Bien plus tard (je devais enseigner depuis six ou sept ans), c'est cette fois un cousin (famille je vous aime...) qui y allait de son laïus sur les instits. Pas méchamment, hein, il me demandait ce que je faisais (oui, c'est un cousin que je ne vois qu'aux enterrements), et me parlait d'une ancienne collègue à lui qui était "devenue instit... Mais alors, tiens-toi bien : à mi-temps !..." Avec un air entendu, "non mais franchement... INSTIT... à MI-TEMPS !" Essayant de l'amener à approfondir sa réflexion, il a fini par me dire "Franchement, autant ne pas travailler du tout, quoi... Avec toutes les vacances, les mercredis et compagnie..."
J'ai essayé tant bien que mal de défendre ma profession, lui soutenant que c'est quand même du travail, qu'on n'a JAMAIS ces fameuses 16 semaines de vacances, que c'est un boulot de dingue qu'on a du mal à lâcher, qu'on y pense très souvent (pour ne pas dire tout le temps), qu'à côté des 24 heures avec la classe on en a je ne sais combien de préparation, corrections, réflexion sur les projets à réaliser... Mais impossible de lui faire admettre ces arguments. "Oui, enfin pour 90% des instits il y a juste à refaire le même programme chaque année, quand même... Je le sais, hein, j'ai donné des cours à la fac". J'ai bien tenté de le convaincre qu'instit ce n'est justement PAS prof à la fac (et encore, je ne sais pas ce que c'est, être prof à la fac), que les enfants sont différents chaque année, de même que les projets, et que, ayant travaillé dans un certain nombre d'écoles, j'étais en capacité d'affirmer que la très grande majorité des instits continue à beaucoup travailler, même après vingt ans de carrière. "Oui, enfin, beaucoup... Tout est relatif"... avait-il fini par conclure.
Cette conversation m'a vraiment marquée. J'ai ressenti de l'injustice, de la colère, et de l'impuissance. Parce qu'effectivement, je n'étais pas capable de dire combien c'était, "beaucoup". Tout cela a mûri, et l'année dernière j'ai décidé de les compter, ces heures. Juste pour savoir. Juste pour avoir, la prochaine fois qu'une conversation de ce type me tomberait dessus, de vrais arguments, avec des chiffres. Alors j'ai noté, chaque jour, entre le 1er septembre 2012 et le 31 août 2013, le nombre d'heures que j'ai passées à travailler pour l'école : non seulement les heures face à mes élèves, mais aussi la préparation à la maison, les photocopies, les réunions, les conférences pédagogiques, les rendez-vous avec les parents, le temps passé à aller chercher tel matériel à la bibliothèque, tel autre au centre de ressources EPS... Tout ce travail invisible, qui se fait le soir, qui se fait le week-end, qui se fait pendant ces fameuses "vacances". Parce que quand dans d'autres métiers on laisse son travail sur son lieu de travail, dans celui d'instit on en emporte toujours un peu avec soi, partout, et ça envahit bien souvent sa famille... qui n'en demandait pas tant. Et qui aurait peut-être aimé qu'on ait moins de vacances, mais qu'on soit totalement disponible pendant celles-ci.
Bref, j'ai fait le compte. Sur le total de l'année, j'ai donc travaillé 2 125 heures. Ce qui ne vous éclaire pas des masses, j'en conviens. J'ai donc ôté les 5 semaines de congés de Monsieur-tout-le-monde, et divisé par les 47 semaines restantes. Ce qui me fait un total de 45 heures par semaine (un poil plus, mais je vous fais grâce des chiffres après la virgule).
Voilà, maintenant je le sais : j'ai travaillé en moyenne 45 heures par semaine, en comptant mes soi-disant vacances. Ce qui, vous vous en doutez, fait qu'il y a eu souvent des semaines de classe où j'en faisais plus de 50. D'accord j'avais pas mal de boulot car 4 niveaux dans ma classe, mais j'enseignais quand même depuis neuf ans. On ne peut pas mettre ça sur le compte d'un débarquement tout frais dans le métier.
Maintenant que ce constat est fait : "Et alors ? Qu'est-ce que tu veux ?" me demanderez-vous. Oh trois fois rien. Même pas une augmentation de salaire, voyez-vous, (bien que je ne pense pas avoir à rougir de mes 1 685 euros mensuels au vu de mes horaires). Mais même pas. Parce qu'en fait, JE NE ME PLAINS PAS ! J'y passe un temps de dingue, je vois bien que parfois ça empiète sur ma vie familiale, mais (c'est fou) J'AIME mon métier. Profondément. Je me sens chanceuse de pouvoir exercer un métier qui me passionne, et je sais surtout que ce n'est pas donné à tout le monde.
Alors la seule chose que j'aimerais, c'est que le message passe : que celui qui a lu ce texte puisse en parler autour de lui quand il assiste à une conversation sur ces fonctionnaires qui ne foutent rien, sur ces instits qui ne savent pas ce que c'est que le vrai travail de la France qui se lève tôt, sur leurs 16 semaines de vacances par an. Pas qu'on me plaigne, juste qu'on me comprenne. Parce que je crois que si on savait ce que vivent les autres, on serait vachement moins cons. Et le monde irait mieux.
Ça vous fera peut-être rigoler, mais oui, je crois que ça peut commencer par là, la paix dans le monde : connaître, comprendre et respecter. Dans un monde où on a tendance à croire qu'il faudrait marcher sur les autres pour atteindre le haut du panier, moi je crois qu'on ferait mieux de faire de la place pour tout le monde. Et surtout d'essayer de connaître pour réunir, au lieu de rester dans son ignorance et diviser.
Je l'avais pourtant écrit en capitales, le fait que je ne me plains pas de ces heures ni de ce salaire et que j'aime mon métier... Relis donc les deux derniers paragraphes. Mon idée ce n'est pas de rentrer dans un affrontement des différents corps de métier, c'est de m'intéresser aux autres et de savoir ce qu'ils vivent. Si tu as envie de nous expliquer ce que c'est, être cuisinier, ce sera avec plaisir que je te lirai.
Roland Platteau has replied to Linsayon n'est pas aŭ USA et l'Euro n'est pas le dollar !!
Il y a 4 jours, le matin de la rentrée, un papa est arrivé pour dire comme ça sans préambule à l'instit de sa fille, qui est en CP, qu'elle serait absente une semaine en septembre parce qu'ils partaient en vacances. Lorsque l'instit lui a dit qu'il lui faudrait envoyer une lettre à l'inspection académique pour faire part de cette absence (parce que l'obligation scolaire existe et que c'est juste comme ça, c'est la démarche à faire pour une absence de ce type), le papa énervé lui a répondu "oui bin moi j'ai pas des vacances de fonctionnaire".
Alors voilà pourquoi j'ai compté. Parce que j'en ai eu marre des "c'est bien pour une femme", des "c'est quand même un super métier avec plein de vacances", des blagues de tonton Roger aux repas de famille et des couvertures de certains magazines qui reviennent régulièrement. Je n'entends jamais de blagues ni de réflexions sur les boulangers, les caissières, les infirmières ou les garagistes qui se la couleraient douce. Alors je ne vois pas pourquoi je devrais en entendre sur les instits sans avoir envie de réagir.
Dans les autres fainéants pointés du doigt régulièrement par les médias, il y a aussi par exemple les intermittents. Et pour avoir été instit trois ans dans un cirque (aventure dont le récit est le point de départ de ce blog, pour ceux que ça intéresserait de remonter dans les archives), j'ai bien vu que si, les intermittents, ils en font, des heures, et ils en ont aussi, des soucis. Mais ce sont des choses que je ne voyais pas avant, parce que je ne l'avais pas observé de l'intérieur. Ce que j'aimerais, c'est qu'on puisse connaître et donc comprendre de l'intérieur tout un tas de métier, qu'on sache ce que vivent les autres, parce qu'alors je suis certaine qu'on serait nettement moins cons avec eux.
Mais le problème là c'est qu'on repart dans des discussions de comparaison entre différents métiers... Alors peut-être que j'aurais dû l'écrire en vert fluo clignotant car les majuscules ne semblent pas avoir été suffisantes : JE NE ME PLAINS PAS DE MON METIER !!! Ni des horaires, ni du bruit, ni du salaire. Parce que je suis pleinement consciente que j'ai eu la chance de pouvoir choisir quelque chose qui me plait. Ce dont je me plains, en revanche, c'est de la non-reconnaissance de mon travail et des réflexions à la con que j'entends régulièrement. Au bout d'un moment, ça use. Et, je le redis, je n'ai jamais entendu quelqu'un estimer qu'un ouvrier avait un boulot de glandeur.
Je crois que le manque de considération est un gros problème dans notre société. Peut-être que si les ouvriers étaient mieux rémunérés, et qu'on n'estimait pas que c'est un boulot bon pour ceux qui ne savent rien faire d'autre, on avancerait, déjà. D'accord, ceci est un autre débat, mais ça me semble assez lié.
Plus d'explications sur un dimanche à 12 heures ? Avec plaisir. Le matin j'ai mis mon réveil vers 7h30 pour être devant mon ordinateur à 8h. J'ai travaillé jusqu'à 12h, oui oui, sans interruption. Nous en sommes à 4h. J'ai fait une pause entre midi et 13h pour manger, puis je me suis remise au boulot jusqu'à 18h. Nous en sommes à 7 heures. Petite pause pour goûter et s'aérer l'esprit de 18h à 18h30, puis boulot jusqu'à 23h30 ou minuit, avec sans doute une demi-heure au milieu pour aller préparer un plateau repas (mangé bien souvent devant l'ordinateur). Nous en sommes à 12h de travail. Bien heureusement tous mes dimanches ne ressemblent pas à ça, sinon je crois que je me flinguerais, en effet. Mais ça arrive.
La question des enfants est intéressante. Je n'en ai pas pour le moment. Mais oui, je considère mon conjoint comme ma famille, et en effet ça fait bien chier de passer tout son dimanche le nez sur son ordinateur et dans ses préparations alors qu'il fait beau et qu'on serait bien allé se promener avec lui. Et je vais même vous confier un petit secret, Nicolas : avoir des enfants m'angoisse en grande partie à cause de ça. Parce que je sais bien que ces petites choses ont besoin d'un tout petit peu d'attention, et que je me dis très régulièrement, quand j'ai l'impression de crouler sous le travail, de ne pas m'en sortir et d'y passer ma vie : "Je ne peux pas avoir d'enfants... Je n'y arriverai jamais, je n'aurai pas le temps". Bien sûr que les autres y arrivent, alors je me rassure en me disant que j'y arriverai aussi, et alors sans doute je ne passerai plus de dimanches à 12 heures de travail. On passera peut-être à 40 heures par semaine sur l'année ?...
Si le dimanche 6 janvier vous semble bien loin et que vous redoutez une mémoire défaillante, je peux vous donner un autre exemple de journée à 12 heures, Nicolas. Avant-hier : je suis arrivée à 8 heures à l'école, j'ai travaillé jusqu'à midi (et NON, désolée, je ne compte pas la récréation comme une pause : venez surveiller une récréation avec moi, régler les problèmes entre enfants tout en téléphonant à Orange parce qu'internet ne fonctionne toujours pas, gérer la répartition des vélos entre petits et grands, soigner celle qui est tombée, consoler le petit qui veut voir sa maman... ça vous semblera sans doute trivial (c'est vrai que les instits de maternelle ne font pas grand-chose à part changer des couches), mais j'estime que ça fait partie de mes heures de travail. Je n'appelle pas ça une "pause". Bref. Nous en sommes à 4 heures de travail. Le déjeuner est avalé en une demi-heure chrono, je retourne travailler jusqu'à 16h. Nous en sommes à 7h30. Je termine de préparer des choses en classe puis j'enchaîne deux réunions avec les parents. La deuxième se termine à 20h. Nous en sommes à 11h30 cumulées. Je rentre chez moi, mange un morceau avec mon compagnon puis retourne bosser, mais pas longtemps, une demi-heure, parce que je sature. Voilà, j'ai refait une journée de 12h. Alors oui, dieu merci je n'ai pas des journées comme ça tous les jours, mais ça arrive, et pas une seule fois dans l'année.
Et pardonnez-moi, mais quand vous osez dire "Il est fort probable que le mal être de beaucoup d'enseignants vis-à-vis de ces horaires (...) du fait qu'ils s'imaginaient avant d'y faire leur classe des horaires légers (qui sont il est vrai dans l'imaginaire collectif) et déchantent avec la réalité....", là oui, je le prends très mal. Je vous remercie pour la haute considération que vous avez vis à vis de notre métier et de nos engagements.
Maintenant que ça, c'est dit, ce serait bien qu'on essaie d'élever un peu le débat au-dessus du "je gagne ci, je gagne ça, je peux regarder mes mails au boulot ou pas". Il y a des avantages et des inconvénients quasiment partout, même si certains métiers ont clairement plus d'inconvénients que d'autres (et je ne parle PAS du mien, évidemment!). Ce serait bien d'arrêter de s'opposer les uns les autres et d'utiliser cette énergie à essayer de mieux vivre ensemble, non ?
Quant aux réflexions sur les instits par rapport aux profs... cela dénote quand même d'une profonde méconnaissance du métier. D'une, j'évite au maximum de corriger chez moi (pour que l'enfant comprenne ses erreurs, il est bon de corriger au maximum avec lui, on n'est pas à la fac, là ! ). Quant à la fatigue nerveuse et au stress moindres par rapport au collège ou lycée... bon, disons qu'on voit bien les gens qui n'ont pas mis les pieds dans une école depuis qu'ils y étaient élèves. Ce n'est pas horrible au point que ça puisse me faire renoncer au métier, car j'aime trop travailler avec les enfants, mais... je ne dirais pas que c'est de tout repos, non ! xD
Je crois que je viens de réaliser pourquoi j'aime travailler avec des enfants : tous les enfants ne sont pas formidables, certains sont chiants, ou fatigants, mais je n'ai pas encore rencontré un enfant vraiment con, c'est-à dire fermé, bourré de préjugés et clos à la discussion. Les enfants sont encore ouverts, curieux, intéressés par ce qui se passe autour d'eux. C'est que ça en prend, des années, pour devenir con.
Les préparations me prennent beaucoup de temps aussi car je n'ai pas cessé de changer d'école et de niveau depuis que j'ai eu mon concours. Sans doute que si j'étais un peu plus stabilisée dans une école cela améliorerait la situation (là on change à chaque fois d'organisation et surtout de ressources, type manuels, matériel disponible à l'école etc). Alors je ne ferais peut-être plus ces 45 heures par semaine (je l'espère en tout cas !), une fois encore c'est mon exemple personnel (sauf que ça fait 10 ans que je n'arrête pas de changer, donc ça peut prendre un certain temps avant d'avoir un poste fixe!)
Vous n'êtes pas le premier à parler de "ton professoral" venant des enseignants, du coup je dois vous dire que ça me fait bien réfléchir ! J'espère ne pas être de ceux qui ont ce ton-là... Il est vrai que les relations avec les parents ne sont pas toujours évidentes. Comme je l'ai dit dans un autre commentaire, j'ai compris rapidement que les bonnes relations avec les parents sont primordiales... pas facile de communiquer, dans un sens comme dans l'autre ! Il faut dire aussi que l'enseignant n'a plus du tout la même place qu'il y a quelques décennies, certainement aussi parce que la société a changé : nous sommes bien tombés de notre piédestal ! Ce qui n'est peut-être pas complètement un mal, je vous l'accorde ! Mais je ne suis pas sûre que ce soit uniquement de notre faute. La société évolue également, il y a maintenant d'autres sources de connaissances que l'école, comme internet, ce qui est très positif pour certaines choses... et un peu moins pour d'autres. On trouve tellement de tout qu'on peut penser ne plus avoir besoin de "professionnels", un peu comme les gens qui s'auto-diagnostiquent telle ou telle maladie parce qu'ils sont allés sur Doctissimo. Je pense qu'il y a aussi un côté beaucoup plus individualiste dans notre société, qui ne valorise pas autant qu'avant le groupe, la vie ensemble. Justement à la réunion de mon école tout à l'heure les parents de l'APE se désolaient du fait que, les années passant, ils soient de moins en moins pour porter à bout de bras leurs projets. On ne peut pas grand-chose contre cette évolution (qui, je le redis, n'a pas que des aspects négatifs), et je pense que le fossé se creuse entre l'école et les parents. C'est un équilibre très difficile à trouver : je crois que d'une façon générale l'école est plus ouverte aux parents qu'avant, mais que du coup certains enseignants freinent des quatre fers pour éviter que ça se transforme en ingérence et en remise en cause de leurs méthodes pédagogiques... Je l'ai vu à ma petite échelle avec ce billet de blog : en voulant ouvrir un peu la porte je me suis quand même pas mal retrouvée envahie de gens agressifs.
Après, pour ce qui est du fait de n'avoir jamais quitté l'école... je suis assez d'accord avec vous. Je suis vraiment très heureuse de vivre avec un compagnon qui ne travaille pas en lien avec l'enseignement, et qui plus est dans le privé (ce qui m'a aussi permis de comparer nos horaires... même si, tout comme je ne représente pas tous les enseignants, il ne représente pas non plus tous les salariés du privé). Je craindrais d'être trop déconnectée, sinon. Petite anecdote assez drôle de la première rencontre avec les parents des enfants dont je me suis occupée pendant trois ans, au sein d'un cirque. J'avais donc demandé une disponibilité auprès de l'Education Nationale, et c'est le cirque (structure privée, donc) qui m'employait. Bref, juste après cette première rencontre, j'en parlais à mon compagnon, et lui disais que j'avais trouvé ça pas évident : "Tu te rends compte, tu es devant les gens, et puis il faut que tu te vendes, que tu les convainques de te prendre..." Il a ri puis m'a dit "Euh... oui, ça, ça s'appelle un entretien d'embauche!" Il est vrai qu'à part pour des boulots d'étudiant, je n'en avais pas trop passé ! Je pense aussi que les collègues qui viennent d'ailleurs, et notamment du privé, sont en effet conscients d'un peu plus de choses. C'est toujours le risque de rester "entre soi", de toute façon, et davantage d'ouverture ne ferait pas de mal, je suis bien d'accord.
Après, quand vous me dites que vous n'avez pas besoin de vous justifier, on en revient au même problème : j'ai entendu à de nombreuses reprises des remarques désobligeantes sur les enseignants, mais je n'ai jamais entendu le même type de propos au sujet d'un libraire, pour reprendre votre exemple. Alors oui, je suis d'accord, il y a sans doute une partie de ces critiques qui peut nous être imputable, mais pas que. Je crois que l'évolution de la société, et notamment le fait que soient mis en avant de parfaits imbéciles à la plastique avantageuse ou au portefeuille très rempli ne nous aide pas non plus à porter le message de l'importance du savoir et du plaisir de sa propre construction intellectuelle.
Bon zut, moi qui voulait faire vite c'est loupé... Vous comprenez pourquoi je passe tant d'heures à travailler maintenant ?! xD
Cela dit, même si je ne suis peut-être pas une enseignante DE QUALITE, je vous rassure : compter ces heures ne m'en a pas demandé tant que ça... et si vous regardez un peu le reste de ce blog vous verrez que tout est matière à roman, pour moi : les Porta Potty du cirque dans lequel j'ai travaillé trois ans m'ont inspiré à elles seuls plusieurs chapitres, c'est pour dire...
Pour les parents d'élèves ne généralisons pas (ou bien je ne vaudrais pas mieux que ceux qui généralisent sur les enseignants, les artisans, les chefs d'entreprise et les intermittents du spectacle) : dans le lot, il y a quelques vrais emmerdeurs, mais il y a aussi des gens biens, intelligents, sympathiques, compréhensifs et conscients de ce que signifie être enseignant. Je finirai avec une phrase empruntée à ce grand philosophe qu'est Didier Super : "Y'en a des bien"...
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