Un voyage en solitaire dans un songe d'été...Un rai funambule, échappé des brumes pâles Ondule sur le lointain, son rêve en escale Au-dessus de mes émotions naufragées...

Tristesse



"The Voice"A la mémoire de Whitney Houston partie cette nuit

www.youtube.com/watch?v=H9nPf7w7pDI If I should stay I would only be in your way So I'll go, but I know I'll think of you every step of the way And I will always love you I will always love you You, my darling you, hmm Bittersweet memories That is all I'm taking with me So goodbye, please, don't cry We both know I'm not what you, you need And I will always love you I will always love you I hope life treats you kind And I hope you have all you've dreamed of And I wish to you joy and happiness But above all this I wish you love And I will always love you You, darling I love you Ooh, I'll always, I'll always love you.

A l'heure blanche,Ton sourire attendait que se ferme la porte sans que ne fût demain...je l'ai fermée.

sur fond noir please www.youtube.com/watch?v=05so-gawXWg "A l'heure blanche bien au-delà du mur abrupt qui se gorgeait de gutturales à battre aux césures du cœur cognée de vague à flux de sang aux écorchures des chardons aux croches des élancements où frémissait la note exsangue là-bas très loin sur berges oublieuses entre la lampe et l'assombri derrière le rideau un seringat – qu'importe ? – frottait son corps au vent babillant des rameaux dans un froid blanc de linge sale et ce chuchotement pudique de clinique ta paupière battait prophétisant nos deuils et ton cœur monté haut plus près de mon épaule serrait tes doigts comme des lèvres ton sourire attendait que se ferme la porte sans que ne fût demain je l'ai fermée." Marie Bataille

There was nothing in the world but each other; their bodies rocking in the erotic dance of love; the blaze of their passion.

On black please www.youtube.com/watch?v=pLORO_bbC1U

Tendre amie disparue dont l'absence me blesse,Est-ce toi?Mais rien ne me répond. Le rond de la caresse Réintègre mes doigts

sur fond noir please www.youtube.com/watch?v=k1-TrAvp_xs "J'entends marcher dehors,tout est clos,il est tard. Ma lampe seule veille. Pas de vent,nul oiseau. Qui passe dans le noir A pattes de soleil? C'est un chien d'autrefois parti pour l'au-delà Comme on va à la chasse Et qui revient,parfois,vérifier s'il a Toujours ici sa place. En silence,il m'appelle;en l'ombre il me regarde Avec ses yeux d'Ailleurs; Puis je l'entends courir sur son aire de garde, J'entends battre son coeur. Il rôde doucement pour n'éveiller personne, Du portail au vieux puits, Et l'effraie le salue de son long cri qui sonne En l'air pur de la nuit. Tendre ami disparu dont l'absence me blesse, Est-ce toi ? Est-ce toi? Boiras-tu quelque nuit l'eau fraîche que je verse Dans ta jatte là-bas? Mais rien ne me répond. Le rond de la caresse Réintègre mes doigts. Est-ce mon âme aussi qui tire sur sa laisse, Mon chien de l'au-delà?" Marc Alyn

03 Jan 2010

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Ophélie

www.youtube.com/watch?v=Wbm6lMw2sUY Auprès d'un torrent Ophélie cueillait, tout en suivant le bord, dans sa douce et tendre folie, des pervenches, des boutons d'or, des iris aux couleurs d'opale, et de ces fleurs d'un rose pâle qu'on appelle des doigts de mort. Puis, élevant sur ses mains blanches les riants trésors du matin, elle les suspendait aux branches, aux branches d'un saule voisin. Mais trop faible le rameau plie, se brise, et la pauvre Ophélie tombe, sa guirlande à la main. Quelques instants sa robe enflée la tint encor sur le courant et, comme une voile gonflée, elle flottait toujours chantant, chantant quelque vieille ballade, chantant ainsi qu'une naïade née au milieu de ce torrent. Mais cette étrange mélodie passa, rapide comme un son. Par les flots la robe alourdie bientôt dans l'abîme profond entraîna la pauvre insensée, laissant à peine commencée sa mélodieuse chanson. Beside a brook, Ophelia gathered along the water's bank, in her sweet and gentle madness, periwinkles, buttercups, opal-tinted irises, and those pale purples called dead men's fingers. Then, raising up in her white hands the morning's laughing trophies, she hung them on the branches, the branches of a nearby willow. But the bough, too fragile, bends, breaks, and poor Ophelia falls, the garland in her hand. Her dress, spread wide, bore her on the water awhile, and like an outstretched sail she floated, still singing, singing some old ballad, singing like a naiad born amidst the stream. But this strange melody died, fleeting as a snatch of sound. Her garment, heavy with water, soon into the depths dragged the poor distracted girl, leaving her melodious song hardly yet begun.

03 Oct 2017

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Jusqu'au bout de la caresse, l'urgence piquée au vif, Dans cette marée aride, l'instinct telle une échappée Dévore les os, la chair, la sueur, scorpion de l'âme.

Shenandoah Violin Solo - Mairead Nesbitt www.youtube.com/watch?v=5Xmg0uVsPpk Errance. Sous les pas, la terre craquelée bruissait de soif, Un désert dessiné de sillons venant de nulle part Et surtout, allant en sinuant jusqu'à l'infini, Comme des rides d'un temps qui a vendu son âme À l'immortalité qui n'est jamais survenue... L'oubli. Le soleil, impassible, darde ses rayons jusqu'au flou, Impossible de voir le jour en face sans pleurer, Le goût du sel qui blanchit avant d'arriver aux lèvres, Laisse l'empreinte effilochée des nuages fugitifs, Un mirage enchaîné entre ciel et terre, griffant le vide... Solitude. Pas un bruit. Même d'air. Le bleu divague sans ombres, Seul l'horizon brûle ses ailes dans un silence de sable, Rien ne bouge et tout se pressent, cruel et sauvage. Quelques dunes en relief se brisent dans un éclat d'or, Dernières vagues aux ressacs lents, à l'écume échevelée... Évasion. Jusqu'au bout de la caresse, l'urgence piquée au vif, Dans cette marée aride, l'instinct telle une échappée Dévore les os, la chair, la sueur, scorpion de l'âme. L'intime animal au sang froid, déployant la menace D'une chronique solitaire sur la pointe de son dard... Lumière. Au beau milieu des larmes aux yeux, un océan de grains Lacèrent la vision pour un voyage kaléidoscopique, La mort en couleur pour conjurer la peur aux pieds du mur, Quand sur les décombres d'une frontière, l'ombre d'un olivier Cherche encore la paix sous le marbre des prières vaincues... Délivrance. D'une fontaine au cœur de vestiges éperdus d'humilité, La pierre polie par les orages sans pluie, sans brumes, Une vie d'autrefois était aux agneaux, Terre promise. Qu'alors dans le mugissement des sables, le crépuscule s'empale Sur l'envol de rubans langoureux de jours aux litanies syncopées... Nomade. Se dépouiller de tout, jusqu'à se perdre de vue dans le hasard Et laisser les pas suivre le chemin des étoiles exilées, La vie en écharpe, marcher jusqu'au Requiem pour expier. Vaincre les barbelés pour une rose poussant sur un rocher, Comme naît l'enfant dans un premier cri, pur et innocent....

16 Oct 2017

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Si les mots sont des traces Je marquerai ma peau De ce qu'on ne dit pas Pour que rien ne t'efface.....

Lara Fabian - Immortelle www.youtube.com/watch?v=1yrR3qOmN04&index=64&list=FL7fXIU0May6ypfGxg-mu7Lg Si perdue dans le ciel Ne me restait qu'une aile Tu serais celle-là Si traînant dans mes ruines Ne brillait rien qu'un fil Tu serais celui-là Si oubliée des dieux J'échouais vers une île Tu serais celle-là Si même l'inutile Restait le seuil fragile Je franchirais le pas Immortelle, immortelle J'ai le sentiment d'être celle Qui survivra à tout ce mal Je meurs de toi Immortelle, immortelle J'ai décroché un bout de ciel Il n'abritait plus l’Éternel Je meurs de toi Si les mots sont des traces Je marquerai ma peau De ce qu'on ne dit pas Pour que rien ne t'efface Je garderai le mal S'il ne reste que ça On aura beau me dire Que rien ne valait rien Tout ce rien est à moi A quoi peut me servir De trouver le destin S'il ne mène pas à toi? Immortelle, immortelle J'ai le sentiment d'être celle Qui survivra à tout ce mal Je meurs de toi Immortelle, immortelle J'ai déchiré un bout de ciel Il n'abritait plus l’Éternel Je meurs de toi Je meurs de toi Immortelle, immortelle J'ai le sentiment d'être celle Qui survivra à tout ce mal Je meurs de toi
With:

14 Aug 2010

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I don't know what Love is..........

www.youtube.com/watch?v=lJDQg6OPpv4 Je ne sais pas aimer mais j’apprends peu à peu, En laissant refluer mes vagues de tristesses, Et les réminiscences échouées sur la grève, Telles des algues mourantes, coquillages poussiéreux Regrets amers, sanglots, éphémères promesses, Ces empreintes en mon âme où se meurent les rêves. Je ne sais pas aimer mais à travers tes mots, Reflets abandonnés de ton regard sur moi, Je puise l’espérance de le savoir peut-être, Toi qui voiles mes peurs, rassemble les morceaux De nos cœurs étonnés chevauchant les émois. Pour que je sache t’aimer, fais-moi encore renaître…

16 Jan 2014

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Jamais plus le temps perdu ne nous fait face....

www.youtube.com/watch?v=eqXpUjC0jh4 Lorsque l'on tient,Entre ses mains,Cette richesse, Avoir vingt ans,Des lendemains pleins De promesses, Quand l'amour Sur nous,Se penche, Pour nous offrir Ses nuits blanches, Lorsque l'on voit,Loin devant soi,Rire la vie. Brodée l'espoir,Riche de joies Et de folies, Il faut boire jusqu'à l'ivresse, Sa jeunesse. Car,Tous les instants De nos vingts ans Nous sont comptés, Et jamais plus,Le temps perdu Ne nous fait face, Il passe.... Souvent en vain,On tend les mains Et l'on regrette, Il est trop tard,Sur son chemin rien ne l'arrête, On ne peut garder sans cesse Sa jeunesse. Avant que de sourire Et nous quittons l'enfance, Avant que de savoir,La jeunesse s'enfuit, Cela semble si court,Que l'on est tout surpris, Qu'avant que de comprendre,On quitte l'existence. Lorsque l'on tient,Entre ses mains,Cette richesse, Avoir vingt ans,Des lendemains pleins De promesses, Quand l'amour,Sur nous,Se penche, Pour nous offrir Ses nuits blanches, Lorsque l'on voit,Loin devant soi,Rire la vie. Brodée l'espoir,Riche de joies Et de folies, Il faut boire jusqu'à l'ivresse, Sa jeunesse.
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