je veux encore rouler des hanches,
Je veux me saouler de printemps,
Je veux m'en payer, des nuits blanches,
A cœur qui bat, à cœur battant.
Avant que sonne l'heure blême
Et jusqu'à mon souffle dernier,
Je veux encore dire "je t'aime"
Et vouloir mourir d'aimer.
Elle a dit : "Ouvre-moi ta porte.
Je t'avais suivie pas à pas.
Je sais que tes amours sont mortes.
Je suis revenue, me voilà.
Ils t'ont récité leurs poèmes,
Tes beaux messieurs, tes beaux enfants,
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine.
Eh ! bien, c'est fini, maintenant."
Depuis, elle me fait des nuits blanches.
Elle s'est pendue à mon cou,
Elle s'est enroulée à mes hanches,
Elle se couche à mes genoux.
Partout, elle me fait escorte
Et elle me suit, pas à pas.
Elle m'attend devant ma porte.
Elle est revenue, elle est là,
La solitude, la solitude...
With:
10 Feb 2019
44 favorites
23 comments
Il faut faire comme si le néant était un tout Je résiste au ressac qui bouillonne au loin
544816682
Ennio Morricone - Malena
www.youtube.com/watch?v=cp1-5hDHqFw&list=PL830E34095B1789D1&index=16
Ne pas céder aux sanglots qui écument de rage
Seulement espérer que tu reviennes vers moi
J’ouvrirai alors les bras de l’océan, en partage
Ton cœur encombré de douceur sera ma voix
Au fond d’un tiroir, j’ai caché une lune bleue
Sur laquelle j’ai dessiné au pastel ton prénom
Dans le grenier, engrangé un trésor fabuleux
Tous les dits de passion créés pour toi à foison
De mon isolement , je t'envoie ces pauvres mots
Petites fleurs sauvages, ces chardons, ces coquelicots
Nul besoin d’un grand vase sur ton bureau
Juste un coin de ton cœur leur servira de tombeau ...
07 Apr 2019
46 favorites
18 comments
Je m'suis tellement manquée
Véronique Sanson chante « Je me suis tellement manquée »
www.youtube.com/watch?v=BKKy2cI1mrk
Je me suis tellement manquée
Je me suis tellement fait de mal
J'ignorais tout des gens
Ça me paraissait normal
Je me suis tellement trahie
J'avais rendu les armes
Et j'ai tout démoli
À cause d'une petite larme
18 Apr 2019
51 favorites
30 comments
"De grandes flammes désordonnées et furieuses dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée..."
Pendant plus de 24 heures toute la toiture, la flèche magnifique de Notre Dame de Paris se sont tordues dans les flammes....J'ai voulu faire une allégorie de cette infamie...loin très loin de la réalité, en l'honneur de ces bâtisseurs de cathédrales, de Viollet Leduc qui avait conçu un chef d'oeuvre de flèche que je ne reverrai plus c'est certain, des artistes qui avaient créé cette rosace et ces vitraux aux couleurs magiques...Je ne suis pas croyante mais mon coeur est très triste......Et c'est un doux euphémisme!
Falla-Cziffra - Danse rituelle du feu
www.youtube.com/watch?v=1qe9xse8Nbc
"Sur le sommet de la galerie la plus élevée , plus haut que la rosace centrale , il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d'étincelles , une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée .
[...]
Au-dessus de la flamme , les énormes tours , de chacune desquelles on voyait deux faces crues et tranchées , l'une toute noire l'autre rouge , semblaient plus grandes encore de toute l'immensité de l'ombre qu'elles projetaient jusque dans le ciel .
Leurs innombrables sculptures de diables et de dragons prenaient un aspect lugubre .
La clarté inquiète de la flamme les faisaient remuer à l'œil.
Il y avait des guivres qui avaient l'air de rire , des gargouilles qu'on croyait entendre japper, des salamandres qui soufflaient dans le feu, des tarasques qui éternuaient dans la fumée.
[...]
Sans doute ce phare étrange allait éveiller au loin le bûcheron des collines de Bicêtre , épouvanté de voir chanceler sur ses bruyères l'ombre gigantesque des tours de Notre -Dame ."
Des extraits de "Notre Dame de Paris" de Victor Hugo
Jump to top
RSS feed- Latest items - Subscribe to the latest items added to this album
- ipernity © 2007-2024
- Help & Contact
|
Club news
|
About ipernity
|
History |
ipernity Club & Prices |
Guide of good conduct
Donate | Group guidelines | Privacy policy | Terms of use | Statutes | In memoria -
Facebook
Twitter