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La grand voile

29 Oct 2010 2 1 359
Et si tu crois que j'ai eu peur C'est faux Je donne des vacances à mon coeur Un peu de repos Et si tu crois que j'ai eu tort Attends Respire un peu le souffle d'or Qui me pousse en avant Et Fais comme si j'avais pris la mer J'ai sorti la grand voile Et j'ai glissé sous le vent Fais comme si je quittais la terre J'ai trouvé mon étoile Je l'ai suivie un instant (Sous le vent) Et si tu crois que c'est fini Jamais C'est juste une pause un répit Après les dangers Et si tu crois que je t'oublie Écoute Ouvre ton corps aux vents de la nuit Ferme les yeux Et Fais comme si j'avais pris la mer J'ai sorti la grand voile Et j'ai glissé sous le vent Fais comme si je quittais la terre J'ai trouvé mon étoile Je l'ai suivie un instant (Sous le vent) Et si tu crois que c'est fini Jamais C'est juste une pause un répit Après les dangers Fais comme si j'avais pris la mer J'ai sorti la grand voile Et j'ai glissé sous le vent (j'ai glissé sous le vent) Fais comme si je quittais la terre J'ai trouvé mon étoile Je l'ai suivie un instant Fais comme si j'avais pris la mer J'ai sorti la grand voile Et j'ai glissé sous le vent Fais comme si je quittais la terre J'ai trouvé mon étoile Je l'ai suivie un instant Sous le vent Sous le vent

Au dieu que nos amour sont belles

19 Sep 2010 2 3 542
S'aimer à effacer le temps Mêler le sel avec le sang Et ne plus jamais en finir Forcer l'envie pour le plaisir Il y a l'amour et l'amour fou Celui du corps par dessus tout Celui qui se donne et se prend Qui se libère quand il se rend Et puis après Aller encore plus loin Et puis après Se souvenir de rien S'aimer au dessus du désir Et tout au bout vouloir mourrir Et puis après Je n'en sais rien Choisir de n'plus jamais dormir Forcer son corps à en souffrir Et puis s'effondrer dans nos bras Et tout refaire, encore une fois Au dieu que nos amour sont belles Un ciel plus profond que le ciel Un nuit sans lune, firmament Monter et s'y noyer dedans Et puis après Plus loin encore plus loin Et puis après A s'en briser les reins S'aimer au delà du plaisir Forcer l'envie pour en finir Et puis après Et puis après On se sépare enfin Et puis après On n'se souvient de rien S'aimer à effacer le temps Mêler le sel avec le sang Et puis après Je n'en sais rien Nous verrons bien Et puis après

Lueur d'espoir

11 Jun 2010 2 1 364
Petit homme qui vivait d'espoir Rencontra sur la butte un soir Femme-enfant de grande beauté Fille-fleur aux souliers crottés. Aussitôt son coeur a bondi S'est senti l'âme d'un bandit Y avait du bonheur à ravir A une fill' belle à ravir L'aborde et lui dit : "Bonsoir... Je suis l'homm' le plus rich' d'espoir J'en ai trop, j'en ai bien pour deux Et de vous je suis amoureux J'ai l'espoir de toujours vous voir J'ai l'espoir d'bientôt vous avoir J'ai l'espoir de mettre à vos pieds Les richesses du monde entier. A pris ses plus jolis espoirs Les a mis dans un grand mouchoir A la belle il les a donnés Mais la belle les a piétinés. Elle a dit : "le truc de l'espoir On m'l'a déjà fait, pas d'histoires Offre-moi des réalités Sinon sur moi faut pas compter". Petit homm' qui vivait d'espoir A pleuré dans son grand mouchoir A pleuré tout ce qu'il savait Et aussi ce qu'il ignorait Est monté sur la tour Eiffel Et s'est élancé vers le ciel Est retombé sur la chaussée Son sang a tout éclaboussé. Les passants, de sang tout tachés Sont allés se faire détacher Du moment qu'y a des teinturiers Faut bien les faire travailler.

Je l'entends qui me guide Le chant des druides Mon…

15 Nov 2010 3 3 654
On n'a pas pris la peine De se rassembler un peu Avant que le temps prenne Nos envies et nos voeux Les images, les querelles Du passé rancunier Ont forgé nos armures Nos coeurs se sont scellés Rester seul dans son coin Nos démons animés Perdus dans nos dessins Sans couleur, gris foncé On aurait pu choisir Le pardon, essayer Une autre histoire d'avenir Que de vouloir oublier Prenons-nous la main Le long de la route Choisissons nos destins Sans plus aucun doute J'ai foi et ce n'est rien Qu'une question d'écoute D'ouvrir grand nos petites mains Coûte que coûte On n'a pas pris la peine De se parler de nous Nos fiertés tout devant Sans pouvoir se mettre à genoux Dans nos yeux transparents Le mensonge sur nos dents Impossible de le nier Tout le corps révélé Prenons-nous la main Le long de la route Choisissons nos destins Sans plus aucun doute J'ai foi et ce n'est rien Qu'une question d'écoute D'ouvrir grand nos petites mains Coûte que coûte Prenons-nous la main Le long de la route Essaye, vivre la vie Glisser sans retenir Et les mots ne sont que des mots Pas les plus importants On y met nos sens propres Qui changent au gré des gens C'est con, ce qu'on peut être con A se cacher de soi même C'est con, ce qu'on peut être con Car l'autre n'est que le reflet de ce qu'on se met à couvert Si nos je t'aime à l'entrée Ne veulent pas nous figer C'est le début de nos rêves Qui tendent à se confirmer C'est con, ce qu'on peut être con A se cacher de soi-même C'est con, ce qu'on peut être con Car l'autre n'est que le reflet de ce qu'on se met à couvert C'est con, ce qu'on peut être con A se cacher de soi même

Que je plie dans un sanglot

07 Dec 2010 2 3 629
! Moi je suis tango, tango J'en fais toujours un peu trop Moi je suis tango, tango Je ne connais que des rimes en "o" Moi je suis tango, tango J'ai cette musique dans la peau Moi je suis tango, tango Elle me glace jusqu'aux os Moi je suis tango, tango Je l'étais dans mon berceau Moi je suis tango, tango Je le serai jusqu'au tombeau Moi je suis tango, tango Toutes les femmes sont des roseaux Moi je suis tango, tango Que je plie dans un sanglot J'aime Dire "je vous aime" Même Si c'est un blasphème J'aime dire "Je t'aimerai toujours" Même si Ça ne dure qu'un jour Même si Je n'ai jamais eu d'humour, Il ne m'en faut pas Pour te faire l'amour, Je te serai Toujours fidèle Comme je le suis À Carlos Gardel

Naître demain, renaître hier,

27 Feb 2011 3 3 706
Dans un corps vide entrer mon âme, Tout à coup être une autre femme Et que Juliette Noureddine En l'une ou l'autre s'enracine. Élire parmi les éminentes Celle qui me ferait frissonnante, Parmi toutes celles qui surent s'ébattre, Qui surent aimer, qui surent se battre, Mes soeurs innées, mes philippines, Mes savantes et mes bécassines Julie, Juliette ou bien Justine, Toutes mes rimes féminines Clara Zetkin, Anaïs Nin Ou Garbo dans La Reine Christine Sur le céleste carrousel, Choisir entre ces demoiselles Camille Claudel, Mam'zelle Chanel Ou l'enragée Louise Michel Vivre encore colombe ou rapace, Écrire, chanter ou faire des passes Margot Duras, Maria Callas Ou bien Kiki de Montparnasse Naître demain, renaître hier, En marche avant, en marche arrière, M'incarner dans ces divergences Ces beautés, ces intelligences Et jouir du bienheureux trépas Pour dans leurs pas, mettre mes pas Musidora, La Pavlova Ou mon aïeule, la grande gueule Thérésa Que j'en aie l'esprit ou l'aspect Ou bien même les deux s'il vous plaît Juliette Drouet, La Signoret Ou la grande Billie Holiday Tous voiles dehors ou en chantant, Avec l'une d'elles me révoltant Flora Tristan, Yvonne Printemps Ou la farouche Isadora Duncan Pour toute arme ayant leur fierté Et pour amante la liberté Les soeurs Brontë, Louise Labé Ou Lou-Andréas Salomé Même s'il faut en payer le prix, Être la fleur être le fruit, Être Alice Guy, être Arletty, Marie Dubas, Marie Curie Mais s'il vous plaît, point de naissance, De jeunesse, ni d'adolescence, Épargnez-moi la chambre rose, Soyez bonne, ô métempsycose Permettez à votre Juliette De ne point mûrir en minette Mais en Colette, en Mistinguett Ou pourquoi pas Madame de Lafayette Mettez-moi, je vous le demande Instamment, dans la cour des grandes Judy Garland, Barbra Streisand Ou cette bonne dame de George Sand Placez-moi du côté du coeur, Côté talent, côté bonheur Loïe Fuller, Dottie Parker Ou sainte Joséphine Baker Oui tout de suite les feux de la gloire, Les feux de la rampe et de l'Histoire La Yourcenar, Sarah Bernhardt Ou la très sage Simone de Beauvoir Une voix d'argent au fond d'un port, Une plume d'acier ou un coeur d'or La Solidor, Christiane Rochefort Ou Marceline Desbordes-Valmore Les belles sans peur et sans marmaille Toutes nues au fort de la mitraille Sylvia Bataille, Anna de Noailles Camarade Alexandra Kollontaï Et les agitatrices de bouges Brandissant l'espoir et la gouge Olympe de Gouges, Rosa-la-Rouge Et la vieille Germaine de Montrouge La lignée des dominatrices, Ladies, mesdames, doñas ou misses Comme Cariathys ou Leda Gys, Angela et Bette Davis Le train du diable et ses diablesses, Les vénéneuses et les tigresses Lola Montès, Gina Manès Et l'empoisonneuse Borgia Lucrèce Enfin j'ai, pour être sincère, Du goût pour les belles harengères Yvette Guilbert, Claire Bretécher, J'irais même jusqu'à Anne Sinclair Mais si tant de souhaits vous chagrinent, S'il est contraire à la doctrine De viser haut dans les karmas, Alors faites dans l'anonymat. En attendant que tout bascule, Que Satan ne me congratule Ou que les anges me fassent la fête, Permettez une ultime requête Faites-la renaître votre frangine En n'importe qui, en fille d'usine, En fille de rien ou de cuisine, En Croate ou en Maghrébine, En Éponine, en Clémentine, En Malka Malika ou Marilyn Et si votre astrale cuisine Par hasard ne le détermine J'accepterai par discipline De revenir en cabotine, En libertine, en gourgandine, Tiens, en Juliette Noureddine ! PAS ANNE SAINT CLAIR!!!!!!

Ouvre les yeux Et commence ta nouvelle vie

09 Oct 2010 2 459
DA pesar la muerte En fin yo te encontre Eres bien real ? O eres el fruto de mis pensamientos ? [Sophia :] Me quieres tanto Pero amor, yo no soy mas Yo no soy que el sueño Que tu querias tener vivo [Cesar :] Escribo las lineas de un libro Que ya esta terminado Por quien querer vivir Si no es la realidad [Sophia :] Abre los ojos Pon fin a tu agonia Abre los ojos Y empieza tu nueva vida Cesar : ] Malgrè la mort Enfin je te rencontre Es-tu bien réelle ? Ou es-tu le fruit de mes pensées ? [Sophia : ] Tu m'aimes tant Mais amour, moi je ne suis plus Moi je ne suis qu'un rêve Que tu aimerais avoir vivant [Cesar : ] J'écris les lignes d'un livre Puisque que c'est fini Pour qui vouloir vivre Si ce n'est pas réel [Sophia : ] Ouvre les yeux Pour donner fin à ton agonie Ouvre les yeux Et commence ta nouvelle vie

Faire un tour de l'autre côté

28 Apr 2011 2 1 649
Découvrez Alain Bashung !Il voyage en solitaire Et nul ne l'oblige à se taire. Il chante la terre. Il chante la terre Et c'est une vie sans mystère Qui se passe de commentaires. Pendant des journées entières, Il chante la terre. Mais il est seul. Un jour, L'amour L'a quitté, s'en est allé Faire un tour de l'autre côté D'une ville où y'avait pas de place Pour se garer. Il voyage en solitaire Et nul ne l'oblige à se taire. Il sait ce qu'il a à faire. Il chante la terre. Il reste le seul volontaire Et, puisqu'il n'a plus rien à faire, Plus fort qu'un armée entière, Il chante la terre Mais il est seul. Un jour, L'amour L'a quitté, s'en est allé Faire un tour de l'autre côté D'une ville où y'avait pas de place Pour se garer Et voilà le miracle en somme, C'est lorsque sa chanson est bonne, Car c'est pour la joie qu'elle lui donne Qu'il chante la terre.

transparence

Des rouges éclatants, des soleils éclatés.........…

10 Mar 2011 4 3 333
Pour ne plus, jamais plus, vous parler de la pluie, Plus jamais du ciel lourd, jamais des matins gris, Je suis sortie des brumes et je me suis enfuie, Sous des ciels plus légers, pays de paradis, Oh, que j'aurais voulu vous ramener ce soir, Des mers en furie, des musiques barbares, Des chants heureux, des rires qui résonnent bizarres, Et vous feraient le bruit d'un heureux tintamarre, Des coquillages blancs et des cailloux salés, Qui roulent sous les vagues, mille fois ramenés, Des rouges éclatants, des soleils éclatés, Dont le feu brûlerait d'éternels étés, Mais j'ai tout essayé, J'ai fait semblant de croire, Et je reviens de loin, Et mon soleil est noir, Mais j'ai tout essayé, Et vous pouvez me croire, Je reviens fatiguée, Et j'ai le désespoir, Légère, si légère, j'allais court vêtue, Je faisais mon affaire du premier venu, Et c'était le repos, l'heure de nonchalance, A bouche que veux-tu, et j'entrais dans la danse, J'ai appris le banjo sur des airs de guitare, J'ai frissonné du dos, j'ai oublié Mozart, Enfin j'allais pouvoir enfin vous revenir, Avec l'œil alangui, vague de souvenirs, Et j'étais l'ouragan et la rage de vivre, Et j'étais le torrent et la force de vivre, J'ai aimé, j'ai brûlé, rattrapé mon retard, Que la vie était belle et folle mon histoire, Mais la terre s'est ouverte, Là-bas, quelque part, Mais la terre s'est ouverte, Et le soleil est noir, Des hommes sont murés, Tout là-bas, quelque part, Les hommes sont murés, Et c'est le désespoir, J'ai conjuré le sort, j'ai recherché l'oubli, J'ai refusé la mort, j'ai rejeté l'ennui, Et j'ai serré les poings pour m'ordonner de croire, Que la vie était belle, fascinant le hasard, Qui me menait ici, ailleurs ou autre part, Où la fleur était rouge, où le sable était blond, Où le bruit de la mer était une chanson, Oui, le bruit de la mer était une chanson, Mais un enfant est mort, Là-bas, quelque part, Mais un enfant est mort, Et le soleil est noir, J'entends le glas qui sonne, Tout là-bas, quelque part, J'entends le glas sonner, Et c'est le désespoir, Je ne ramène rien, je suis écartelée, Je vous reviens ce soir, le cœur égratigné, Car, de les regarder, de les entendre vivre, Avec eux j'ai eu mal, avec aux j'étais ivre, Je ne ramène rien, je reviens solitaire, Du bout de ce voyage au-delà des frontières, Est-il un coin de terre où rien ne se déchire, Et que faut-il donc faire, pouvez-vous me le dire, S'il faut aller plus loin pour effacer vos larmes, Et si je pouvais, seule, faire taire les armes, Je jure que, demain, je reprends l'aventure, Pour que cessent à jamais toutes ces déchirures, Je veux bien essayer, Et je veux bien y croire, Mais je suis fatiguée, Et mon soleil est noir, Pardon de vous le dire, Mais je reviens ce soir, Le cœur égratigné, Et j'ai le désespoir, Le cœur égratigné, Et j'ai le désespoir..

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