Il est parfois des pensées chagrines

Qui portent à nos fronts des humeurs assassines.

Les poètes ont toujours eu les pieds nus,

Le regard dans les étoiles et dans les nues,

Les poches percées, leur pantalon troué.

Ils n’ont jamais fait fortune

Pourtant leurs vers valent quelques tunes.

De leur cœur coule la poésie ardente

Qui les enflamme et vous enchante.

Si leur plume court sur le parchemin de la vie,

C’est pour en tirer l’essence même de leurs cris.

De leurs écrits, la voix des anges

Guide leur vérité qui dérange.

A l’encre de leurs mots devenus fardeaux,

Ils dessinent encore des mondes nouveaux…

Aussi légers que des chants d’oiseaux…

(c)Valériane