Journée du patrimoine du 22 septembre

( Entre 1247 et 1249, les Franciscains (ou Cordeliers) s’installent à Dinan. Composé à l’origine d’une dizaine de frères, le couvent s’étoffe au fil des années pour atteindre la trentaine de religieux aux XV° et XVI° siècles. Dans la seconde moitié du XIV° et du XV° siècle, les Franciscains font réaliser d’importants travaux, à commencer par l’édification d’un porche monumental, orné de pilastres et coiffé de cordelières. Une galerie de niches à statues couronne l’ensemble. Le grand cloître, bordé par un vaste déambulatoire, desservait les différents espaces, notamment la salle capitulaire qui abrita les Etats de Bretagne. Prospère et dynamique jusqu’au XVIII° siècle, le couvent n’abrite plus que sept religieux au moment de la Révolution. Fermé en 1791 puis vendu comme bien national, le couvent est racheté en 1807 par l’Abbé Berthier qui y installe un collège.)

( Entre 1247 et 1249, les Franciscains (ou Cordeliers) s’installent à Dinan. Composé à l’origine d’une dizaine de frères, le couvent s’étoffe au fil des années pour atteindre la trentaine de religieux aux XV° et XVI° siècles. Dans la seconde moitié du XIV° et du XV° siècle, les Franciscains font réaliser d’importants travaux, à commencer par l’édification d’un porche monumental, orné de pilastres et coiffé de cordelières. Une galerie de niches à statues couronne l’ensemble. Le grand cloître, bordé par un vaste déambulatoire, desservait les différents espaces, notamment la salle capitulaire qui abrita les Etats de Bretagne. Prospère et dynamique jusqu’au XVIII° siècle, le couvent n’abrite plus que sept religieux au moment de la Révolution. Fermé en 1791 puis vendu comme bien national, le couvent est racheté en 1807 par l’Abbé Berthier qui y installe un collège.)

(Logo monument historique Classé MH (1930)

(Des visiteurs du monde entier viennent y flâner. Respirer l’atmosphère d’un moyen-âge pittoresque devenu silencieux. Artère commerciale, pauvre et bruyante jusqu’au XIX ème siècle, la rue la plus ancienne de Dinan est devenue aujourd’hui une curiosité touristique)

(Dans les années 70, des artistes investissent les lieux. Les maisons sont en ruines, ils vont pas à pas les restaurer. Jusqu’à faire du Jerzual la rue la plus coquette de Dinan. La plus énigmatique aussi. A ce jour, personne ne sait ce qui signifie le mot « Jerzual »)

(La porte du Jerzual, classée monument historique, date du 14° siècle, et est une ancienne entrée de l'enceinte de la ville. Elle marquait la limite entre l'ancienne cité médiévale et les faubourgs de la ville de Dinan. Elle est est située sur la voie d'accès qui reliait le port à la ville haute, avec d'un côté de la porte, la rue du petit Fort, et de l'autre la rue du Jerzual. Cette voie de communication était utilisée pour le commerce du cuir, des toiles, du bois, des épices, des céréales, des céramiques, etc..)

(La porte du Jerzual qui protégeait autrefois l'entrée de la ville a été construite du 14ème au 15ème siècle. Elle se prolonge, de part et d'autre, de remparts imposants dont une partie est accessible au public

(Le Jerzual, une rue pour les artisans puis les artistes La construction d’un viaduc en 1852, en contrebas de la ville va changer la vocation et la physionomie du Jerzual. Désormais, les hommes et les marchandises rejoignent le centre-ville par une voie plus douce. Des artisans s’emparent du quartier pour y installer leurs ateliers. Jusqu’en 1930, la rue accueillera tisserands, vanniers et tanneurs. Puis connaîtra le silence et l’abandon. )

(est une rue étroite qui chemine depuis le port sur les bords de la Rance jusqu’au centre de Dinan. Pendant des siècles, marchands, voyageurs et manants vont emprunter cette voie unique, extrêmement pentue. Ce lien incontournable entre la ville-haute bourgeoise et la ville-basse commerçante et populaire. Les charrettes à bras, s’y croisent alors dans les deux sens. De nombreuses échoppes jalonnent la ruelle, c’est le passage le plus vivant de la ville. L’axe où transite toute la richesse économique de Dinan.)

(Cette très vieille maison à pans de bois du xve siècle était celle d'un tisserand à la main, qui habitait au premier étage et avait sa boutique atelier au rez-de-chaussée. Elle a appartenu à M. de La Bretonnière, gouverneur de la ville, qui ne l'habita pas, parce qu'elle se trouvait hors les murs. L'ensemble de la maison est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 10 mars 1938.)