Fête à Pushkar

PUSHKAR


Fête à Pushkar

Souffleur indien

24 Jun 2017 63 29 840
Pushkar (Inde) - Je quitte la Suisse pour revenir en Inde. Mais je reste dans le registre de la musique avec cette photo prise à Pushkar au Rajasthan en Juin 2017. Je rentrais le soir à mon hôtel, quand j’ai croisé une procession. C’était le délire dans l’étroite rue parallèle au lac. Je pense que les musiciens avaient fumé la moquette car ils étaient surexcités. Je me suis frayé un chemin dans une foule compacte pour rejoindre ce « souffleur » qui semblait possédé par la musique. J’étais tellement près de lui, que je ne suis pas parvenu a faire une mise au point correcte. Le grand-angle n'était pas adapté car je voulais isoler le sujet avec un flou prononcé à l'arrière plan. Impossible de faire un pas en arrière pour obtenir une distance qui m’aurait permis d’accrocher le point. J’étais prisonnier de la foule qui me poussait inexorablement vers le « souffleur ». Malgré cette imperfection technique, je trouve que la photo fonctionne. J’ai opté pour le N&B car une charrette tirée par des boeufs transportait des projecteurs - alimentés par un bruyant groupe électrogène - qui diffusaient une horrible lumière alternant entre le cyan et le magenta.

Procession en musique

23 Jun 2017 39 12 685
Pushkar (Inde) - On reste dans une séquence musicale avec cette photo, qui comme celle d’hier, a été prise lors d’une procession à Pushkar (Rajasthan). Lorsque je suis arrivé par hasard sur cette petite place, les gens attendaient le départ du défilé. Il faisait encore jour, mais la lumière déclinait rapidement. Les musiciens étaient encore détendus, faisant quelques gammes pour se « chauffer ». J’ai pu faire quelques photos sans problème en tournant autour du groupe de femmes et des musiciens. Quelques minutes plus tard, ce n’était plus la même chose. Une véritable marée humaine s’est engouffrée en musique dans les rues étroites de la ville. Selon un ami Indien, ce jour là, plus de 4.000 personnes participaient à cette joyeuse procession religieuse. Côté photographique, je pense que le musicien de dos, au centre de l'image, est gênant. Mais le regard est attiré en premier lieu par le clarinettiste. Ce qui rend cette photo diffusable à mon sens.

Pushkar lake

18 Aug 2008 81 35 419
Puskhar (Inde) - Nous quittons le Sud-Est asiatique pour l’Inde. En ces temps de coronavirus, Ipernity est encore le moyen le moins risqué de voyager. Cette semaine, je propose une série sur Pushkar, l’une des -nombreuses- villes saintes de l’Inde. L’une de mes préférées où depuis 1991, je ne manque jamais de faire une halte de plusieurs jours, chaque fois que je m’aventure dans l’Etat du Rajasthan. C’est une ville fréquentée par les touristes pressés, mais c’est aussi l’un des lieux les plus reposants de l’Inde. Ici, il règne une atmosphère particulière. La circulation est interdite aux véhicules aux abords du lac sacré. Un secteur piétonnier assez rare en Inde pour être signalé, qui participe à la sérénité de l’endroit. La série que vous verrez cette semaine a été réalisée en 2008. A l’époque, je n’avais qu’un Nikon D80. Mon premier appareil numérique. Les capteurs de ce boîtier ne sont pas aussi performants que ceux d’aujourd’hui. Et comme je ne maîtrisais pas l’encombrement des fichiers, pour ne pas saturer les cartes mémoires (on n’en trouvait peu en Inde à l’époque), à mon arrivée à Pushkar, j’ai dû abandonner les Raw au profit du Jpeg, dont le poids est moins lourds. Ce qui m’a décidé par la suite, à faire l’acquisition d’un videur de cartes. Petit disque dur portable au tarif prohibitif lorsque les disques durs externes étaient encore assez encombrants. L’intérêt du videur de carte était d’éviter l’encombrement d’un ordinateur. La miniaturisation ayant fait des progrès, je voyage désormais avec un ordinateur portable qui présente l’avantage de pouvoir archiver mes photos tous les soirs et ne plus saturer les cartes mémoires. Depuis 2015, je me déplace avec mon Mac pro et un disque dur externe me permettant d’avoir deux copies des photos. On n’est jamais trop prudent. Et je sais de quoi je parle. La photo ci-dessus a été prise au petit matin quand les touristes sont à peine levés. C’est à cette heure que l’on fait les photos les plus intéressante (où en fin de journée). Je venais de faire une série de photos d’un fabricant de yaourts et je revenais par la rue piétonne parallèle au lac, quand j’ai aperçu cet homme qui semblait méditer face au lac. Peut-être priait-il ? Quand je me suis approché l’oeil dans le viseur peaufinant mon cadrage, les pigeons se sont envolés. Cet envol apporte un peu de vie à une photo qui aurait pu être un peu trop statique à mon goût. A voir en grand en appuyant sur la touche Z

Le soleil du matin n'arrête pas le pèlerin

14 Aug 2008 76 27 418
Puskhar (Inde) - On a coutume de dire que l’Inde est le pays de la couleur. Cette photo prise alors que je venais à peine de sortir de mon hôtel semble le prouver. Mais les photographes professionnels eux, ont coutume de dire que l’Inde est le pays des lumières difficiles. Afin de ne pas être déçu par ses photos, il est nécessaire de connaître quelques principes de base sur la qualité de la lumière. Là, j’ai eu la chance que le soleil soit légèrement voilé par un gros nuage diffusant une lumière douce. De la chance oui, car même s’il est à peine 8h30, habituellement à cette heure là, au Rajasthan, par jour de grand soleil, la lumière est déjà contrastée. C’est la raison pour laquelle je suis généralement dans la rue à partir de 7 heures. Il faut cependant reconnaître que les capteurs des appareils numériques, même les plus anciens comme mon Nikon D80 avec lequel j’ai fait cette photo, encaissent mieux les forts contrastes qu’une diapositive. A Pushkar, autour du lac dont l’eau sert de réflecteur et débouche les ombres (valable pour toute surface aqueuse), il est alors possible de photographier jusqu’à 10 heures par grand soleil. Moi, partir de cette heure, je range mes boîtiers pour ne les ressortir que vers 16-17 heures. Bien entendu ces principes ne valent que si vous photographiez en couleur et que vous ne supportez pas le forts contrastes difficilement récupérables en post-traitement. En noir & blanc, les principes que je m’impose et que je recommande, sont moins stricts. Pour en revenir à la scène ci-dessus, il s’agit de pèlerins qui sortent d’un temple situé à proximité. Ne me demandez pas où ils vont d’un si bon pas… Je n’en sais rien. J’ai pris la photo « à l’instinct » et je suis partis aussitôt dans l’autre sens pour faire des images autour du lac car je voulais bénéficier de la lumière douce. En photo, le temps est compté. - J'ai déjà publié cette photo en version N&B quand je faisais des essais du logiciel Silver Efex Pro 2 : www.ipernity.com/doc/1922040/48241920/in/album/992948

Le soleil se couche sur Pushkar

17 Aug 2008 75 41 427
Puskhar (Inde) - Une série sur Pushkar ne serait pas complète sans une photo du lac sacré. C’est pour le voir que des milliers de touristes viennent ici chaque année. C’est aussi pour lui que les hindous viennent en pèlerinage. Se baigner dans le lac sacré est l’un des nombreux pèlerinages incontournables que tout hindou qui se respecte doit faire au moins une fois dans sa vie. Pushkar signifie « lotus bleu » en sanscrit. Selon la mythologie, le dieu Brahma qui a pris la ville sous sa protection, aurait éliminé le démon Vajra Nabh à l’aide d’une fleur de lotus. Le démon définitivement terrassé, les pétales se seraient envolés pour se poser en trois endroits d’où jaillirent trois lacs. L’un de ces lacs est celui de Pushkar.

Des artisans au travail

16 Aug 2008 58 24 382
Puskhar (Inde) - Dès que je suis dans une ville à l’étranger, je vais systématiquement me perdre dans les petites ruelles. Il y a toujours matière pour des photos moins convenues. Depuis 1991, je dois reconnaître qu’à Pushkar, il y a longtemps que ne ne me perds plus et que je connais la ville comme ma poche. A chaque fois que je pose mon sac à dos dans cette cité sacrée, je vais systématiquement faire des images de cet artisan. Son fils, à l’arrière plan qui me regarde, je l’ai connu tout gamin. Les deux hommes fabriquent quotidiennement des yaourts et des gâteaux de riz qu’ils livrent aux boutiques et restaurants de la ville. On ne peut pas dire que les normes sanitaires européennes soient respectées. Et pour cause, en Inde, il n’y a pas de normes sanitaires établies pour les fabrications artisanales. Mais je peux vous assurer qu’en consommant leurs productions, je n’ai jamais été malade. J’ai déjà dit lors d’un précédent commentaire que mon Nikon D 80 était mon premier boîtier numérique. Je ne maîtrisais pas vraiment tous les automatismes offerts par l’appareil. Un manque de maîtrise qui s’est traduit par une vitesse relativement lente (1/20è de seconde) qui ne se justifiait pas avec la lumière qui inondait l’avant de la scène. Il en résulte un léger « bougé » sur les personnages. A peine perceptible, certes, mais moi, je le vois. Depuis, je désactive la plupart des fonctions automatiques pour ne donner que la priorité à la vitesse où à l’ouverture en fonction de la scène qui se présente. La mise au point automatique est également désactivée. Je me contente de l’AF-S avec un unique capteur centrale qui me permets une mise au point précise sur le sujet principal. Ce sujet principal, c’et moi qui le choisis ; pas les capteurs de l’autofocus. Vous l’aurez compris, je travaille toujours à l’ancienne. L’argentique m’a donné des « automatismes » qui évitent de me faire perdre du temps avec des réglages inutiles et qui, quoi qu’en disent les fabricants d’APN, se plantent souvent.

Cycliste rajput

16 Aug 2008 68 40 457
Pushkar (Inde) - Nous sommes toujours dans la « cité du lotus ». Non loin de mon hôtel il y a une petite place où des vendeurs ambulants s’installent quelques heures en attendant le client. C’est là, en rentrant d’une de mes balades photographique sque j’ai croisé ce sympathique cycliste. Nous avons discuté, difficilement, car il ne parlait quasiment pas l’anglais. Heureusement, le vendeur de bananes qui se trouve hors-champ, sur ma droite, maîtrisait un peu la langue de Shakespeare. Il nous a servi d’interprète. Le vieil homme a accepté que je le prenne en photo, me demandant en substance ce que je pourrai bien faire d’une photo de lui ? Il ne voyait pas l’intérêt, mais cette situation l’amusait. Après avoir fait un portrait où il était raide comme un piqué, nous avons repris notre conversation. Une conversation un peu surréaliste. Mais au-delà des mots, c’est l’échange qui importait. Il s’est peu à peu détendu et à pris subitement cette étrange position sur son vélo. Comme nous étions devenus amis d’un instant, j’ai pris cette photo sans lui demander sa permission. Il a éclaté de rire en disant que je perdrais moins mon temps si j'allais photographier les bords du lac sacré… Question de point de vue.

Scène de rue à Pushkar

15 Aug 2008 58 23 369
Pushkar (Inde) - En Inde, c’est bien connu, les vaches sont sacrées. Cependant, depuis quelques années, je note qu’il y en a de moins en moins dans les villes. Elles ont beau être sacrée, les automobilistes tout hindouistes soient-ils, ne ménagent pas leurs coups de bâtons rageurs sur les croupes des bovins quand leur nonchalance naturelle crée des embouteillages. Les coups pleuvent aussi lorsqu’elles s’approchent un peu trop prêt des étales dans les rues commerçantes. Si elles sont honorées en les couvrant de guirlandes et qu'on se presse pour les caresser les jours de fêtes, afin de recevoir leur bénédiction divine, le reste du temps elles ne sont pas en harmonie avec la volonté de croissance économiques des indiens. Spiritualité et business, il ne faut pas tout mélanger. Aujourd’hui, la vache est à peine tolérée dans l’espace public. Elle n'est plus tout à fait en odeur de sainteté. A Pushkar où cette photo a été prise, elle est plus facilement acceptée. La ville est sacrée et les vaches y ont leur place au même titre que le lac. En plus comme c’est une petite ville, il y a encore quelques champs où elle peuvent brouter autre chose que des cartons et des sacs en plastique. Ce jours là, je cherchais des vaches dans les rues. Comme je le disais à Pushkar habituellement on en croise à tous les coins de rues. Mais quand on veut les photographier, on n’en trouve pas. Il a fallu que je me perdre dans les ruelles en m’éloignant de lac pour enfin tomber sur cette scène. Bien entendu, il me fallait un élément humain. J’ai aperçu ces deux vaches qui étaient statiques et j’ai attendu. Au bout de 5 minutes, ni moi, ni mes copines les vaches ne nous étions lassés. C’est là que cette femme est apparue. Comme je ne me cachais pas, j’ai tout de suite été repéré, sans la perturber pour autant. J’ai attendu qu’elle se trouve au centre de l’image pour déclencher. Pour cette photo, pas besoin de légende pour la localiser.

Gargote indienne

18 Aug 2008 77 39 440
Pushkar (Inde) - Des gargotes de ce genre, il y en a partout à Pushkar. J’étais devenu copain avec ce sympathique commerçant à qui j’achetais des beignets plusieurs fois par jour. Il ne faut pas s’arrêter au décor, ni aux conditions sanitaires ; les beignets sont excellents. Son « chicken fried rice » qui mon plat de base en Inde, vaut lui aussi le détour. Pour ce plat plus consistant, il y a des tables au fond de la boutique. Vous l’aurez compris, à Pushkar, c’es ici ma cantine. Je dois reconnaître que je me suis un peu embourgeoisé ces dernières années. Au bout de la troisième semaine en Inde (je pars souvent 5 semaines au moins), je frise l’overdose en alternant le « chicken fried rice » et le « Vegetable fride rice ». Je m’offre alors un restaurant d’une qualité nettement supérieure. Comme vous l’aurez compris, en voyage, ce n’est pas la gastronomie qui m’incite à voyager. Je mange pour m’alimenter, non pour la plaisir de la table. De toute façon, ici, les verres et les assiettes collent à la table. Au moins, on est au contact avec la population locale.

Hommage au patriarche

14 Aug 2008 61 35 400
Pushkar (Inde) - Je poursuis mon aventure photographique à Pushkar avec ce N&B que je n’avais pas sélectionné à mon retour de ce voyage en Inde. Quel en est la raison ? Le vieil homme, le patriarche, - à qui ses enfants et neveux, selon la tradition, rendent hommage en lui touchant les jambes et les pieds -, à le visage caché par l’un des membres de la famille. Une photo qui selon mes critères de qualité n’est pas satisfaisante. Il faut toujours tendre vers l’excellence, en étant impitoyable avec son travail, même si on n’y parvient rarement. Sur Ipernity, je suis un peu moins exigeant pour des raisons pédagogiques. Je pense qu’il est intéressant de montrer des images imparfaites pour les décrypter. Là, c’est essentiellement le visage caché qui disqualifie la photo. Pas grave me dirons certains ! Moi, je trouve que ce « détail » est suffisant pour l’écarter. Je n’ai fait qu’une seule photo de cette scène à à la demande des hommes qui posent. En la prenant je savais qu’elle était « ratée » selon mes critères. Mais aujourd’hui encore, je me demande pourquoi je n’en ai pas fait une seconde en me décalant un peu sur la droite ?! Il y a des jours où on est inspiré. Ce jour là, je ne l’étais sans doute pas. Depuis cette expérience, je me fais violence pour continuer à photographier tant que je ne suis pas globalement satisfait. Mieux vaut rater une photo quant on a tout essayer, que de regretter de ne pas avoir mis toutes les chances de son côté. Autre problème, ce fichier numérique pris en Jpeg il y a 12 ans maintenant, a mal supporté les affres du temp. La version couleur est très jaune et le contraste initial s’est altéré. Seule solution pour en tirer quelque chose d’acceptable a été d’en faire un tirage N&B et de pousser la fonction « structure » en post-traitement. Cet artifice permet de sauver le tirage, mais lui fait perdre, selon moi, un peu de naturel. Même si le visage du patriarche est caché, la position des hommes n’est pas banale.

Cadrage peu orthodoxe pour couple d'hindouistes

14 Aug 2008 69 30 411
Pushkar (Inde) - Un cadrage peu orthodoxe. Un peu déstructuré, Je vous l’accorde. A l’époque, je cherchais à sortir des sentiers battus. Avec l’acquisition de mon premier appareil numérique, je pouvais faire tous les essais que je voulais, sans compter les films diapositives qui restaient dans mon sac pour savoir si j’en avais assez pour terminer mon voyage. Et comme au temps de l’argentique, je doublais mes photos en couleur et en noir et blanc, il ne fallait pas faire n’importe quoi. En raison du coût prohibitif des films -j’utilisais entre 50 et 60 films par mois-, j’étais condamné à photographier utile. Le numérique m’a libéré de cette angoisse du manque… de films quand on est au bout du monde. Je n’ai pas pour autant multiplié à l’infini les vues d’une même scène. J’ai continué à travailler à l’économie. Avec ce fichier numérique de ce double portrait, je me suis autorisé un cadrage inhabituel, me concentrant essentiellement sur les regard des deux personnages. Le cadrage passant au second plan. Comme ce couple sortait d’un temple hindou en compagnie de nombreux pèlerins, je me suis approché à quelques centimètres pour l’isoler de l’environnement. Une fois de plus, ne vous fiez pas aux regards sévères du couple ; surtout celui de l’homme. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, les indiens -surtout les rajputs (qui signe « Fils de rois »)- aiment prendre un air sentencieux quand on les photographie. Ca leur rappelle leurs origines de redoutables guerriers. De toute façon avec un tel regard, si l’homme n’avait pas voulu que je le photographie, il m’aurait fait avaler mon appareil photo. Et moi, sans leur consentement, je ne me serais pas approché si près.

J'aime pas l'école !

18 Aug 2008 75 40 547
Pushkar (Inde) - Une photo aux antipodes du double-portrait d’hier. Là, avec un plan très large, j’ai voulu traduire ce qui me semblait être le désespoir, la solitude ou le chagrin de cette petite fille. Lorsque je suis arrivé à l’angle de cette ruelle, j’ai assisté à la scène qui l’opposait à sa mère. Je ne comprenais pas ce qu’elles se disaient, d’autant qu’elles étaient assez loin devant leur maison, mais j’ai bien compris qu’il a fallu que la maman se fâche pour que la fillette prenne le chemin de l’école. En Inde les écoliers ont un uniforme. Une tradition héritée de la colonisation britannique. Un élément important d’information pour comprendre la situation. Le motif de la dispute était donc sans équivoque. Sur la photo, a mère mais surveille sa fille pour être certaine qu’elle prenne bien le chemin de l’école. Le plan large ne facilite pas la lecture immédiate de la scène. A voir de préférence en grand format. En revanche, ce plan était indispensable pour renforcer le sentiment de solitude de la petite fille. Si la photo n'avait pas été prise en 2008, on pourrait penser qu'elle est triste d'avoir perdu son professeur d'histoire.

La banalité d'une scène de rue

15 Aug 2008 37 9 233
Pour prendre connaissance du commentaire suivez ce lien : www.ipernity.com/doc/1922040/50431630

Un prêtre hindouiste en pause syndicale

15 Aug 2008 53 28 362
Pushkar (Inde) - Je poursuis ma série en numérique N&B sur Pushkar avec ce portrait en situation d’un prêtre hindouiste. Selon cette religion, seuls des membre mâles de la plus haute caste de l’Inde, les brahmanes, sont autorisés à accéder à la prêtrise. Malgré leur caste d’origine, socialement favorisée, ces prêtres ne vivent que des offrandes des fidèles. Mis en raison du nombre incroyable des fidèle, ils sont rarement dans le besoin. Ils sont les intermédiaires incontournables entre les dieux et les hommes. La religion est omniprésente en Inde. Elle ponctue le quotidien de croyants. C’est le prêtre qui fixe les jours favorables à tout événement, comme le mariage qui ne peut être célébré qu’au cours de 9 mois propices dans l’année. Et tous les hindous s’y conforment car ils sont maladivement superstitieux. Ces prêtres qui peuvent se marier, ne doivent pas être confondus avec les sadhus qui eux, sont des ascètes ayant renoncé à toute attache matérielle pour se consacrer essentiellement à leur quête spirituelle. Sur cette photo, le prêtre est au repos si je puis m’exprimer ainsi. Il lit certes un texte sacré, mais il ne porte pas son turban. Signe qu’il n’est pas en activité. Sur la photo en couleur (PIP ou en suivant ce lien www.ipernity.com/doc/1922040/50431628 ) c’est ainsi que le religieux m’est apparu. J’ai pris cette première photo car j’avais dans l’idée de faire une série sur les rues de Pushkar. J’ai tout de suite compris que cette image n’aurait qu’un intérêt relatif. Pour moi, même si l’on voit le prêtre sur la droite, la rue manque d’animation à mon goût pour en faire une bonne photo selon mes critères. En m’approchant du religieux, je lui ai demandé la permission de le photographier. Je ne risquais pas grand chose car tous les indiens, prêtres ou simples fidèles, aiment être photographiés. Il était souriant, jusqu’au moment où j’ai porté le viseur à mon oeil. Là, il m’a fait un signe de la main pour que j’attende. Il s’est alors redressé, à lissé sa moustache et pris cet air empreint de gravité. La photo prise, le sourire est revenu.

Scène de rue

16 Aug 2008 62 18 399
Pushkar (Inde) - Cette photo a été prise au même endroit que celle publiée hier où le prêtre lisait un texte sacré. On retrouve le temple. Une photo prise à la sauvette, où la mère et sa fillette attendent le reste de la famille restée un peu en arrière. C’est une simple scène de rue sur laquelle je n’ai pas grand chose à dire. Je suis tombé par hasard sur ces deux personnes en arrivant par une rue perpendiculaire. J’ai juste déclenché à l’instinct.

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