effets
Folder: Créations
effets de toutes sortes
J'ai au coeur une vieille solitude, Viendrez-vous…
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Découvrez !
je vous regardais tendrement,
J'aurais bien voulu vous parler,
Mais le courage m'a manqué.
J'aurais voulu vous emmener,
Faire quelques pas à mes cotés,
Sans pour cela imaginer.
Imaginer un tas de choses,
Des choses que je n'oses vous dire madame,
Et pourtant, je pense à vous bien souvent.
Refrain:
Souvent je pense à vous madame,
Souvent, je vous revois madame,
Je suis heureux j'ai des idées,
Et peut-être à demain, vous me prendrez la main.
Souvent, je pense à vous madame,
Souvent, je vous revois madame,
Ne me dîtes pas de m'en aller,
Je pourrais en souffrir et peur-être en mourir.
J'ai au coeur une vieille solitude,
Viendrez-vous du nord ou du sud,
Pour devenir mon habitude,
Vous serez mon premier été,
Ma rose et ma source cachée,
Laissez-moi donc imaginer,
Imaginer un tas de choses,
Des choses que je n'oses vous dire Madame,
Et pourtant, je pense à vous bien souvent.
J'ai besoin d'air, j'etouffe, j'ai vraiment besoin…
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Découvrez !
Tout devient confus dans ma tête
Juste une plume pour me donner des ailes
Tel un grain de sable dans le vent j'veux dépasser le désert
Désert obscur où même les oasis manquent
Figurante de l'histoire, comme toi j'ai pas choisi c'monde
Alors je vis à ma vibe, ma bulle est résistante
Anti-système! j'y vis, mais ma vie n'est qu'hors-piste
Amoureuse de l'imprévu, bref de la Vie
Du voyage "à la roots" et de la vibe sous adrénaline
Pourtant j'ai mal, alors parfois j'déconne
Parce que quand je déconne, j'pense pas à toutes ces choses sérieuses!!!
Et j'gobe pas ce qu'on m'dit, j'avale pas non plus mon passé
Du moins certaines choses... Ne voit tu pas mon âme angoissée?!!
Rongée mais t'inquiette! le temps s'écoule, la vie passe
Je plonge dedans à l'improviste pour quitter la glace
La routine, la "babylone life", nos rêves engloutits
Si j'tiens pas en place, c'est pour pas les jeter dans l'oubli...
Refrain :
J'ai besoin d'air, j'ettouffe, j'ai vraiment besoin d'air
D'évasion, mais pas celle comme aprés un gros joint d'herbe
Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle
Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes
J'ai besoin d'air, j'ettouffe, j'ai vraiment besoin d'air
D'évasion, mais pas celle comme aprés un gros joint d'herbe
Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle
Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes
J'ai besoin d'air, style parcourir la terre
Foncer droit devant sans jamais regarder en arrière
Que chaque jour soit un changement, bien loin de leurs barrières
Ici l'horizon est prison, et qu'on ne me parle pas de carrière
Moi j'parle de présent, l'avenir n'est pas que dans mes mains
Le mien, je l'ai confié au Ciel et à mon Ange Gardien
Parce que l'intuition vaut tous les raisonnements
Et parce que leurs institutions ressemblent à des emprisonnements
J'me sens clostro même dehors, j'ai besoin de changer de décor
Alors j'bouge à la roots, mais chaque retour est de plus en plus hardcore
Comme si je tombais prise dans leur piège
Alors j'hurle à la mort qu'on m'laisse, car j'en ai raz-le-cul d'être incomprise!
Merde! j'ai besoin d'air et de grands espaces
Aspirée par le béton qui souhaitte juste que je casse!
J'en ai marre de la zone, de voir les frères en zon
J'veux une vie vécue à grand bol d'air et l'expirer dans l'son...
Refrain :
J'ai besoin d'air, j'ettouffe, j'ai vraiment besoin d'air
D'évasion, mais pas celle comme aprés un gros joint d'herbe
Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle
Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes
J'ai besoin d'air, j'ettouffe, j'ai vraiment besoin d'air
D'évasion, mais pas celle comme aprés un gros joint d'herbe
Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle
Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes
J'ai besoin d'air, d'aventures, d'espaces et d'horizons
De me jeter dans la Vie pour la sentir profondément
Entend-tu le chant de l'usure qui nous ronge, et
La danse finale de nos vies quand le moule tente de nous ranger?
Pourtant j'ai garder mon coeur d'enfant,
Et j'lutte pour pas entendre leur fanfare qui souhaitte que je flanche...
J'ettouffe! prisonnière de leur colisé
La où l'air ne se trouve que dans la fumette et les soirée alcoolisées!...
J'veux partir loin des automates que le néant habite
Vivre mes rêves, croit pas que je laisserai leur machine dictée ma vie!
Non! je veux pas de leurs repères! j'ai opté pour les risques
De la liberté, ouais je resterai aussi libre que mes lirics!
Comprends-tu? ici j'suis perdue comme une chanson sans air
Comme une gosse dans un cachot, ou un oiseau sans ailes
J'pète les plombs! Imagine un océan sans sel
Où un bruit qui tape sans cesse dans un cerveau sans air
J'ai besoin d'air!
Refrain :
J'ai besoin d'air, j'ettouffe, j'ai vraiment besoin d'air
D'évasion, mais pas celle comme aprés un gros joint d'herbe
Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle
Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes
J'ai besoin d'air, j'ettouffe, j'ai vraiment besoin d'air
D'évasion, mais pas celle comme aprés un gros joint d'herbe
Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle
Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes
J'ai entendu les cris d'une parole qui s'endort da…
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Rouda : Qui a dit un jour que les paroles s'envolent et que les écrits restent
Et qui dira que cette histoire ne fut qu'une parabole de deux poètes à la plume trop leste
Des montagnes de l'Est elle traverse les rivières du grand Ouest
Puis serpente et s'entête jusqu'à se fondre dans l'asphalte
GCM : C'est l'histoire d'un récit qui traverse le monde comme tu tournes les pages de ton atlas
On m'a dit qu'il était conté par un mec très vieux, je parle pas du Père Fouras
Mais d'un ancien respecté à la voix aussi profonde que les rides de son visage
Je te parle de son récit qui pendant des décennies a traversé plus d'un paysage
Rouda : C'est l'histoire d'un tour du monde d'une course autour de la planisphère
Un moment hors de l'espace-temps où les secondes se comptent en millénaires
Ce n'est pas un conte mais un poème mi-phénomène paranormal
Mi-parole libre qui se promène forcément ça se passe à l'oral
GCM : C'est l'histoire d'un voyage fantastique auquel ont participé plus d'un élément
Qui, lors d'une existence classique, ne se croisent pas forcément
Ce voyage un peu magique, comme tout le monde tu en as entendu parler
Moi je l'ai connu un soir de pleine lune devant un grand ciel étoilé
Rouda : Moi je crois bien que c'est le vent qui est venu me la souffler
Et ça m'a fait l'effet d'un sédatif car à vrai dire ça m'a troublé
GCM : Cette histoire, je donnerais tout pour connaître son origine exacte
T'sais quoi Rouda on va remonter à sa source chacun de son côté, tel est notre pacte
Rouda : Ok Grand Corps Malade je te souhaite une balade planétaire
Je te laisse donner le top départ et le choix dans l'hémisphère
GCM : Tu devras fouiller dans 2 continents, moi 3, s'il faut on se retrouve dans 10ans
Mais comme j'ai plus de terres que toi, tu te taperas aussi le fond des océans
Bon voyage ! Que le meilleur gagne !
Rouda : J'ai commencé à observer les territoires les plus classiques
Le tableau noir des facultés aux discours très académiques
J'ai entendu les cris d'une parole qui s'endort dans des débats soporifiques
Des conférences, des galeries d'art et même des visites guidées au cur des quartiers historiques
GCM : J'ai commencé ma quête en questionnant mon voisin de palier
Il est tellement vieux qu'à un bout de cette histoire il est forcément lié
Il m'a conseillé d'enquêter dans un petit village montagnard
Mais les gens que j'ai croisés là-bas avaient étrangement perdu la mémoire
Rouda : Sur mon itinéraire j'avais quelques antiquaires
Je n'y ai trouvé que des mots en vieux français et des paroles pleines de poussière
J'ai rencontré deux trois coiffeurs et leurs récits légendaires
A la racine j'ai tout compris de la théorie de la pesanteur
J'ai donc pris de la hauteur j'ai fait pas mal d'aller-retours
J'ai été rapide ou plein de lenteur mais la durée de mon parcours
S'étale sur le Maghreb et ses conteurs jusqu'aux tavernes de Singapour
Des tribus nomades d'orateurs aux temples de Kuala Lumpur
J'ai vu des mots d'absence des mots laissés sur une porte et même des mots d'amour
J'ai parfois pris le mauvais sens et plus j'ai fait la connaissance des nouveaux troubadours
GCM : J'ai compris que c'que je cherchais avait quelque chose de secret
Et que cette histoire était fragile comme un mot écrit à la craie
Je scrutais la nuit dans des ruelles sombres aux odeurs de pisse
Quand un vieux clochard me lança enfin sur une bonne piste
Il m'a dit d'aller interroger un scientifique, j'étais d'accord
Mais celui-ci m'a rien appris, j'ai juste révisé le théorème de Pythagore
Alors je suis allé voir les plus grands philosophes du continent
Mais ils m'ont saoulé, j'préfèrais encore mon vieux voisin incontinent
J'ai rencontré des tas de personnes, de Reykjavik à Pékin
Des groupes de jeunes rappeurs aux vieux griots africains... mais en vain
GCM & Rouda : J'ai vu des mots tendres, j'ai vu des mots d'excuse, j'ai vu des gros mots
J'ai vu des mots à prendre des mots qui accusent et même des mots en trop
J'ai vu des mots passants, j'ai vu des mots vexants, j'ai vu des mots tranchants comme un pieux
J'ai vu des mots qui immobilisent des mots sans mobile et même des mots creux
J'ai vu des Mohammed, j'ai vu des Mauricette
J'ai surtout vu que j'avais fait ce voyage pour rien
J'ai vu de mauvais mots, j'ai vu des bons moments
Et que finalement la source n'était pas si loin
Cette histoire, c'est la tienne, c'est la mienne, elle est bien réelle
C'est l'histoire du langage universel faîtes qu'elle soit éternelle
J'sais pas pour toi Grand Corps Malade mais notre fin de texte me semble un peu trop solennelle
C'est vrai Rouda mais l'important c'est peut-être juste qu'elle soit belle
Ca leur paraîtra peut-être bête encore plus con que deux poètes
Mais j'ai encore envie de la dire : que vive la parole libre !
En tout cas c'qui est net, c'est que cette histoire vit dans toutes nos têtes
Et qu'on continueras à la vivre jusqu'aux toutes dernières pages de notre propre livre
Bon voyage ! Que le meilleur gagne !
Tout mon bonheur en lettres capitales A l'encre bl…
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j'ai encore perdu ton amour tu sais
J'peux pas m'souvenir de ce que j'en ai fait
Je l'ai pourtant rangé comme il fallait
C'est pas croyable comme tout disparaît
Mais j'ai trouvé dans mon carnet à spirale
Tout mon bonheur en lettres capitales
A l'encre bleue aux vertus sympathiques
Sous des collages à la gomme arabique
J'ai un à un fouillé tous nos secrets
J'n'ai rien trouvé dans le peu qu'il restait
Sous quelques brouilles au fond sans intérêt
Des boules de gomme et des matins pas frais
Mais j'ai gardé dans mon carnet à spirale
Tout mon bonheur en lettres capitales
A l'encre bleue aux vertus sympathiques
Sous des collages à la gomme arabique
J'ai encore perdu ton amour c'est vrai
Mais après tout personne n'est parfait
Si tu n'en as plus d'autres, c'est bien fait
Tant pis pour moi, j'étais un peu distrait
Je garderai dans mon carnet à spirale
Tout mon bonheur en lettres capitales
A l'encre bleue aux vertus sympathiques
Sous des collages à la gomme arabique
Tes yeux
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Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire
À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés
Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie
Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure
Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé
Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois
Le manteau de Marie accroché dans la crèche
Une bouche suffit au mois de Mai des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux
L'enfant accaparé par les belles images
Écarquille les siens moins démesurément
Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages
Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août
J'ai retiré ce radium de la pechblende
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes
Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa
Ressac
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Imagine-toi dans une rue toute en ville
Mais avec une lumière comme y a pas chez toi
Et ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre
Je s'rais bien loin de savoir ou dire
Si l'on verrait des jours ou bien meileurs ou pires
Ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre
Ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre
Moi j'suis un homme de peu, je suis le fils de rien
On m'a bandé les yeux avant qu'j'ai vu le chemin
On m'a jamais dit: " vient ", on m'a dit: " va où tu veux "
Mais j'déambule tout bas gentiment inutile
J'aimerais faire quelque chose pas forcément facile
J'voudrais pouvoir te dire: " j'ai un peu vécu pour toi "
C'est comme un jour où l'on s'promène
Et l'on sent qu'ça va et qu'le vent t'entraîne
Où ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre
C'est toute la nuit quand on parle au-dehors
Du rêve tranquille d'un môme qui dort
Et ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre
Et ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre
Et ce s'rait p't-êt' là un endroit pour vivre
Faudrait qu'je puisse donner tout l'temps qu'j'ai plus
Qu'on m'a pris sans savoir et qu'on m'a pas rendu
Que j'ai perdu dans l'air ou que j'ai pas bien vendu
Faudrait qu'je puisse trouver au fond des moments bizarres
Où je comprends si bien qu'il déjà si tard
Un truc pour oublier, j'ai pas les moyens d'y croire
Mais j'veux garder ne s'rait-c' que l'temps d'un tour sur moi
L'impression d'avoir pu un jour élever la voix
Jusqu'à chanter des mots où tu te reconnaîtras
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Découvrez Julie Zenatti !
Dans ma boite à musique
Des rêves endormis dans la soie
Ecorchés à force de destin
Se souvenir d’un sourire qui fait du bien
Qui nous rappelle d’où l’on vient
Même à vif, je me souviens
Ma vie dans le désordre
Me borde d’absence, me couvre d’or
Je découvre la boite de Pandore
Se souvenir pour mieux oublier le pire
Goûter toutes les fleurs du mal
Pour ne plus y revenir
Se souvenir c’est aussi se pardonner
Pardonner l’injure des autres
Se relever tête haute
Tout là-bas, là-bas derrière Quelque part bien moi…
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Y a des jours où l'on se sent tellement pas beau
Abonnés absents, groggy, k.o.
Envie de tourner la page
Sables mouvants, marécages
Comme si le monde entier nous faisait la gueule
Abandonné, tellement tout seul
Pour passer entre les gouttes
Quitter cette mauvaise route
Joue, joue, joue, poupées, chiffons
Retrouver en nous, tout au fond
L'enfant qui joue au ballon
Rire pour un oui, pleurer pour un non
Tout là-bas, là-bas derrière
Quelque part bien moins terre à terre
Pigeon vole et cerf-volant
Revoir la vie comme avant
Arrosez, arrosez de peur que ne se fane
Ce jardin secret, petit coin d'âme
Quand la vie nous fait faux-bond
Chercher l'enfant au ballon
Joue, joue, joue, poupées, chiffons
Retrouver en nous, tout au fond
L'enfant qui joue au ballon
Rire pour un oui, pleurer pour un non
Tout là-bas, là-bas derrière
Quelque part bien moins terre à terre
Pigeon vole et cerf-volant
Revoir la vie comme avant
Revoir la vie comme avant
Inversion
J'aime le silence immobile
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Il est six heures au clocher de l'église
Dans le square les fleurs poétisent
Un homme va sortir de la mairie
Comme chaque soir je l'attends
il me sourit
Il faudrait que je lui parle
A tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Parler me semble ridicule
Je m'élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l'instant fragile
D'une rencontre
D'une rencontre
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je l'appellerai sans le nommer
Je suis peut-être démodé
Le vent d'hiver souffle en avril
J'aime le silence immobile
D'une rencontre
D'une rencontre
Il n'y a plus d'horloge, plus de clocher
Dans le square les arbres sont couchés
Je reviens par le train de nuit
Sur le quai je le vois
Qui me sourit
Il faudra bien qu'il comprenne
A tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Toutes les excuses que l'on donne
Sont comme les baisers que l'on vole
Il reste une rancœur subtile
Qui gâcherait l'instant fragile
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Une histoire d'amour sans paroles
N'a pas besoin du protocole
Et tous les longs discours futiles
Terniraient quelque peu le style
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je lui dirai tous les mots bleus
Tous ceux qui rendent les gens heureux
Tous les mots bleus
fantasme
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youtu.be/-til-Gj89qM
Dans le contexte hypersexué
De notre convivialité
Mon voyeurisme instinctuel
T'offre un statut préférentiel
Car le pouvoir érectogène
De tes milles zones érogènes
A un effet désaliénant
Sur mes blocages perturbants
[Refrain] :
Je fantasme
Érotiquement, névrotiquement
Je fantasme
Hormonalement, traumatiquement
Je fantasme
Schyzophréniquement
En psychodrames paroxystiques
A dominante phallocratique
Ou en saga sado-maso
S'objective ma libido
Tes spasmes maximalisés
Confèrent sa spécificité
A la dialectique génitale
De nos conjonctions coïtales
[Refrain]
Mais ce schéma relationnel
Reste au niveau conceptuel
Et n'est jamais qu'un substitut
Par rapport aux données vécues
Et chaque fois que je m'éxonère
Sur quelques fixations mammaires
Que je tenais pour motivantes
C'est l'incomplétude frustrante
Car je t'aime
Possessivement, fanatiquement
Car je t'aime
Romantiquement, pathétiquement
Car je t'aime
Obsessionnellement
Je fantasme
Romantiquement, pathétiquement
Et je t'aime
Hormonalement, traumatiquement
Je fantasme
Obsessionnellement
Car je t'aime
Hormonalement, traumatiquement
Et fantasme
Romantiquement, pathétiquement
Et je t'aime
Schyzophréniquement
Si même l'inutile Restait le seuil fragile
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Si perdue dans le ciel
Ne me restait qu'une aile
Tu serais celle-là
Si traînant dans mes ruines
Ne brillait rien qu'un fil
Tu serais celui-là
Si oubliée des dieux
J'échouais vers une île
Tu serais celle-là
Si même l'inutile
Restait le seuil fragile
Je franchirais le pas
Immortelle, immortelle
J'ai le sentiment d'être celle
Qui survivra à tout ce mal
Je meurs de toi
Immortelle, immortelle
J'ai décroché un bout de ciel
Il n'abritait plus l'Eternel
Je meurs de toi
Si les mots sont des traces
Je marquerai ma peau
De ce qu'on ne dit pas
Pour que rien ne t'efface
Je garderai le mal
S'il ne reste que ça
On aura beau me dire
Que rien ne valait rien
Tout ce rien est à moi
A quoi peut me servir
De trouver le destin
S'il ne mène pas à toi ?
Immortelle, immortelle
J'ai le sentiment d'être celle
Qui survivra à tout ce mal
Je meurs de toi
Immortelle, immortelle
J'ai déchiré un bout de ciel
Il n'abritait plus l'Eternel
Je meurs de toi
Je meurs de toi...
Immortelle, immortelle
J'ai le sentiment d'être celle
Qui survivra à tout ce mal
Je meurs de toi
Immortelle, immortelle
J'ai décroché un bout de ciel
Il n'abritait plus l'Eternel
Je meurs de toi
Y tú serás la eterna fuente de mi fantasía,
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De mañana, mi vida, de mañana
si no despierto con la luz de tu mirar,
y si no siento tu cuerpo con el mío,
como he soñado contigo, quiero volver a soñar. [bis]
Y tú serás la eterna fuente de mi fantasía,
duende y fantasmas de mi melancolía,
la oculta estrella que me alumbra al caminar. [bis]
Me gusta, al amanecer, embriagarme los sentidos
con el olor de tu piel.
Porque tu eres lo mas dulce de mi vida,
un destello de luna serena y dormida.
Y tú serás la eterna fuente de mi fantasía,
duende y fantasmas de mi melancolía,
la oculta estrella que me alumbra al caminar. [bis]
Esta mañana he sentido
en mi cuerpo nacer un escalofrío,
tu aroma quitarme los cinco sentidos,
y mi cuerpo morir por tu cuerpo dormido. [bis]
Y tú serás la eterna fuente de mi fantasía,
duende y fantasmas de mi melancolía,
la oculta estrella que me alumbra al caminar. [bis]
Eclosion
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Ton regard est attiré par terre,
dans la poussière,
tu te penches et tu vois un Soleil blessé.
En douce, tu le ramasses et le porte à ta bouche,
sans brûlure, tu l'embrasses et soudain, tu l'avales.
Le soleil pleure des larmes de plaisir,
le soleil nous éclabousse de sang de pamplemousse.
Au creux de mon oreille, la gorge sèche,
tu chantes la naissance d'une passion moderne.
Tu allumes sous la voûte une nouvelle étoile.
Est-ce que ça te plaît d'éclairer l'univers ?
Le soleil pleure des larmes de plaisir.
Le solei nous éclabousse de sang de pamplemousse.
Tu marches dans la ville,
et personne ne voit que ton ventre est le domicile d'un jeune soleil.
Ses rayons cachés éblouissent souvent de leurs mille flammes ton rire, tes yeux.
Le Soleil
Le soleil pleure des larmes de plaisir. Le solei nous éclabousse de sang de pamplemousse.
C'est se garder au fond de soi fragile comme un ba…
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youtu.be/tJ7W_IGXFNQ
Les dessous chics
C'est ne rien dévoiler du tout
se dire que lorsqu'on est à bout
c'est tabou
les dessous chics
c'est une jarretelle qui claque
dans la tête comme une paire de claques
les dessous chics
ce sont des contrats résiliés
qui comme des bas résillés
ont filé
les dessous chics
c'est la pudeur des sentiments
maquillés outrageusement
rouge sang
les dessous chics
c'est se garder au fond de soi
fragile comme un bas de soie
les dessous chics
c'est des dentelles et des rubans
d'amertume sur un paravent
désolant
les dessous chics
ce serait comme un talon aiguille
qui transpercerait le cœur des filles...
Prends patience
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Prends patience, je viens
Sans défense, je viens
Mon enfance se plaint
Ma prudence s'éteint
Aie confiance, je viens
Prends patience, je viens
Je ne pense plus rien
Qu'à tes mains
Au voyage lointain
Quand la lampe s'éteint
C'est ma voix qui se plaint
Prends patience, je viens
Et mon corps se souvient
Tout ce qui me retient
Tu le dénoues enfin
De tes mains
Éloignons-nous du rivage
Sur le navire de ce lit
Découvrons des paysages
Où le jour deviendrait nuit
Notre image se joint
Prends patience, je viens
Un orage m'atteint
C'est ma voix qui se plaint
Et qui t'appelle enfin
En partance vers toi
Aie confiance, je viens
Je suis là
Conversation
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L'amour s'exprime avec des mots comme ça
Des mots de tous les jours
Des mots tout gris des petits mots de rien
Des mots de rien du tout
On dit au saut du lit :
"Bonjour, il fait beau, as-tu bien dormi ?"
Ces mots si tendres au tendre écho
Comme un pur reflet dans l'eau
Ces mots de moins que rien
Respirés par toi tissent mille liens
Ces mots de moins que rien du tout
Echangés de nous à nous
Ces mots qui viennent et coulent au fil des jours
Ces mots qui tournent court
Tous ces mots qui ne pèsent pas bien lourd
Pour moi sont lourds d'amour
On se dit à minuit :
"T'as les plis aux yeux dans l'coin quand tu ris
- Quand j'ris, mais oui mais oui chéri
Et toi quand tu me souris"
Ces mots de moins que rien
Respirés par toi tissent mille liens
Ces mots de moins que rien du tout
Echangés de nous à nous
L'amour s'exprime avec des mots tout chauds
Des petits mots bien clos
Des mots petits petits tellement petits
Qu'ils ne riment que pour moi
Qu'ils ne riment que pour toi
Qu'ils ne riment que pour nous
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