L’ombre a sacré sa douce poésie

Et son cœur l’a pleurée, divine causerie.

Des sanglots ont secoué l’infini de sa vie,

Ses pleurs sont apaisés et elle crie dans la nuit.



Dans quelle vallée de larmes ont-ils été versés ?

Qu’elle ne peut s’empêcher de les laisser couler.

Blottie dans le sein chaud de ta vesprée,

Elle rêve à des bonheurs inespérés.




Que s’enfuit de ses lèvres l’amour voilé

Elle verra s’allumer au firmament l’étoile du berger.

S’endormir dans ses yeux, verte immensité

Sur l’aile d’un ange qui l’aura bercée.



Se tournant vers hier pour y voir le passé,
Elle ressent un désarroi qu’elle ne peut révéler.

Dans les songes, les limites sont celles que l’on a figées,

Profondeurs lointaines où se perd l’éternité…

(c)Valeriane