zardoz's photos
Pergame cachée, 3.
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Le sanctuaire-grotte. Il est caché derrière un éperon rocheux. On sait peu de choses du culte mais des ex-votos très nombreux ont été retrouvés dans ces puits naturels.
Gecko !
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Asclepieion : la via tecta
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L'Asclepieion était un sanctuaire guérisseur, une sorte de Lourdes pollythéiste. Il était relié à Pergame (au fonds) par la via tecta, avec des étapes correspondants à un diagnostic.
Je ne peux que m'imaginer cette rue bordée de vendeurs de babioles guérisseuses.
Pergame cachée, 2.
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Si la ville se présente surtout dans son aspect de l'empire du IIe siècle, il faut savoir que les fameux atriums romains se sont inspirés des cours des maisons hellénistiques. Ici on voit clairement une cour à colonnade qui donne sur une terrasse panoramique côté sud.
Pergame cachée, 1.
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Ce qui est frappant, c'est que beaucoup des touristes sont partis en n'ayant vu qu'un tiers du site. Le bas-Pergame vaut vraiment le coup d'oeil mais on peut facilement le manquer, à cause des chardons et du manque d'entretien. J'ai été récompensé de mes efforts en voyant, ici, l'esplanade du temple de Déméter.
Pergame, murailles 2.
Pergame, murailles 1.
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Plus que Sardes, Pergame est une ville verticale perchée sur un éperon rocheux. Pourtant, à l'image du fort du Pourtalet, on peut la ranger dans la catégorie des citadelles tellement bien pensées que personne n'a cherché à les attaquer. C'est l'influence romaine qui intégrera Pergame dans l'empire.
Au reste, l'histoire de ce royaume, dont l'apogée se situe entre le IIIe et le IIe s. av. J.-C., est cocasse : un des généraux d'Alexandre, Lysimaque, confia le trésor de guerre à un homme de confiance, Philateiros. Mal lui en prit : Philateiros se créa son propre royaume.
La "basilique rouge".
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Après le Ier s. av. J.-C., la pax romana fait que la cité se développe beaucoup dans la plaine.
D'où se sanctuaire moche et déroutant dédié à Sérapis et d'autres dieux égyptiens, réutilisé en partie en mosquée.
Pergame cachée, 4.
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La "maison Z", de l'époque du Haut Empire, compte d'impressionnants marbres et mosaïques.
Pergame, el famoso teatro.
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Ce théâtre est une folie. Il est incroyablement escarpé, j'ai du mal à imaginer qu'il n'y ait pas eu des incidents. Il montre bien la volonté des rois de Pergame de créer une scénographie étagée (la ville reposait aussi sur une distribution ornementale de l'eau).
Pergame, sanctuaire de Trajan.
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La cité est donc étagée, et tout en haut, outre des arsenaux, on trouve un temple du IIe siècle consacré à Trajan. J'espère que cette photo suggère bien la verticalité de la ville (le temple est lui-même construit sur une esplanade artificielle.
En route vers Pergame
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Il y a deux heures en voiture depuis Izmir, donc autant reprendre la tradition des photos prises en conduisant.
Ephèse, Basilique Saint-Jean, 2.
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Un graffito de bête étrange dans un espace attenant au baptistère. J'adore, ça sent déjà un peu le Moyen Âge. En Occident, l'empire est déjà tombé à l'époque.
Ephèse, Basilique Saint-Jean, 1.
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Sur la colline qui domine Selçuk se trouvait la tombe de l'apôtre Jean. Justinien fit construire une basilique très imposante à la place.
Claros : trois visions d'Apollon
Sanctuaire d'Apollon, Claros.
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Sur mon chemin de retour, à une dizaine de kilomètres d'Ephèse, je vois un panneau annonçant le sanctuaire d'Apollon de Claros. Hélas le site est fermé (on est hors-saison). A travers les grillages je prends quelques photos, au moins pour voir le site dans son ensemble.
Le grand temple d'Artémis d'Ephèse.
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Je l'ai gardé pour la fin car il est en libre accès, mais ce ne fut clairement pas le point culminant de la journée, vu ce qu'il reste d'une des sept merveilles du monde antique.
Basilique Saint-Jean, 3.
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J'ai trouvé beaucoup de dalles de marbre avec des entailles aujourd'hui : parfois le chi-ro (symbole chrétien), parfois des formes géométriques comme celles-ci. Peut-être pour jouer à une sorte de tric-trac ?