Effet miroir

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effets de toutes sortes

J'ai au coeur une vieille solitude, Viendrez-vous…

05 Jan 2011 3 4 878
Découvrez ! je vous regardais tendrement, J'aurais bien voulu vous parler, Mais le courage m'a manqué. J'aurais voulu vous emmener, Faire quelques pas à mes cotés, Sans pour cela imaginer. Imaginer un tas de choses, Des choses que je n'oses vous dire madame, Et pourtant, je pense à vous bien souvent. Refrain: Souvent je pense à vous madame, Souvent, je vous revois madame, Je suis heureux j'ai des idées, Et peut-être à demain, vous me prendrez la main. Souvent, je pense à vous madame, Souvent, je vous revois madame, Ne me dîtes pas de m'en aller, Je pourrais en souffrir et peur-être en mourir. J'ai au coeur une vieille solitude, Viendrez-vous du nord ou du sud, Pour devenir mon habitude, Vous serez mon premier été, Ma rose et ma source cachée, Laissez-moi donc imaginer, Imaginer un tas de choses, Des choses que je n'oses vous dire Madame, Et pourtant, je pense à vous bien souvent.

J'ai besoin d'air, j'etouffe, j'ai vraiment besoin…

12 Jan 2008 1 907
Découvrez ! Tout devient confus dans ma tête Juste une plume pour me donner des ailes Tel un grain de sable dans le vent j'veux dépasser le désert Désert obscur où même les oasis manquent Figurante de l'histoire, comme toi j'ai pas choisi c'monde Alors je vis à ma vibe, ma bulle est résistante Anti-système! j'y vis, mais ma vie n'est qu'hors-piste Amoureuse de l'imprévu, bref de la Vie Du voyage "à la roots" et de la vibe sous adrénaline Pourtant j'ai mal, alors parfois j'déconne Parce que quand je déconne, j'pense pas à toutes ces choses sérieuses!!! Et j'gobe pas ce qu'on m'dit, j'avale pas non plus mon passé Du moins certaines choses... Ne voit tu pas mon âme angoissée?!! Rongée mais t'inquiette! le temps s'écoule, la vie passe Je plonge dedans à l'improviste pour quitter la glace La routine, la "babylone life", nos rêves engloutits Si j'tiens pas en place, c'est pour pas les jeter dans l'oubli... Refrain : J'ai besoin d'air, j'ettouffe, j'ai vraiment besoin d'air D'évasion, mais pas celle comme aprés un gros joint d'herbe Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes J'ai besoin d'air, j'ettouffe, j'ai vraiment besoin d'air D'évasion, mais pas celle comme aprés un gros joint d'herbe Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes J'ai besoin d'air, style parcourir la terre Foncer droit devant sans jamais regarder en arrière Que chaque jour soit un changement, bien loin de leurs barrières Ici l'horizon est prison, et qu'on ne me parle pas de carrière Moi j'parle de présent, l'avenir n'est pas que dans mes mains Le mien, je l'ai confié au Ciel et à mon Ange Gardien Parce que l'intuition vaut tous les raisonnements Et parce que leurs institutions ressemblent à des emprisonnements J'me sens clostro même dehors, j'ai besoin de changer de décor Alors j'bouge à la roots, mais chaque retour est de plus en plus hardcore Comme si je tombais prise dans leur piège Alors j'hurle à la mort qu'on m'laisse, car j'en ai raz-le-cul d'être incomprise! Merde! j'ai besoin d'air et de grands espaces Aspirée par le béton qui souhaitte juste que je casse! J'en ai marre de la zone, de voir les frères en zon J'veux une vie vécue à grand bol d'air et l'expirer dans l'son... Refrain : J'ai besoin d'air, j'ettouffe, j'ai vraiment besoin d'air D'évasion, mais pas celle comme aprés un gros joint d'herbe Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes J'ai besoin d'air, j'ettouffe, j'ai vraiment besoin d'air D'évasion, mais pas celle comme aprés un gros joint d'herbe Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes J'ai besoin d'air, d'aventures, d'espaces et d'horizons De me jeter dans la Vie pour la sentir profondément Entend-tu le chant de l'usure qui nous ronge, et La danse finale de nos vies quand le moule tente de nous ranger? Pourtant j'ai garder mon coeur d'enfant, Et j'lutte pour pas entendre leur fanfare qui souhaitte que je flanche... J'ettouffe! prisonnière de leur colisé La où l'air ne se trouve que dans la fumette et les soirée alcoolisées!... J'veux partir loin des automates que le néant habite Vivre mes rêves, croit pas que je laisserai leur machine dictée ma vie! Non! je veux pas de leurs repères! j'ai opté pour les risques De la liberté, ouais je resterai aussi libre que mes lirics! Comprends-tu? ici j'suis perdue comme une chanson sans air Comme une gosse dans un cachot, ou un oiseau sans ailes J'pète les plombs! Imagine un océan sans sel Où un bruit qui tape sans cesse dans un cerveau sans air J'ai besoin d'air! Refrain : J'ai besoin d'air, j'ettouffe, j'ai vraiment besoin d'air D'évasion, mais pas celle comme aprés un gros joint d'herbe Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes J'ai besoin d'air, j'ettouffe, j'ai vraiment besoin d'air D'évasion, mais pas celle comme aprés un gros joint d'herbe Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes

J'ai entendu les cris d'une parole qui s'endort da…

06 Jan 2011 5 5 542
! Rouda : Qui a dit un jour que les paroles s'envolent et que les écrits restent Et qui dira que cette histoire ne fut qu'une parabole de deux poètes à la plume trop leste Des montagnes de l'Est elle traverse les rivières du grand Ouest Puis serpente et s'entête jusqu'à se fondre dans l'asphalte GCM : C'est l'histoire d'un récit qui traverse le monde comme tu tournes les pages de ton atlas On m'a dit qu'il était conté par un mec très vieux, je parle pas du Père Fouras Mais d'un ancien respecté à la voix aussi profonde que les rides de son visage Je te parle de son récit qui pendant des décennies a traversé plus d'un paysage Rouda : C'est l'histoire d'un tour du monde d'une course autour de la planisphère Un moment hors de l'espace-temps où les secondes se comptent en millénaires Ce n'est pas un conte mais un poème mi-phénomène paranormal Mi-parole libre qui se promène forcément ça se passe à l'oral GCM : C'est l'histoire d'un voyage fantastique auquel ont participé plus d'un élément Qui, lors d'une existence classique, ne se croisent pas forcément Ce voyage un peu magique, comme tout le monde tu en as entendu parler Moi je l'ai connu un soir de pleine lune devant un grand ciel étoilé Rouda : Moi je crois bien que c'est le vent qui est venu me la souffler Et ça m'a fait l'effet d'un sédatif car à vrai dire ça m'a troublé GCM : Cette histoire, je donnerais tout pour connaître son origine exacte T'sais quoi Rouda on va remonter à sa source chacun de son côté, tel est notre pacte Rouda : Ok Grand Corps Malade je te souhaite une balade planétaire Je te laisse donner le top départ et le choix dans l'hémisphère GCM : Tu devras fouiller dans 2 continents, moi 3, s'il faut on se retrouve dans 10ans Mais comme j'ai plus de terres que toi, tu te taperas aussi le fond des océans Bon voyage ! Que le meilleur gagne ! Rouda : J'ai commencé à observer les territoires les plus classiques Le tableau noir des facultés aux discours très académiques J'ai entendu les cris d'une parole qui s'endort dans des débats soporifiques Des conférences, des galeries d'art et même des visites guidées au cur des quartiers historiques GCM : J'ai commencé ma quête en questionnant mon voisin de palier Il est tellement vieux qu'à un bout de cette histoire il est forcément lié Il m'a conseillé d'enquêter dans un petit village montagnard Mais les gens que j'ai croisés là-bas avaient étrangement perdu la mémoire Rouda : Sur mon itinéraire j'avais quelques antiquaires Je n'y ai trouvé que des mots en vieux français et des paroles pleines de poussière J'ai rencontré deux trois coiffeurs et leurs récits légendaires A la racine j'ai tout compris de la théorie de la pesanteur J'ai donc pris de la hauteur j'ai fait pas mal d'aller-retours J'ai été rapide ou plein de lenteur mais la durée de mon parcours S'étale sur le Maghreb et ses conteurs jusqu'aux tavernes de Singapour Des tribus nomades d'orateurs aux temples de Kuala Lumpur J'ai vu des mots d'absence des mots laissés sur une porte et même des mots d'amour J'ai parfois pris le mauvais sens et plus j'ai fait la connaissance des nouveaux troubadours GCM : J'ai compris que c'que je cherchais avait quelque chose de secret Et que cette histoire était fragile comme un mot écrit à la craie Je scrutais la nuit dans des ruelles sombres aux odeurs de pisse Quand un vieux clochard me lança enfin sur une bonne piste Il m'a dit d'aller interroger un scientifique, j'étais d'accord Mais celui-ci m'a rien appris, j'ai juste révisé le théorème de Pythagore Alors je suis allé voir les plus grands philosophes du continent Mais ils m'ont saoulé, j'préfèrais encore mon vieux voisin incontinent J'ai rencontré des tas de personnes, de Reykjavik à Pékin Des groupes de jeunes rappeurs aux vieux griots africains... mais en vain GCM & Rouda : J'ai vu des mots tendres, j'ai vu des mots d'excuse, j'ai vu des gros mots J'ai vu des mots à prendre des mots qui accusent et même des mots en trop J'ai vu des mots passants, j'ai vu des mots vexants, j'ai vu des mots tranchants comme un pieux J'ai vu des mots qui immobilisent des mots sans mobile et même des mots creux J'ai vu des Mohammed, j'ai vu des Mauricette J'ai surtout vu que j'avais fait ce voyage pour rien J'ai vu de mauvais mots, j'ai vu des bons moments Et que finalement la source n'était pas si loin Cette histoire, c'est la tienne, c'est la mienne, elle est bien réelle C'est l'histoire du langage universel faîtes qu'elle soit éternelle J'sais pas pour toi Grand Corps Malade mais notre fin de texte me semble un peu trop solennelle C'est vrai Rouda mais l'important c'est peut-être juste qu'elle soit belle Ca leur paraîtra peut-être bête encore plus con que deux poètes Mais j'ai encore envie de la dire : que vive la parole libre ! En tout cas c'qui est net, c'est que cette histoire vit dans toutes nos têtes Et qu'on continueras à la vivre jusqu'aux toutes dernières pages de notre propre livre Bon voyage ! Que le meilleur gagne !

Tout mon bonheur en lettres capitales A l'encre bl…

08 Jan 2011 2 3 1763
j'ai encore perdu ton amour tu sais J'peux pas m'souvenir de ce que j'en ai fait Je l'ai pourtant rangé comme il fallait C'est pas croyable comme tout disparaît Mais j'ai trouvé dans mon carnet à spirale Tout mon bonheur en lettres capitales A l'encre bleue aux vertus sympathiques Sous des collages à la gomme arabique J'ai un à un fouillé tous nos secrets J'n'ai rien trouvé dans le peu qu'il restait Sous quelques brouilles au fond sans intérêt Des boules de gomme et des matins pas frais Mais j'ai gardé dans mon carnet à spirale Tout mon bonheur en lettres capitales A l'encre bleue aux vertus sympathiques Sous des collages à la gomme arabique J'ai encore perdu ton amour c'est vrai Mais après tout personne n'est parfait Si tu n'en as plus d'autres, c'est bien fait Tant pis pour moi, j'étais un peu distrait Je garderai dans mon carnet à spirale Tout mon bonheur en lettres capitales A l'encre bleue aux vertus sympathiques Sous des collages à la gomme arabique

Tes yeux

07 Jul 2010 9 7 972
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire J'ai vu tous les soleils y venir se mirer S'y jeter à mourir tous les désespérés Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent L'été taille la nue au tablier des anges Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée Sept glaives ont percé le prisme des couleurs Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche Par où se reproduit le miracle des Rois Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois Le manteau de Marie accroché dans la crèche Une bouche suffit au mois de Mai des mots Pour toutes les chansons et pour tous les hélas Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux L'enfant accaparé par les belles images Écarquille les siens moins démesurément Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où Des insectes défont leurs amours violentes Je suis pris au filet des étoiles filantes Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août J'ai retiré ce radium de la pechblende Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu Ô paradis cent fois retrouvé reperdu Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent Moi je voyais briller au-dessus de la mer Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa

Ressac

09 Jan 2011 3 655
Imagine-toi dans une rue toute en ville Mais avec une lumière comme y a pas chez toi Et ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre Je s'rais bien loin de savoir ou dire Si l'on verrait des jours ou bien meileurs ou pires Ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre Ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre Moi j'suis un homme de peu, je suis le fils de rien On m'a bandé les yeux avant qu'j'ai vu le chemin On m'a jamais dit: " vient ", on m'a dit: " va où tu veux " Mais j'déambule tout bas gentiment inutile J'aimerais faire quelque chose pas forcément facile J'voudrais pouvoir te dire: " j'ai un peu vécu pour toi " C'est comme un jour où l'on s'promène Et l'on sent qu'ça va et qu'le vent t'entraîne Où ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre C'est toute la nuit quand on parle au-dehors Du rêve tranquille d'un môme qui dort Et ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre Et ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre Et ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre Faudrait qu'je puisse donner tout l'temps qu'j'ai plus Qu'on m'a pris sans savoir et qu'on m'a pas rendu Que j'ai perdu dans l'air ou que j'ai pas bien vendu Faudrait qu'je puisse trouver au fond des moments bizarres Où je comprends si bien qu'il déjà si tard Un truc pour oublier, j'ai pas les moyens d'y croire Mais j'veux garder ne s'rait-c' que l'temps d'un tour sur moi L'impression d'avoir pu un jour élever la voix Jusqu'à chanter des mots où tu te reconnaîtras
21 Nov 2009 3 5 807
Découvrez Julie Zenatti ! Dans ma boite à musique Des rêves endormis dans la soie Ecorchés à force de destin Se souvenir d’un sourire qui fait du bien Qui nous rappelle d’où l’on vient Même à vif, je me souviens Ma vie dans le désordre Me borde d’absence, me couvre d’or Je découvre la boite de Pandore Se souvenir pour mieux oublier le pire Goûter toutes les fleurs du mal Pour ne plus y revenir Se souvenir c’est aussi se pardonner Pardonner l’injure des autres Se relever tête haute
11 Jan 2011 3 3 285
Découvrez Danièle Compère !

Tout là-bas, là-bas derrière Quelque part bien moi…

12 Jan 2011 3 548
Y a des jours où l'on se sent tellement pas beau Abonnés absents, groggy, k.o. Envie de tourner la page Sables mouvants, marécages Comme si le monde entier nous faisait la gueule Abandonné, tellement tout seul Pour passer entre les gouttes Quitter cette mauvaise route Joue, joue, joue, poupées, chiffons Retrouver en nous, tout au fond L'enfant qui joue au ballon Rire pour un oui, pleurer pour un non Tout là-bas, là-bas derrière Quelque part bien moins terre à terre Pigeon vole et cerf-volant Revoir la vie comme avant Arrosez, arrosez de peur que ne se fane Ce jardin secret, petit coin d'âme Quand la vie nous fait faux-bond Chercher l'enfant au ballon Joue, joue, joue, poupées, chiffons Retrouver en nous, tout au fond L'enfant qui joue au ballon Rire pour un oui, pleurer pour un non Tout là-bas, là-bas derrière Quelque part bien moins terre à terre Pigeon vole et cerf-volant Revoir la vie comme avant Revoir la vie comme avant

J'aime le silence immobile

14 Jan 2011 2 1 733
Il est six heures au clocher de l'église Dans le square les fleurs poétisent Un homme va sortir de la mairie Comme chaque soir je l'attends il me sourit Il faudrait que je lui parle A tout prix Je lui dirai les mots bleus Les mots qu'on dit avec les yeux Parler me semble ridicule Je m'élance et puis je recule Devant une phrase inutile Qui briserait l'instant fragile D'une rencontre D'une rencontre Je lui dirai les mots bleus Ceux qui rendent les gens heureux Je l'appellerai sans le nommer Je suis peut-être démodé Le vent d'hiver souffle en avril J'aime le silence immobile D'une rencontre D'une rencontre Il n'y a plus d'horloge, plus de clocher Dans le square les arbres sont couchés Je reviens par le train de nuit Sur le quai je le vois Qui me sourit Il faudra bien qu'il comprenne A tout prix Je lui dirai les mots bleus Les mots qu'on dit avec les yeux Toutes les excuses que l'on donne Sont comme les baisers que l'on vole Il reste une rancœur subtile Qui gâcherait l'instant fragile De nos retrouvailles De nos retrouvailles Je lui dirai les mots bleus Ceux qui rendent les gens heureux Une histoire d'amour sans paroles N'a pas besoin du protocole Et tous les longs discours futiles Terniraient quelque peu le style De nos retrouvailles De nos retrouvailles Je lui dirai les mots bleus Ceux qui rendent les gens heureux Je lui dirai tous les mots bleus Tous ceux qui rendent les gens heureux Tous les mots bleus

fantasme

14 Jan 2011 14 6 709
youtu.be/-til-Gj89qM Dans le contexte hypersexué De notre convivialité Mon voyeurisme instinctuel T'offre un statut préférentiel Car le pouvoir érectogène De tes milles zones érogènes A un effet désaliénant Sur mes blocages perturbants [Refrain] : Je fantasme Érotiquement, névrotiquement Je fantasme Hormonalement, traumatiquement Je fantasme Schyzophréniquement En psychodrames paroxystiques A dominante phallocratique Ou en saga sado-maso S'objective ma libido Tes spasmes maximalisés Confèrent sa spécificité A la dialectique génitale De nos conjonctions coïtales [Refrain] Mais ce schéma relationnel Reste au niveau conceptuel Et n'est jamais qu'un substitut Par rapport aux données vécues Et chaque fois que je m'éxonère Sur quelques fixations mammaires Que je tenais pour motivantes C'est l'incomplétude frustrante Car je t'aime Possessivement, fanatiquement Car je t'aime Romantiquement, pathétiquement Car je t'aime Obsessionnellement Je fantasme Romantiquement, pathétiquement Et je t'aime Hormonalement, traumatiquement Je fantasme Obsessionnellement Car je t'aime Hormonalement, traumatiquement Et fantasme Romantiquement, pathétiquement Et je t'aime Schyzophréniquement

Si même l'inutile Restait le seuil fragile

14 Jan 2011 3 4 689
Si perdue dans le ciel Ne me restait qu'une aile Tu serais celle-là Si traînant dans mes ruines Ne brillait rien qu'un fil Tu serais celui-là Si oubliée des dieux J'échouais vers une île Tu serais celle-là Si même l'inutile Restait le seuil fragile Je franchirais le pas Immortelle, immortelle J'ai le sentiment d'être celle Qui survivra à tout ce mal Je meurs de toi Immortelle, immortelle J'ai décroché un bout de ciel Il n'abritait plus l'Eternel Je meurs de toi Si les mots sont des traces Je marquerai ma peau De ce qu'on ne dit pas Pour que rien ne t'efface Je garderai le mal S'il ne reste que ça On aura beau me dire Que rien ne valait rien Tout ce rien est à moi A quoi peut me servir De trouver le destin S'il ne mène pas à toi ? Immortelle, immortelle J'ai le sentiment d'être celle Qui survivra à tout ce mal Je meurs de toi Immortelle, immortelle J'ai déchiré un bout de ciel Il n'abritait plus l'Eternel Je meurs de toi Je meurs de toi... Immortelle, immortelle J'ai le sentiment d'être celle Qui survivra à tout ce mal Je meurs de toi Immortelle, immortelle J'ai décroché un bout de ciel Il n'abritait plus l'Eternel Je meurs de toi

Y tú serás la eterna fuente de mi fantasía,

16 Jan 2011 1 519
De mañana, mi vida, de mañana si no despierto con la luz de tu mirar, y si no siento tu cuerpo con el mío, como he soñado contigo, quiero volver a soñar. [bis] Y tú serás la eterna fuente de mi fantasía, duende y fantasmas de mi melancolía, la oculta estrella que me alumbra al caminar. [bis] Me gusta, al amanecer, embriagarme los sentidos con el olor de tu piel. Porque tu eres lo mas dulce de mi vida, un destello de luna serena y dormida. Y tú serás la eterna fuente de mi fantasía, duende y fantasmas de mi melancolía, la oculta estrella que me alumbra al caminar. [bis] Esta mañana he sentido en mi cuerpo nacer un escalofrío, tu aroma quitarme los cinco sentidos, y mi cuerpo morir por tu cuerpo dormido. [bis] Y tú serás la eterna fuente de mi fantasía, duende y fantasmas de mi melancolía, la oculta estrella que me alumbra al caminar. [bis]

Eclosion

16 Jan 2011 2 470
Ton regard est attiré par terre, dans la poussière, tu te penches et tu vois un Soleil blessé. En douce, tu le ramasses et le porte à ta bouche, sans brûlure, tu l'embrasses et soudain, tu l'avales. Le soleil pleure des larmes de plaisir, le soleil nous éclabousse de sang de pamplemousse. Au creux de mon oreille, la gorge sèche, tu chantes la naissance d'une passion moderne. Tu allumes sous la voûte une nouvelle étoile. Est-ce que ça te plaît d'éclairer l'univers ? Le soleil pleure des larmes de plaisir. Le solei nous éclabousse de sang de pamplemousse. Tu marches dans la ville, et personne ne voit que ton ventre est le domicile d'un jeune soleil. Ses rayons cachés éblouissent souvent de leurs mille flammes ton rire, tes yeux. Le Soleil Le soleil pleure des larmes de plaisir. Le solei nous éclabousse de sang de pamplemousse.

C'est se garder au fond de soi fragile comme un ba…

18 Jan 2011 19 10 721
youtu.be/tJ7W_IGXFNQ Les dessous chics C'est ne rien dévoiler du tout se dire que lorsqu'on est à bout c'est tabou les dessous chics c'est une jarretelle qui claque dans la tête comme une paire de claques les dessous chics ce sont des contrats résiliés qui comme des bas résillés ont filé les dessous chics c'est la pudeur des sentiments maquillés outrageusement rouge sang les dessous chics c'est se garder au fond de soi fragile comme un bas de soie les dessous chics c'est des dentelles et des rubans d'amertume sur un paravent désolant les dessous chics ce serait comme un talon aiguille qui transpercerait le cœur des filles...

Prends patience

19 Jan 2011 2 1 447
Prends patience, je viens Sans défense, je viens Mon enfance se plaint Ma prudence s'éteint Aie confiance, je viens Prends patience, je viens Je ne pense plus rien Qu'à tes mains Au voyage lointain Quand la lampe s'éteint C'est ma voix qui se plaint Prends patience, je viens Et mon corps se souvient Tout ce qui me retient Tu le dénoues enfin De tes mains Éloignons-nous du rivage Sur le navire de ce lit Découvrons des paysages Où le jour deviendrait nuit Notre image se joint Prends patience, je viens Un orage m'atteint C'est ma voix qui se plaint Et qui t'appelle enfin En partance vers toi Aie confiance, je viens Je suis là

Conversation

20 Jan 2011 4 1 455
L'amour s'exprime avec des mots comme ça Des mots de tous les jours Des mots tout gris des petits mots de rien Des mots de rien du tout On dit au saut du lit : "Bonjour, il fait beau, as-tu bien dormi ?" Ces mots si tendres au tendre écho Comme un pur reflet dans l'eau Ces mots de moins que rien Respirés par toi tissent mille liens Ces mots de moins que rien du tout Echangés de nous à nous Ces mots qui viennent et coulent au fil des jours Ces mots qui tournent court Tous ces mots qui ne pèsent pas bien lourd Pour moi sont lourds d'amour On se dit à minuit : "T'as les plis aux yeux dans l'coin quand tu ris - Quand j'ris, mais oui mais oui chéri Et toi quand tu me souris" Ces mots de moins que rien Respirés par toi tissent mille liens Ces mots de moins que rien du tout Echangés de nous à nous L'amour s'exprime avec des mots tout chauds Des petits mots bien clos Des mots petits petits tellement petits Qu'ils ne riment que pour moi Qu'ils ne riment que pour toi Qu'ils ne riment que pour nous

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