Samedi a lieu un événement trèèès important, dont nous entendons parler depuis plus d'un mois : l'anniversaire de Luisa ! Marie et elle ont fait des courses hier, préparé la table, les boissons, les douceurs à manger... Une bien belle table qui n'a pas échappé aux yeux des enfants ! Comme vous pourrez le remarquer sur la photo suivante en regardant au fond, à gauche et à droite, l'événement était soumis à forte pression médiatique !

Nous fêtons d'ailleurs par la même occasion les anniversaires de deux cousins des Mugica : Fanny et Pierrot (enfin il me semble, pour Pierrot, j'avoue que je me mélange un peu dans les prénoms des cousins!).

Le chant est assuré par le trio de choc "Johanna-Bernard-Fred", accompagnés de leurs choristes.

Luisa sera (forcément!) couverte de cadeaux.

Elle recevra notamment deux cerceaux décorés à la Morallès pour devenir la reine du hula hoop : il faut dire qu'elle se défend déjà pas mal, non seulement avec un...

... mais même avec deux cerceaux !

Pour ma part, je lui ai offert un ruban multicolore, aussitôt squatté par Augustin :

Après cette petite fête nous retournons au camion, où Johanna et Fred répètent un peu leur tour de chant avant de partir à l'aventure au hasard des rues de Chalon.

De notre côté nous accueillons une amie, Anne-Claire, qui est venue avec ses deux enfants pour voir le spectacle de ce soir. La dernière fois qu'elle était venue (à Gien), elle s'était retrouvée à remplir le réservoir de toilettes de chantier à la bouteille d'eau... elle se retrouvera cette fois encore dans une histoire d'eau... mais qui tombe du ciel, cette fois ! En effet cette journée sera peut-être la pire de la semaine, avec des averses vraiment fortes et très fréquentes.
Pendant qu'ils partent chercher les clés et déposer leurs affaires dans l'hôtel qu'ils ont trouvé, nous allons voir un spectacle qui est en cours de création, autour de la bascule, présenté par trois gars dont l'un me dit vraiment quelque chose. Je finirai par réaliser qu'il s'agit de l'un des artistes de "Switch", spectacle que j'avais vu l'année dernière à Montigny-lès-Metz. Le monde du cirque est petit ! C'est un spectacle assez minimaliste au niveau du matériel dont la trame est déjà bien en place. Je trouve les personnages excellents, très drôles sans en faire trop : ça se joue beaucoup autour de regards, de petits haussements d'épaules, de sourires en coin... Aux deux tiers du spectacle il se met à pleuvoir, d'abord pas trop fort, puis ce sont des trombes d'eau qui nous assaillent. J'avais un petit imper léger mais il est vite rendu à l'état de serpillière, je vois Sylvie dans le public un peu plus loin qui n'a rien pour s'abriter et a mis un foulard sur sa tête, qui est une protection plus symbolique qu'autre chose ! Et étonnamment, peu de gens partent. Nous restons là, trempés comme des soupes, à les regarder. Pour vous faire une idée de l'ambiance (humide!), voici deux photos (observer bien les véritables cordes qui tombent sur la seconde):

Il faut dire que eux continuent, ils sont là, jusqu'à plusieurs mètres de haut sur des planches en bois mouillées, on a peur qu'ils tombent, peut-être qu'on serait soulagés s'ils arrêtaient, mais ils continuent. Alors rester sous la pluie avec eux sur nos bancs, c'est bien le moins qu'on puisse faire...
En sortant de là on pourrait essorer nos vêtements, heureusement nous avons de la chance car nous ne sommes pas loin de notre campement : nous rentrons bien vite nous sécher, nous changer, et mettre nos vêtements dégoulinants dans le sèche-linge ! Un petit thé bien chaud par-dessus, et ça va mieux !
Nous allons ensuite voir un spectacle que plusieurs personnes nous avaient conseillé : "Le Jabberwock", par l'Illustre Famille Burattini. Le spectacle a lieu à 19h30, nous arrivons avec vingt minutes d'avance et il y a déjà un bon bout de queue... Ce qui ne serait pas forcément gênant... s'il ne s'était pas remis à pleuvoir... Cette fois Bruno a pris son blouson imperméable, au bout d'un moment quand la pluie redouble je le laisse donc braver les éléments et vais m'abriter sous un arbre non loin de là. C'est là que nous reverrons Anne-Claire et ses enfants : ils s'étaient changés à l'hôtel, mais les revoilà avec des vêtements bien humides... Soulignons au passage qu'on n'a apparemment vraiment pas de bol, car de l'avis de tous "Il fait toujours super beau et souvent trop chaud, à Chalon"... Mouais... Les trombes d'eau ont d'ailleurs généré quelques soucis du côté du spectacle, nous rentrerons donc avec dix bonnes minutes de retard à l'abri. Mais le spectacle nous fera vite oublier le froid : entre arnaque et poésie, l'histoire de l'oiseau merveilleux (le Jabberwock) nous entraîne et on a très envie d'y croire.

Malheureusement pour eux la fin, porteuse d'une certaine morale et incitant à la réflexion sur notre monde, sera quelque peu éclipsée par de nouveaux caprices de la météo. Il y a de très grosses bourrasques de vent, qui soulèvent la bâche qui nous protège, et on cesse parfois d'écouter et de regarder le spectacle pour évaluer la probabilité que les attaches lâchent, que la bâche s'envole ou qu'un arbre nous tombe dessus...
Nous allons ensuite tenter de nous réchauffer avec un bon repas au catering, sur le chemin duquel nous verrons ce paysage désolé de chaises renversées et spectacle annulé : vous voyez que je n'exagère pas avec mes histoires de pluie !

En rentrant au chapiteau nous verrons une sorte d'abribus qui en fait n'en est pas un, et qui nous fera vraiment halluciner :

Il s'agit en réalité d'un... distributeur de lait cru ! Etonnant, non ?!
De retour au chapiteau nous buvons un verre après le spectacle, puis allons finir la soirée dans un bar installé pas très loin : c'est la dernière occasion, car demain nous repartons...
La soirée se prolonge assez tard, et dimanche matin personne n'est très frais ! Le réveil est tardif et peu dynamique, il faut bien le dire ! On fait bien attention en descendant l'escabeau :

Nous ramassons nos affaires, replions la tente... Dernier petit câlin entre Bruno et Hubert :

Nous faisons ensuite le tour des au-revoir (ce qui, mine de rien, peut prendre un certain temps !), et nous voici sur la route, de belles images plein la tête. Rendez-vous en septembre pour de nouvelles aventures !