nostalgie


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18 Feb 2010 4 5 624
Découvrez ! J'en ai tant vu qui s'en allèrent Ils ne demandaient que du feu Ils se contentaient de si peu Ils avaient si peu de colère J'entends leurs pas j'entends leurs voix Qui disent des choses banales Comme on en lit sur le journal Comme on en dit le soir chez soi Ce qu'on fait de vous hommes femmes O pierre tendre tôt usée Et vos apparences brisées Vous regarder m'arrache l'âme Les choses vont comme elles vont De temps en temps la terre tremble Le malheur au malheur ressemble Il est profond profond profond Vous voudriez au ciel bleu croire Je le connais ce sentiment J'y crois aussi moi par moments Comme l'alouette au miroir J'y crois parfois je vous l'avoue A n'en pas croire mes oreilles Ah je suis bien votre pareil Ah je suis bien pareil à vous A vous comme les grains de sable Comme le sang toujours versé Comme les doigts toujours blessés Ah je suis bien votre semblable J'aurais tant voulu vous aider Vous qui semblez autres moi-même Mais les mots qu'au vent noir je sème Qui sait si vous les entendez Tout se perd et rien ne vous touche Ni mes paroles ni mes mains Et vous passez votre chemin Sans savoir que ce que dit ma bouche Votre enfer est pourtant le mien Nous vivons sous le même règne Et lorsque vous saignez je saigne Et je meurs dans vos mêmes liens Quelle heure est-il quel temps fait-il J'aurais tant aimé cependant Gagner pour vous pour moi perdant Avoir été peut-être utile C'est un rêve modeste et fou Il aurait mieux valu le taire Vous me mettrez avec en terre Comme une étoile au fond d'un trou

Cherche regard neuf sur les choses

23 Apr 2010 13 13 1538
Découvrez ! Une guêpe s'envole, se pose, butine Et l'image cogne à ma rétine Mais déjà mon regard est loin Je n' sais plus voir le quotidien J'aimerais me réveiller sans mémoire Redécouvrir c'que j'peux plus voir J'ai écrit une petite annonce Un mois déjà, pas de réponse Ref Cherche regard neuf sur les choses Cherche iris qui n'a pas vu la rose Je veux brûler encore une fois Au brasier des premieres fois Je veux revoir ma premiere fleur, L'accompagner, jusqu'à c'qu'elle meure Et découvrir une flaque d'eau Comme une porte pour descendre en haut J'irais dimanche à Orly Sud voir le métal s'prendre pour une plume Ouvrant les doigts, joignant mes pouces J'verrais mon ombre Lui faire la course Cherche regard neuf sur les choses Cherche iris qui n'a pas vu la rose Je veux brûler encore une fois Au brasier des premieres fois Cent ans lui sont, Comme prise au piège Je devinerais mes premières neiges Battant des mains comme un enfant J'm'entendrais rire "Eh c'est tout blanc" Je veux poursuivre des nuages noirs Au grand galop Sur les trottoirs Sous la tourmente Au mur du vent Les parapluies deviennent vivants Cherche regard neuf sur les choses Cherche iris qui n'a pas vu la rose Je veux bruler encore une fois Au brasier des premières fois Mais j'ai croisé sur mon chemin De grands yeux bleus De blanches mains Ces menottes ont pris mes poignés Et ce sont ces yeux qui m'ont soignés Des parapluies se sont ouverts Un grand avion a fendu l'air A déversé ces doux flocons Tout été blanc, tout...non A nos pieds, brillait quelquechose Et mes yeux ont reconnus la rose J'ai brulé tout contre toi Au brasier d'une première fois

Pour toi ma Nonette

14 Nov 2007 4 734
Découvrez ! Oh Mon Ange mets des ailes à tes phalanges, ça ne change rien... Oh Mon Ange puisque rien ne se perd puisque tout... Oh Mon Ange mets des ailes à tes phalanges, ça ne change rien entre nous Oh Mon Ange puisque rien ne se perd puisque tout se transforme et tout change je suis loin d'être une sainte lointaine de St Thomas je ne crois pas seulement à ce que je vois mais toi plus que mon sang et ma chair à la fois mon enfant plus que ça je te crois et te sens Oh Mon Ange mets des ailes à tes phalanges, ça ne change rien entre nous Oh Mon Ange puisque rien ne se perd puisque tout se transforme et tout change Oh Mon Ange, Oh Mon Ange, Oh Mon Ange, Oh Mon Ange, Oh Mon Ange quand on était petit on voyait déjà grand et l'eau était si claire qu'on se voyait dedans tu l'as trouvée si belle tu t'es baignée longtemps tu es plus près du ciel et loin d'être une enfant Oh Mon Ange, Oh Mon Ange tu l'as trouvée si belle tu t'es baignée longtemps tu es plus près du ciel et loin d'être une enfant Oh Mon Ange mets des ailes à tes phalanges, ça ne change rien Oh Mon Ange puisque rien ne se perd puisque tout se transforme et tout change et tout change, et tout change, et tout change Oh Mon Ange Oh Mon Ange... mets des ailes...

Peut-être qu'y a plus rien Que le soleil, qu'les p…

11 Mar 2011 2 409
" Y a pas d'miracle Mais elle en a bavé Elle en a pris des claques Avant de t'emporter On va dire que tu dors Que tu t'reposes encore Dis est-ce que tu nous vois D'en haut ou bien d'en bas On est tous un peu comme toi On n'y croit pas Est-ce que tu te promènes Dans des paysages que même En fermant fort les yeux On n'imagine pas Y a pas d'miracle Mais elle en a bavé Elle en a pris des claques Avant de t'emporter On va dire que tu dors Que tu t'reposes encore Peut-être qu'y a plus rien Que le soleil, qu'les planètes C'est rien que dans la tête Et qu'ça n'va pas plus loin Peut-être qu'y a plus rien Et que nul ne s'inquiète De ce corps qu'on vous prête Comme le croient certains Dis est-ce que tu nous vois D'en haut ou bien d'en bas Si j'te demande tout ça C'est pas seulement pour toi Si tu te promènes Dans les jardins de l'Eden On aura moins de peine Peut-être qu'on s'reverra Y a pas d'miracle Mais on lui en f'ra baver Elle en prendra des claques Avant d'nous emporter On te quitte, tu dors Faut que tu t'reposes encore

Regarde Entend Ecoute ***+++ tes souvenirs

Aussi, de tous mes souvenirs Faits de bonheurs ou…

16 Aug 2011 4 1 501
Un champ d'étoiles pour clocher, Quatre maisons, l'une après l'une, Jouant dans l'ombre à chat perché, C'est Mon village au clair de lune. Au-dessus d'elles, tout poudreux, Le vieux moulin de la commune, Plein de murmures d'amoureux, C'est Mon village au clair de lune. C'est là qu'un soir, bien doucement, Derrière un mur fleurant le grain, J'ai connu mon premier serment, Et trouvé mon premier chagrin. Aussi, de tous mes souvenirs Faits de bonheurs ou d'infortunes, Le plus fidèle à revenir, C'est Mon village au clair de lune. Aussi, de tous mes souvenirs Faits de bonheurs ou d'infortunes, Le plus fidèle à revenir, !

Il faut du courage pour tout oublier Sauf sa vieil…

21 Dec 2008 5 4 445
youtu.be/vpweU-QA4MA Découvrez ! Ce que j'oublierai, c'est ma vie entière La rue sous la pluie, le quartier désert La maison qui dort, mon père et ma mère Et les gens autour, noyés de misère En partant d'ici, pour quel paradis ou pour quel enfer... J'oublierai mon nom, j'oublierai ma ville J'oublierai même que je pars pour l'exil Il faut du courage pour tout oublier Sauf sa vieille valise et sa veste usée Au fond de la poche un peu d'argent pour Un ticket de train, aller sans retour Aller sans retour J'oublierai cette heure où je crois mourir Tous autour de moi se forcent à sourire L'ami qui plaisante, celui qui soupire J'oublierai que je ne sais pas mentir Au bout du couloir J'oublierai de croire Que je vais revenir J'oublierai même si ce n'est pas facile D'oublier la porte qui donne sur l'exil Il faut du courage pour tout oublier Sauf sa vieille valise et sa veste usée Au fond de sa poche un peu d'argent pour Un ticket de train, aller sans retour Aller sans retour Ce que j'oublierais, si j'étais l'un d'eux Mais cette chanson n'est qu'un triste jeu Et quand je les vois passer dans nos rues Etranges étrangers, humanité nue Quoi qu'ils aient fuit La faim, le fusil Quoi qu'ils aient vendu Je ne pense qu'à ce bout de couloir Une valise posée en guise de mémoire...

Nos amis les bêtes à chagrin Que de souvenirs avec…

02 Dec 2008 1 4 505
et il me casse les oreilles

Moissonneuse batteuse

Enfance

01 Jun 2008 4 9 321
! Sans que je puisse m'en défaire Le temps met ses jambes à mon cou Le temps qui part en marche arrière Me fait sauter sur ses genoux Mes parents l'été les vacances Mes frères et sœurs faisant les fous J'ai dans la bouche l'innocence Des confitures du mois d'août Nul ne guérit de son enfance Les napperons et les ombrelles Qu'on ouvrait à l'heure du thé Pour rafraichir les demoiselles Roses dans leurs robes d'été Et moi le nez dans leurs dentelles Je respirais à contre-jour Dans le parfum des mirabelles L'odeur troublante de l'amour Nul ne guérit de son enfance Le vent violent de l'histoire Allait disperser à vau-l'eau Notre jeunesse dérisoire Changer nos rires en sanglots Amour orange amour amer L'image d'un père évanouie Qui disparut avec la guerre Renaît d'une force inouie Nul ne guérit de son enfance Celui qui vient à disparaître Pourquoi l'a-t-on quitté des yeux On fait un signe à la fenêtre Sans savoir que c'est un adieu Chacun de nous a son histoire Et dans notre cœur à l'affût Le va-et-vient de la mémoire Ouvre et déchire ce qu'il fût Nul ne guérit de son enfance Belle cruelle et tendre enfance Aujourd'hui c'est à tes genoux Que j'en retrouve l'innocence Au fil du temps qui se dénoue Ouvre tes bras ouvre ton âme Que j'en savoure en toi le goût Mon amour frais mon amour femme Le bonheur d'être et le temps doux Pour me guérir de mon enfance

Quand pourrons nous recommencer !