Le départ de Rotterdam pour La Vicomté sur Rance est prévu à 9 heures pour les minibus (les camions partent une heure plus tôt). Nous profitons de notre dernier petit-déjeuner gargantuesque : ça, ça va nous manquer ! J'utilise la matinée pour rattraper les heures de sommeil manquantes, puis je tape les textes de mon blog.


Le midi nous déjeunons à nouveau dans une cafétéria, invités par La Famille (l'association du cirque). Augustin est tout content de passer "au-dessus de l'autoroute", apparemment c'était un rêve depuis longtemps ! J'avoue que pour moi aussi ! Mieux vaut tard que jamais...


Nous voyons de bien beaux paysages, comme d'habitude. Ici trois châteaux d'eau rigolos, là une route encaissée, plus loin un bien joli manoir, et puis le pont de Normandie, et puis le Mont Saint-Michel... Toujours un régal pour les yeux.

C'est assez indéfinissable, cette sensation pendant les trajets, pour moi c'est un plaisir dont je ne me lasse pas : me laisser porter, rêvasser, discuter...
Bien sûr c'est un peu long aussi, parfois, surtout quand il y a huit cents kilomètres... Nous nous arrêtons dans le village juste avant la Vicomté sur Rance car Mamie a quelques courses à faire pour le repas du montage de demain midi. Finalement nous y allons tous, et chacun repart les bras chargés ! Ce qui me rappelle un épisode à Cossé le Vivien !


Nous sommes bien contents d'arriver enfin "chez nous". C'est très rigolo, car nous venons quand même de passer quelques jours dans un cadre super agréable, où on était aux petits soins pour nous, mais retrouver les camions et les caravanes nous remplit de joie. Les enfants, surtout, exultent : ils retrouvent l'espace, leurs vélos, le plein air... Sylvie fait vite chauffer de l'eau et nous partageons un thé sur la table dehors. Par contre, il fait drôlement plus froid que quand nous sommes partis !


J'en profite pour prendre une photo du campement de loin (je vais jusqu'à l'autre bout du terrain de foot pour avoir assez de recul!), afin que vous compreniez un peu mieux la disposition des lieux, qui est très différente de celle de d'habitude.

Les convois suivants arrivent au compte-goutte. C'est Carole qui arrivera en dernier : ils se sont faits arrêter par la douane et ont ainsi perdu un certain temps ! Ils arrivent vers 21 heures, tout le monde se retire assez vite : demain le montage commence à neuf heures.