![Un voyage en solitaire dans un songe d'été...Un rai funambule, échappé des brumes pâles Ondule sur le lointain, son rêve en escale Au-dessus de mes émotions naufragées... Un voyage en solitaire dans un songe d'été...Un rai funambule, échappé des brumes pâles Ondule sur le lointain, son rêve en escale Au-dessus de mes émotions naufragées...](https://cdn.ipernity.com/200/64/88/45556488.cd8aec56.75x.jpg?r2)
Tristesse
With:
18 Apr 2012
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"Les liaisons dangereuses"
Sur fond noir c'est beaucoup mieux
"...Tu passes trop loin pour m'atteindre et nos voix se dissolvent dans
l'étendue sans acoustique de l'éloignement
Seul, je te vois et ta silhouette attise encore la fièvre d'une attente
nourrie seulement de demains
Seul, tu es à ma porte, tu ne souris plus et ton visage s'étire sur un
rictus devenu cruel
Seul, tu te tiens là et je reconnais dans tes yeux froids les lueurs d'une
trahison bien au-delà de la confusion des chairs
Ma voix saigne dans l'annonce du crépuscule et le chant d'un ultime espoir
ne fait qu'endeuiller d'un rouge amer la mort du jour
Ma voix s'abîme dans une solitude qui ne trouve plus d'écho
Un murmure tremble à mes lèvres saisies d'effroi
Et je me tais
Abandonnée à l'horreur rampante du monde
Livrée à des meutes hurlantes où, figée de terreur, je crois parfois
reconnaître ton visage."
Leila Zhour
14 Apr 2012
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S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
My soul is a weary
My soul is a weary
My soul is a weary
I said my soul is a weary
My soul is a weary and beaten down from all of my misery
Oh Lord who will comfort me
My soul is a weary and beaten down from all of my misery
Oh Lord who will comfort me
Got a hold on my heart that keeps me bound
When the whole wide world is free (yeah)
Oh Lord who will comfort me
Got a hold on my heart that keeps me bound
When the whole wide world is free (yeah)
Oh Lord who will comfort me
My home is a wreckage
A family drowned in plight and poverty
Oh Lord who will comfort me
My home is a wreckage
A family drowned in plight and poverty
Oh Lord who will comfort me
Oh Lord who will comfort me
With:
13 Apr 2012
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Elle a dit : Ouvre-moi ta porte. Je t’ai suivie pas à pas. Je sais que tes amours sont mortes. Je suis revenue, me voilà....
Barbara La solitude (Live à Bobino, Paris / 1967)
Je l’ai trouvée devant ma porte,
Un soir, que je rentrais chez moi.
Partout, elle me fait escorte.
Elle est revenue, la voilà,
La renifleuse des amours mortes.
Elle m’a suivie, pas à pas.
La garce, que le Diable l’emporte!
Elle est revenue, elle est là
Avec sa gueule de carême
Avec ses larges yeux cernés,
Elle nous fait le cœur à la traîne,
Elle nous fait le cœur à pleurer,
Elle nous fait des mains blêmes
Et de longues nuits désolées.
La garce! Elle nous ferait même
L’hiver au plein cœur de l’été.
Dans ta triste robe de moire
Avec tes cheveux mal peignés,
T’as la mine du désespoir,
Tu n’es pas belle à regarder.
Allez, va t-en porter ailleurs
Ta triste gueule de l’ennui.
Je n’ai pas le goût du malheur.
Va t-en voir ailleurs si j’y suis!
Je veux encore rouler des hanches,
Je veux me saouler de printemps,
Je veux m’en payer, des nuits blanches,
A cœur qui bat, à cœur battant.
Avant que sonne l’heure blême
Et jusqu’à mon souffle dernier,
Je veux encore dire "je t’aime"
Et vouloir mourir d’aimer.
Elle a dit : "Ouvre-moi ta porte.
Je t’avais suivie pas à pas.
Je sais que tes amours sont mortes.
Je suis revenue, me voilà.
Ils t’ont récité leurs poèmes,
Tes beaux messieurs, tes beaux enfants,
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine.
Eh! bien, c’est fini, maintenant."
Depuis, elle me fait des nuits blanches.
Elle s’est pendue à mon cou,
Elle s’est enroulée à mes genoux.
Partout, elle me fait escorte
Et elle me suit, pas à pas.
Elle m’attend devant ma porte.
Elle est revenue, elle est là,
La solitude, la solitude...
youtu.be/Ta1y2YyqDPA
With:
12 Apr 2012
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Tu délires dans tes rêves, délires une vie En guise de peau de zèbre, et tu souris Trotteuse prise au piège de lourds sortilèges
www.youtube.com/watch?v=9q3K4xT7sA4&feature=related
Je ne veux pas vivre dans une pouponnière
Les murs y sont arides je manque d'air.
Tes doigts quand j'y pense me font prisonnière
Tu me fais la danse de la muselière.
Non, je ne veux pas vivre dans un couffin vert
Où tes coussins avides veulent me faire taire
Hypnotiques rapaces ravageant ma place
Trouvant ce tintouin tout à fait ordinaire.
Où est-il écrit que l'on ne ferait pas
Ce dont on a envie, ici-bas
Aujourd'hui c'est l'hiver, la saison des pourquoi
Mais demain s'ra l'enfer si tu n'te lèves pas
De ton lit de fatigue où tu baisses les bras,
Des terres invisibles où dorment des lions.
Mutante silencieuse, ne vois-tu pas les saisons
Qui tournent autour de toi et sont ta maison.
Tu délires dans tes rêves, délires une vie
En guise de peau de zèbre, et tu souris
Trotteuse prise au piège de lourds sortilèges
Allège ton parapluie, alerte tes envies.
Puisque tu n'te vois pas vivre dans un royaume en verre
Enfermée sous les vitres de tortionnaires.
Il y a que tout est possible de n'être plus la cible
Lasse d'être soumise à la terre entière.
Je ne veux pas vivre à bord d'une montgolfière,
Saluant le vide au royaume des airs.
Je veux vivre sur terre, je ne veux léviter
Là où le rire prolifère
Insoumise aux regrets.
12 Apr 2012
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Il dit que les arbres et les tas de feuilles mortes que l'on brûle en automne, c'est lui...Pourtant, Ophélie lui refuse ses lèvres, elle refuse de chanter pour lui...
Brahms Piano Concerto No 1 Hélène Grimaud
youtu.be/306f3rWN10g
Il dit que les arbres et les tas de feuilles mortes que l'on brûle en automne, c'est lui.
Il dit que les quatre saisons et les fonts baptismaux où crisse le sel et ruisselle l'eau, c'est lui.
Il dit que les pousses et les souches, les bourgeons et les marrons qui éclatent dans la flamme, c'est lui.
Il dit aussi que la dureté des cuisses et la chaleur de l'enfantement,
que les navires qui se brisent contre les banquises,
et que la brise qui fouette la glace, c'est lui.
Et que les champs qui s'émiettent sur l'horizon,
et que les horizons qui s'enfoncent dans le sol, c'est lui.
Pourtant, Ophélie refuse de lui tendre le buis plein des écailles de nuit déposées par des dieux inconnus.
Ophélie lui refuse ses lèvres, elle refuse de chanter pour lui.
Et les châtaignes brûlantes du sang vierge des enfants se craquellent, Ophélie refuse de prier pour lui.
Au travers des serpentins neigeux qui conduisent loin des humains, il poursuivra sa route.
Il s'enfoncera dans le sein des orages, il s'enfoncera seul sur les rocailles
Et se brisera.
Alors Ophélie chantera, apercevant son ombre,
chantera, et bénira le fantôme de celui qui régnera parmi les ombres.
Louis Vaillant
With:
30 Mar 2012
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Pâlir De n'être pas A l'orée de tes pas Gémir Si loin de toi Juste au son de ta voix
Grace
par Secret Garden
youtu.be/Xw3ySKnDdXQ
Sentir
Tes yeux sur moi
Se poser une fois
Frémir
Jusqu'à l'odeur
Du parfum de ton coeur
Pâlir
De n'être pas
A l'orée de tes pas
Gémir
Si loin de toi
Juste au son de ta voix
Nourrir
Ton souvenir
Dans les mots à venir
Sertir
Par ton image
Le bonheur sur la page
28 Mar 2012
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Where words are like whispers Of fading foam or glimmering sunsets Then possibly I could tell you Of my love for him....
So you leaving
In the morning
On the early train
Well, I could say everything's all right
And I could pretend and say goodbye
Got your ticket
Got your suitcase
Got your leaving smile
Oh I could say that's the way it goes
And I could pretend, you won't know
That I was lying...
(chorus)
'Cause I can't stop loving you
No, I can't stop loving you
No, I won't stop loving you
Why should I?
We took a taxi
To the station
Not a word was said
And I saw you walk across the road
For maybe the last time, I don't know
Feeling humble
Heard a rumble
On the railway track
And when I hear the whistle blow
I'll walk away and you won't know
That I'll be crying...
Why should I
Even try?
I'll always be here by your side
Why, why, why?
I never wanted to say goodbye
Why even try?
I'm always here, if you change
Change your mind
So you're leaving
In the morning
On the early train
Well, I could say everything's alright
And I could pretend and say goodbye
But that would be lying...
Why should I even try?
Why should I
Why should I
Tell me why
Why should I even try?
Tout seul avec le vent Comme dans mes rêves d'enfant Je m'en irai courir dans le paradis blanc
www.youtube.com/watch?v=lzagLE4D5Eg
Il y a tant de vagues et de fumée
Qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n'y aura plus d'abonné
Et plus d'idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Je m'en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d'argent
Comme, comme, comme avant
Y a tant de vagues, et tant d'idées
Qu'on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j'aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D'avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s'amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c'est d'être vivant
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où l'air reste si pur
Qu'on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme avant
Le grand jardin est défleuri, mon égoïste, Les papillons de jour vers d’autres fleurs ont fui, Et seuls, dorénavant viendront au jardin triste, Les papillons de nuit.
3147429
Nous vînmes au jardin fleuri pour la cueillette.
Belle, sais-tu combien de fleurs, de roses thé,
Roses pâles d’amour qui couronnent ta tête,
S’effeuillent chaque été ?
Leurs tiges vont plier au grand vent qui s'élève.
Des pétales de rose ont chu dans le chemin.
O Belle, cueille-les, puisque nos fleurs de rêve
Se faneront demain !
Mets-les dans une coupe et toutes portes closes,
Alanguis et cruels, songeant aux jours défunts,
Nous verrons l’agonie amoureuse des roses
Aux râles de parfums.
Le grand jardin est défleuri, mon égoïste,
Les papillons de jour vers d’autres fleurs ont fui,
Et seuls, dorénavant viendront au jardin triste,
Les papillons de nuit.
Et les fleurs vont mourir dans la chambre profane.
Nos roses tour à tour effeuillent leur douleur.
Belle, sanglote un peu … Chaque fleur qui se fane,
C’est un amour qui meurt.
Guillaume Apollinaire
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