Nouveau
Folder: Créations
nouveautés
froissée
La grand voile
|
|
|
|
Et si tu crois que j'ai eu peur
C'est faux
Je donne des vacances à mon coeur
Un peu de repos
Et si tu crois que j'ai eu tort
Attends
Respire un peu le souffle d'or
Qui me pousse en avant
Et
Fais comme si j'avais pris la mer
J'ai sorti la grand voile
Et j'ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J'ai trouvé mon étoile
Je l'ai suivie un instant
(Sous le vent)
Et si tu crois que c'est fini
Jamais
C'est juste une pause un répit
Après les dangers
Et si tu crois que je t'oublie
Écoute
Ouvre ton corps aux vents de la nuit
Ferme les yeux
Et
Fais comme si j'avais pris la mer
J'ai sorti la grand voile
Et j'ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J'ai trouvé mon étoile
Je l'ai suivie un instant
(Sous le vent)
Et si tu crois que c'est fini
Jamais
C'est juste une pause un répit
Après les dangers
Fais comme si j'avais pris la mer
J'ai sorti la grand voile
Et j'ai glissé sous le vent
(j'ai glissé sous le vent)
Fais comme si je quittais la terre
J'ai trouvé mon étoile
Je l'ai suivie un instant
Fais comme si j'avais pris la mer
J'ai sorti la grand voile
Et j'ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J'ai trouvé mon étoile
Je l'ai suivie un instant
Sous le vent
Sous le vent
Au dieu que nos amour sont belles
|
|
|
|
S'aimer à effacer le temps
Mêler le sel avec le sang
Et ne plus jamais en finir
Forcer l'envie pour le plaisir
Il y a l'amour et l'amour fou
Celui du corps par dessus tout
Celui qui se donne et se prend
Qui se libère quand il se rend
Et puis après
Aller encore plus loin
Et puis après
Se souvenir de rien
S'aimer au dessus du désir
Et tout au bout vouloir mourrir
Et puis après
Je n'en sais rien
Choisir de n'plus jamais dormir
Forcer son corps à en souffrir
Et puis s'effondrer dans nos bras
Et tout refaire, encore une fois
Au dieu que nos amour sont belles
Un ciel plus profond que le ciel
Un nuit sans lune, firmament
Monter et s'y noyer dedans
Et puis après
Plus loin encore plus loin
Et puis après
A s'en briser les reins
S'aimer au delà du plaisir
Forcer l'envie pour en finir
Et puis après
Et puis après
On se sépare enfin
Et puis après
On n'se souvient de rien
S'aimer à effacer le temps
Mêler le sel avec le sang
Et puis après
Je n'en sais rien
Nous verrons bien
Et puis après
Lueur d'espoir
|
|
|
|
Petit homme qui vivait d'espoir
Rencontra sur la butte un soir
Femme-enfant de grande beauté
Fille-fleur aux souliers crottés.
Aussitôt son coeur a bondi
S'est senti l'âme d'un bandit
Y avait du bonheur à ravir
A une fill' belle à ravir
L'aborde et lui dit : "Bonsoir...
Je suis l'homm' le plus rich' d'espoir
J'en ai trop, j'en ai bien pour deux
Et de vous je suis amoureux
J'ai l'espoir de toujours vous voir
J'ai l'espoir d'bientôt vous avoir
J'ai l'espoir de mettre à vos pieds
Les richesses du monde entier.
A pris ses plus jolis espoirs
Les a mis dans un grand mouchoir
A la belle il les a donnés
Mais la belle les a piétinés.
Elle a dit : "le truc de l'espoir
On m'l'a déjà fait, pas d'histoires
Offre-moi des réalités
Sinon sur moi faut pas compter".
Petit homm' qui vivait d'espoir
A pleuré dans son grand mouchoir
A pleuré tout ce qu'il savait
Et aussi ce qu'il ignorait
Est monté sur la tour Eiffel
Et s'est élancé vers le ciel
Est retombé sur la chaussée
Son sang a tout éclaboussé.
Les passants, de sang tout tachés
Sont allés se faire détacher
Du moment qu'y a des teinturiers
Faut bien les faire travailler.
Je l'entends qui me guide Le chant des druides Mon…
|
|
|
|
On n'a pas pris la peine
De se rassembler un peu
Avant que le temps prenne
Nos envies et nos voeux
Les images, les querelles
Du passé rancunier
Ont forgé nos armures
Nos coeurs se sont scellés
Rester seul dans son coin
Nos démons animés
Perdus dans nos dessins
Sans couleur, gris foncé
On aurait pu choisir
Le pardon, essayer
Une autre histoire d'avenir
Que de vouloir oublier
Prenons-nous la main
Le long de la route
Choisissons nos destins
Sans plus aucun doute
J'ai foi et ce n'est rien
Qu'une question d'écoute
D'ouvrir grand nos petites mains
Coûte que coûte
On n'a pas pris la peine
De se parler de nous
Nos fiertés tout devant
Sans pouvoir se mettre à genoux
Dans nos yeux transparents
Le mensonge sur nos dents
Impossible de le nier
Tout le corps révélé
Prenons-nous la main
Le long de la route
Choisissons nos destins
Sans plus aucun doute
J'ai foi et ce n'est rien
Qu'une question d'écoute
D'ouvrir grand nos petites mains
Coûte que coûte
Prenons-nous la main
Le long de la route
Essaye, vivre la vie
Glisser sans retenir
Et les mots ne sont que des mots
Pas les plus importants
On y met nos sens propres
Qui changent au gré des gens
C'est con, ce qu'on peut être con
A se cacher de soi même
C'est con, ce qu'on peut être con
Car l'autre n'est que le reflet de ce qu'on se met à couvert
Si nos je t'aime à l'entrée
Ne veulent pas nous figer
C'est le début de nos rêves
Qui tendent à se confirmer
C'est con, ce qu'on peut être con
A se cacher de soi-même
C'est con, ce qu'on peut être con
Car l'autre n'est que le reflet de ce qu'on se met à couvert
C'est con, ce qu'on peut être con
A se cacher de soi même
Que je plie dans un sanglot
|
|
|
|
!
Moi je suis tango, tango
J'en fais toujours un peu trop
Moi je suis tango, tango
Je ne connais que des rimes en "o"
Moi je suis tango, tango
J'ai cette musique dans la peau
Moi je suis tango, tango
Elle me glace jusqu'aux os
Moi je suis tango, tango
Je l'étais dans mon berceau
Moi je suis tango, tango
Je le serai jusqu'au tombeau
Moi je suis tango, tango
Toutes les femmes sont des roseaux
Moi je suis tango, tango
Que je plie dans un sanglot
J'aime
Dire "je vous aime"
Même
Si c'est un blasphème
J'aime dire
"Je t'aimerai toujours"
Même si
Ça ne dure qu'un jour
Même si
Je n'ai jamais eu d'humour,
Il ne m'en faut pas
Pour te faire l'amour,
Je te serai
Toujours fidèle
Comme je le suis
À Carlos Gardel
Naître demain, renaître hier,
|
|
|
|
Dans un corps vide entrer mon âme,
Tout à coup être une autre femme
Et que Juliette Noureddine
En l'une ou l'autre s'enracine.
Élire parmi les éminentes
Celle qui me ferait frissonnante,
Parmi toutes celles qui surent s'ébattre,
Qui surent aimer, qui surent se battre,
Mes soeurs innées, mes philippines,
Mes savantes et mes bécassines
Julie, Juliette ou bien Justine,
Toutes mes rimes féminines
Clara Zetkin, Anaïs Nin
Ou Garbo dans La Reine Christine
Sur le céleste carrousel,
Choisir entre ces demoiselles
Camille Claudel, Mam'zelle Chanel
Ou l'enragée Louise Michel
Vivre encore colombe ou rapace,
Écrire, chanter ou faire des passes
Margot Duras, Maria Callas
Ou bien Kiki de Montparnasse
Naître demain, renaître hier,
En marche avant, en marche arrière,
M'incarner dans ces divergences
Ces beautés, ces intelligences
Et jouir du bienheureux trépas
Pour dans leurs pas, mettre mes pas
Musidora, La Pavlova
Ou mon aïeule, la grande gueule Thérésa
Que j'en aie l'esprit ou l'aspect
Ou bien même les deux s'il vous plaît
Juliette Drouet, La Signoret
Ou la grande Billie Holiday
Tous voiles dehors ou en chantant,
Avec l'une d'elles me révoltant
Flora Tristan, Yvonne Printemps
Ou la farouche Isadora Duncan
Pour toute arme ayant leur fierté
Et pour amante la liberté
Les soeurs Brontë, Louise Labé
Ou Lou-Andréas Salomé
Même s'il faut en payer le prix,
Être la fleur être le fruit,
Être Alice Guy, être Arletty,
Marie Dubas, Marie Curie
Mais s'il vous plaît, point de naissance,
De jeunesse, ni d'adolescence,
Épargnez-moi la chambre rose,
Soyez bonne, ô métempsycose
Permettez à votre Juliette
De ne point mûrir en minette
Mais en Colette, en Mistinguett
Ou pourquoi pas Madame de Lafayette
Mettez-moi, je vous le demande
Instamment, dans la cour des grandes
Judy Garland, Barbra Streisand
Ou cette bonne dame de George Sand
Placez-moi du côté du coeur,
Côté talent, côté bonheur
Loïe Fuller, Dottie Parker
Ou sainte Joséphine Baker
Oui tout de suite les feux de la gloire,
Les feux de la rampe et de l'Histoire
La Yourcenar, Sarah Bernhardt
Ou la très sage Simone de Beauvoir
Une voix d'argent au fond d'un port,
Une plume d'acier ou un coeur d'or
La Solidor, Christiane Rochefort
Ou Marceline Desbordes-Valmore
Les belles sans peur et sans marmaille
Toutes nues au fort de la mitraille
Sylvia Bataille, Anna de Noailles
Camarade Alexandra Kollontaï
Et les agitatrices de bouges
Brandissant l'espoir et la gouge
Olympe de Gouges, Rosa-la-Rouge
Et la vieille Germaine de Montrouge
La lignée des dominatrices,
Ladies, mesdames, doñas ou misses
Comme Cariathys ou Leda Gys,
Angela et Bette Davis
Le train du diable et ses diablesses,
Les vénéneuses et les tigresses
Lola Montès, Gina Manès
Et l'empoisonneuse Borgia Lucrèce
Enfin j'ai, pour être sincère,
Du goût pour les belles harengères
Yvette Guilbert, Claire Bretécher,
J'irais même jusqu'à Anne Sinclair
Mais si tant de souhaits vous chagrinent,
S'il est contraire à la doctrine
De viser haut dans les karmas,
Alors faites dans l'anonymat.
En attendant que tout bascule,
Que Satan ne me congratule
Ou que les anges me fassent la fête,
Permettez une ultime requête
Faites-la renaître votre frangine
En n'importe qui, en fille d'usine,
En fille de rien ou de cuisine,
En Croate ou en Maghrébine,
En Éponine, en Clémentine,
En Malka Malika ou Marilyn
Et si votre astrale cuisine
Par hasard ne le détermine
J'accepterai par discipline
De revenir en cabotine,
En libertine, en gourgandine,
Tiens, en Juliette Noureddine !
PAS ANNE SAINT CLAIR!!!!!!
Ouvre les yeux Et commence ta nouvelle vie
|
|
|
DA pesar la muerte
En fin yo te encontre
Eres bien real ?
O eres el fruto de mis pensamientos ?
[Sophia :]
Me quieres tanto
Pero amor, yo no soy mas
Yo no soy que el sueño
Que tu querias tener vivo
[Cesar :]
Escribo las lineas de un libro
Que ya esta terminado
Por quien querer vivir
Si no es la realidad
[Sophia :]
Abre los ojos
Pon fin a tu agonia
Abre los ojos
Y empieza tu nueva vida
Cesar : ]
Malgrè la mort
Enfin je te rencontre
Es-tu bien réelle ?
Ou es-tu le fruit de mes pensées ?
[Sophia : ]
Tu m'aimes tant
Mais amour, moi je ne suis plus
Moi je ne suis qu'un rêve
Que tu aimerais avoir vivant
[Cesar : ]
J'écris les lignes d'un livre
Puisque que c'est fini
Pour qui vouloir vivre
Si ce n'est pas réel
[Sophia : ]
Ouvre les yeux
Pour donner fin à ton agonie
Ouvre les yeux
Et commence ta nouvelle vie
Faire un tour de l'autre côté
|
|
|
|
Découvrez Alain Bashung !Il voyage en solitaire
Et nul ne l'oblige à se taire.
Il chante la terre.
Il chante la terre
Et c'est une vie sans mystère
Qui se passe de commentaires.
Pendant des journées entières,
Il chante la terre.
Mais il est seul.
Un jour,
L'amour
L'a quitté, s'en est allé
Faire un tour de l'autre côté
D'une ville où y'avait pas de place
Pour se garer.
Il voyage en solitaire
Et nul ne l'oblige à se taire.
Il sait ce qu'il a à faire.
Il chante la terre.
Il reste le seul volontaire
Et, puisqu'il n'a plus rien à faire,
Plus fort qu'un armée entière,
Il chante la terre
Mais il est seul.
Un jour,
L'amour
L'a quitté, s'en est allé
Faire un tour de l'autre côté
D'une ville où y'avait pas de place
Pour se garer
Et voilà le miracle en somme,
C'est lorsque sa chanson est bonne,
Car c'est pour la joie qu'elle lui donne
Qu'il chante la terre.
transparence
|
|
Des rouges éclatants, des soleils éclatés.........…
|
|
|
|
Pour ne plus, jamais plus, vous parler de la pluie,
Plus jamais du ciel lourd, jamais des matins gris,
Je suis sortie des brumes et je me suis enfuie,
Sous des ciels plus légers, pays de paradis,
Oh, que j'aurais voulu vous ramener ce soir,
Des mers en furie, des musiques barbares,
Des chants heureux, des rires qui résonnent bizarres,
Et vous feraient le bruit d'un heureux tintamarre,
Des coquillages blancs et des cailloux salés,
Qui roulent sous les vagues, mille fois ramenés,
Des rouges éclatants, des soleils éclatés,
Dont le feu brûlerait d'éternels étés,
Mais j'ai tout essayé,
J'ai fait semblant de croire,
Et je reviens de loin,
Et mon soleil est noir,
Mais j'ai tout essayé,
Et vous pouvez me croire,
Je reviens fatiguée,
Et j'ai le désespoir,
Légère, si légère, j'allais court vêtue,
Je faisais mon affaire du premier venu,
Et c'était le repos, l'heure de nonchalance,
A bouche que veux-tu, et j'entrais dans la danse,
J'ai appris le banjo sur des airs de guitare,
J'ai frissonné du dos, j'ai oublié Mozart,
Enfin j'allais pouvoir enfin vous revenir,
Avec l'œil alangui, vague de souvenirs,
Et j'étais l'ouragan et la rage de vivre,
Et j'étais le torrent et la force de vivre,
J'ai aimé, j'ai brûlé, rattrapé mon retard,
Que la vie était belle et folle mon histoire,
Mais la terre s'est ouverte,
Là-bas, quelque part,
Mais la terre s'est ouverte,
Et le soleil est noir,
Des hommes sont murés,
Tout là-bas, quelque part,
Les hommes sont murés,
Et c'est le désespoir,
J'ai conjuré le sort, j'ai recherché l'oubli,
J'ai refusé la mort, j'ai rejeté l'ennui,
Et j'ai serré les poings pour m'ordonner de croire,
Que la vie était belle, fascinant le hasard,
Qui me menait ici, ailleurs ou autre part,
Où la fleur était rouge, où le sable était blond,
Où le bruit de la mer était une chanson,
Oui, le bruit de la mer était une chanson,
Mais un enfant est mort,
Là-bas, quelque part,
Mais un enfant est mort,
Et le soleil est noir,
J'entends le glas qui sonne,
Tout là-bas, quelque part,
J'entends le glas sonner,
Et c'est le désespoir,
Je ne ramène rien, je suis écartelée,
Je vous reviens ce soir, le cœur égratigné,
Car, de les regarder, de les entendre vivre,
Avec eux j'ai eu mal, avec aux j'étais ivre,
Je ne ramène rien, je reviens solitaire,
Du bout de ce voyage au-delà des frontières,
Est-il un coin de terre où rien ne se déchire,
Et que faut-il donc faire, pouvez-vous me le dire,
S'il faut aller plus loin pour effacer vos larmes,
Et si je pouvais, seule, faire taire les armes,
Je jure que, demain, je reprends l'aventure,
Pour que cessent à jamais toutes ces déchirures,
Je veux bien essayer,
Et je veux bien y croire,
Mais je suis fatiguée,
Et mon soleil est noir,
Pardon de vous le dire,
Mais je reviens ce soir,
Le cœur égratigné,
Et j'ai le désespoir,
Le cœur égratigné,
Et j'ai le désespoir..
Jump to top
RSS feed- Latest items - Subscribe to the latest items added to this album
- ipernity © 2007-2024
- Help & Contact
|
Club news
|
About ipernity
|
History |
ipernity Club & Prices |
Guide of good conduct
Donate | Group guidelines | Privacy policy | Terms of use | Statutes | In memoria -
Facebook
Twitter