le pardon qui réunit gens du coin touristes un moment toujours émouvant,

Sous la protection de Notre-Dame-de-la-Garde

Dans la chronique paroissiale datant de septembre 1922, on pouvait lire : "« A 10 h, Monsieur le curé procédait, suivant les rites d’usage, à la bénédiction de l’édifice et le mettait, ainsi que tout le quartier, sous la protection bienveillante de Notre-Dame-de-la-Garde. Les cœurs saignent encore à Lomener, dans les deux familles décimées, l’hiver dernier. Que la bonne Vierge garde les équipages et leurs bateaux, qu’elle protège toutes les familles de marins et de cultivateurs… Et maintenant à Lomener d’aimer, d’honorer et d’imiter sa grande protectrice et de mériter sa garde. »"

D’une usine à une chapelle
Une année plus tôt, en 1921, l’industriel Léon Griffon a proposé de mettre à disposition de la paroisse une de ses usines de conserverie à Lomener, pour en faire un lieu de culte. En effet, en ce début du XXe siècle, le secteur des conserveries rencontre des difficultés et l’usine ferme en 1918. Désaffectée, une partie servira ensuite d’entrepôt aux pêcheurs locaux et l’autre moitié du bâtiment est transformée en chapelle. La chapelle sera acquise définitivement par l’association diocésaine, en 1961.