En effet notre grasse matinée sera entrecoupée de réveils dûs au démontage. En même temps je ne me plains pas : moi je suis dans mon lit !
Je profite d'une masse qui traîne pour la prendre en photo : voici donc ce qui permet de planter les pinces auxquelles sont arrimées le chapiteau ! (et la hantise de Maurice, puisque d'après ce que j'ai compris, c'est lui qui s'en plante l'essentiel ! ) Autant vous dire que, vu le gros plan sur son extrémité, on peut en conclure qu'elle est utilisée souvent !

(edit : on me souffle dans l'oreillette qu'on ne plante plus du tout les pinces avec cette masse : elle sert en fait à planter ce qui retient les auvents des caravanes. Pour planter les pinces du chapiteau il y a une espèce de marteau-pilon. Je n'avais jamais réalisé que c'était ça qui nous casse les oreilles pendant une heure les jours de montage...)

J'ai par contre la mauvaise surprise de trouver, pour la seconde fois en deux jours, le dessous de mon évier tout innondé. Le robinet fuit, mais si doucement qu'on ne s'en rend pas compte, et en plus pas tout le temps. Là, le problème est qu'il a bien fui pendant toute la nuit : la grande caisse dans laquelle je mets une bonne partie de mes réserves de nourriture est à nouveau trempée. J'avais déjà passé un certain temps hier à tout faire sécher : y'a plus qu'à recommencer ! Le pire, c'est surtout les boîtes en carton toutes imbibées qui se déchirent... Nous déjeunons dehors sur ma nouvelle table : une petite table ronde métallique que Carole avait en plus et qu'elle m'a proposée.

Julie reprend son train en début d'après-midi, je me remets pour ma part à mes photos perdues. J'y passe à nouveau plusieurs heures, mais au moins je vois que ça avance ! Encore un jour ou deux et j'aurai tout récupéré... Chacun vaque à ses occupations : Mamie installe sa nouvelle télé qu'elle a eue pour la fête des mères, dans sa caravane, puis se met à faire des crêpes. Bernard lave ses camions...


Vers sept heures, Mamie, qui s'est activée pendant au moins deux heures aux fourneaux, fait sa distribution de crêpes. Qui sont trop trop bonnes, évidemment ! Chacun commence à ranger car nous partons demain matin à sept heures et demie. Pour ma part je prépare ma journée d'école de mardi car j'ai fini par comprendre que j'ai rarement le temps et le courage de le faire sereinement les soirs de route.
Je prends une douche et me dis que je vais me mettre tôt au lit, pour une fois (Didier ayant enlevé l'antenne, le fait de ne plus avoir la connexion internet m'aide à ne pas traîner!). Malheureusement des scooters vont s'éclater à faire des allers-retours dans notre coin jusqu'à très tard (à un moment, je me demande vraiment s'ils ne le font pas exprès!), et malgré toute ma bonne volonté je ne parviendrai à m'endormir que vers une heure du matin.