Suspendue à ton souffle un instant,

D’une soyeuse rêverie, j’effleure ton cou

De mes lèvres frémissantes, par à coups.

Un froissement au silence, désir

Dans le courant câlin de nos soupirs.

Sous tes mains, je m’abandonne au plaisir.

Une infinie tendresse de tes yeux rayonne.

Au parfum de ta peau, je frissonne.

De tous ces frôlements, tu deviens morsure

Et mon émoi grandit et perdure.

L’élixir de ta bouche, doux breuvage

Aux baisers divins et sauvages

M’emporte loin vers d’autres rivages.

Euphorie de nos heures en mille bonheurs…

(c)Valériane