LUN II et son histoire

Son capitaine s’appelle Ulysse et c’est aussi un infatigable voyageur ! « J’ai choisi assez tôt de prendre des chemins d’itinérance et suis parti seul explorer de nombreux coins de la planète. » Ses premières virées seront terrestres, mais l’appel de la mer rattrapera le jeune Morbihannais (originaire de Larmor), qui embarque sur le Mar Y Pôle pour un premier voyage en Antarctique.

Dès lors, l’envie de naviguer ne le quittera plus. Brevet de capitaine en poche, il découvre des vieux gréements qui lui font envisager une navigation traditionnelle à la voile. Mais Ulysse Buquen a « besoin de donner un sens à cette navigation n » et, entre autres actions, embarque des adolescents et des jeunes adultes en difficulté pour des séjours de rupture.
Des bateaux exigeants pour une mer exigeante »

C’est en 2013 qu’il découvre, en Norvège, les coques « impressionnantes, en pin sylvestre, de ces bateaux exigeants pour une mer exigeante ».

Séduit par ces navires, il apprend alors qu’un océanographe allemand met en vente une galéasse norvégienne de 1914 et en devient l’heureux propriétaire en 2014 : « C’est un bateau atypique et vraiment exceptionnel, très fin et parfait pour la voile. » Conçu pour la pêche en 1914, motorisé en 1934 et restauré en 1952, il termina sa carrière de pêche en 1976.


Son capitaine s’appelle Ulysse et c’est aussi un infatigable voyageur ! « J’ai choisi assez tôt de prendre des chemins d’itinérance et suis parti seul explorer de nombreux coins de la planète. » Ses premières virées seront terrestres, mais l’appel de la mer rattrapera le jeune Morbihannais (originaire de Larmor), qui embarque sur le Mar Y Pôle pour un premier voyage en Antarctique.

Dès lors, l’envie de naviguer ne le quittera plus. Brevet de capitaine en poche, il découvre des vieux gréements qui lui font envisager une navigation traditionnelle à la voile. Mais Ulysse Buquen a « besoin de donner un sens à cette navigatio n » et, entre autres actions, embarque des adolescents et des jeunes adultes en difficulté pour des séjours de rupture.

« Des bateaux exigeants pour une mer exigeante »

C’est en 2013 qu’il découvre, en Norvège, les coques « impressionnantes, en pin sylvestre, de ces bateaux exigeants pour une mer exigeante ».

Séduit par ces navires, il apprend alors qu’un océanographe allemand met en vente une galéasse norvégienne de 1914 et en devient l’heureux propriétaire en 2014 : « C’est un bateau atypique et vraiment exceptionnel, très fin et parfait pour la voile. » Conçu pour la pêche en 1914, motorisé en 1934 et restauré en 1952, il termina sa carrière de pêche en 1976.

Le « Lun II » est une galéasse norvégienne de 1914, de 21 m. |

L’objectif de Lun II et de son nouvel équipage est alors de transporter des marchandises à la voile, « chacun étant conscient de sa mission ». Pour ce premier voyage, ce sera du rhum, du thé et du café, via les Caraïbes et les Açores.

À ce jour, Lun II revient d’un long voyage en Norvège : « Nous avons revisité l’histoire du bateau et connu des moments très émouvants de retrouvailles de familles de pêcheurs avec la galéasse. Ce voyage et tous ces témoignages feront l’objet d’un ouvrage, car ce bateau mérite de s’inscrire dans l’histoire de la navigation. »
Une nouvelle aventure scientifique
Voiliers-2-mats.blogspot.com/2018/09/lun-ii.html

Côté projets, l’heure est à la préparation « d’une nouvelle aventure scientifique et humaine de neuf mois , avec un équipage d’étudiants et de navigateurs pour évaluer l’impact de l’homme et du changement climatique. » Départ prévu de Bretagne en septembre 2021.