Eh bien en effet... Quelle nuit de merde ! :-D
Beaucoup de mal à m'endormir à cause de la réunion tupperware qui se tenait sur le parking, à un endroit qui me semblait très proche du camion : de la cabine j'avais parfois l'impression que j'aurais pu participer (sauf que je ne comprenais pas ce qui se disait). En fait je suis une bonne rombière, je crois ! Et ça va peut-être vous paraître débile mais j'aurais bien aimé avoir un verrou à fermer, psychologiquement ça m'aurait aidée je crois ! Ajoutez à cela un vent de tous les diables qui m'a réveillée sur les coups de quatre heures du matin, et qui a donné par la suite un sommeil léger entrecoupé de réveils réguliers et de rêves de bateau pris dans une tempête... et vous aurez un tableau assez fidèle de la nuit passée ! Réveil très difficile, donc, du mal à émerger...
Cet après-midi, direction le "Musée international de la chasse", à Gien. Non non, ne riez pas ! (c'était ça ou le Musée de la faïencerie, de toute façon...) Bruno a donc eu la gentillesse de faire le chauffeur (avec le vieux minibus sans ceintures). La visite était intéressante et bien menée, avec des questions-réponses, des jeux sur les traces d'animaux... J'ai appris des trucs, figurez-vous !

Notamment que les cerfs, originaires des steppes, avaient auparavant des bois bien droits, et que c'est à force de vivre en forêt et de s'emmêler dans les branches qu'ils se sont adaptés et que leurs bois se sont arrondis, incurvés vers l'intérieur. Deuxième apport à ma culture : les têtes de bestioles empaillées (avec les poils et tout) s'appellent des "trophées", tandis que les crânes ornés de bois se nomment "massacres". Vérifions si vous suivez :


Du coup ça m'a fait un peu bizarre quand, dans leur cahier de vie, les enfants écriront "nous avons visité le musée de la chasse, et nous avons vu des trophées et des massacres" !

Après le musée nous allons observer la ville, d'un point de vue situé juste à côté. La vue est bien dégagée et on voit assez loin.

Nous sommes interloqués par la quantité de cheminées qui hérissent les toits.


En fin d'après-midi je vais regarder le filage : je voulais voir le spectacle demain soir mais vue l'ambiance ici je me dis que ça peut être pas mal qu'on ne soit pas tous tous sous le chapiteau en même temps... C'est drôle comme je redécouvre des choses à chaque fois, je me marre encore comme une baleine à certains moments. Hubert, bien crevé par sa semaine, était venu dans le chapiteau mais, après avoir piqué du nez à plusieurs reprises, il finit par s'allonger sur un banc et s'endormir.
Ce soir le vent est tombé, nous sommes tranquilles pour cette nuit mais un avis de tempête est lancé pour la nuit suivante et dimanche... Pas de bol, c'est ce jour-là qu'était prévu le démontage... Nous ne savons pas encore ce qu'il sera possible de faire, et je doute fortement que Bruno soit à son boulot lundi...

Petit bonus --> question de la fille qui nous guidait au musée : "qu'est-ce que les marcassins ont de différents par rapport aux sangliers et aux laies ?"
Réponse de Firmin : "Ils sont plus beaux"... On a bien rigolé, avec la nana. En même temps, ça se tient, hein !