Agra 2016

Agra (Inde) - Encore une photo de rue prise dans les quartiers populaires d'Agra. Je venais de m'offrir une bouteille d'eau gazeuse dans la petite gargote située à droite de l'image et j'allais repartir quand j'ai repéré l'homme qui descendait la rue à coté de son vélo. J'ai attendu qu'il arrive dans le rayon de soleil. Quand il a vu que j'avais pris la photo, il s'est arrêté à ma hauteur et m'a demandé s'il pouvait la voir. Il est reparti satisfait en me remerciant. Certains pourraient se poser la question sur le regard de cet homme. C'est un regard bienveillant ! Moi j'y ai toujours vu un sourire, mais des amis m'ont posé la question. Nous sommes en Inde et dans le sous-continent, le gens adorent qu'on les photographie. Pour information, comme les données exif ne l'indiquent plus, j'utilisais un zoom 24-70 mm f : 2,8 (calé sur le 34 mm). PS : cette photo a été publiée pour la première fois sur le site le 7 décembre 2016. Le lendemain de la prise de vue.

Agra (Inde) - Recycler des photos qui dorment dans les albums est une bonne chose. Il m'arrive de le faire de temps en temps. Mais je propose systématiquement un tirage amélioré. Cette photo a une dominante jaune un peu trop prononcée à mon goût. Ma seule excuse réside dans le fait que je l'ai traitée et "expédiée" sur Ipernity, alors que j'étais en Inde. A l'époque, je n'avais pas de bon logiciel de traitement sur mon ordinateur de reportage. En principe, cette photos aurait dû être débarrassée de cette dominante qui saute au yeux. Mais là, pas possible de l'extraire pour la retravailler, puisqu'il est toujours impossible de télécharger la moindre image. A défaut de pouvoir présenter un tirage correcte, cette situation me permet néanmoins d'évoquer la nécessité de regarder souvent ses anciennes photos. Avec un peu de recul, l'oeil - qui évolue - voit comme une évidence les petites ou grandes erreurs de traitement et/ou de composition. A contrario, ce nouveau regard sur son travail photographique permet aussi de découvrir des photos intéressantes écartées lors de la première sélection. la photo exposée aujourd'hui fait partie de la même série que les deux précédentes. Nous sommes toujours dans le quartier populaire du Fort rouge à Agra. L'homme et sa mère à l'arrière plan tiennent une mini gargote de rue. Il est trop têt pour déguster leurs menus végétarien à base de pâtes ou de riz. Comme ils étaient sympathiques j'ai pris un thé au lait sucré. C'était vraiment pour leur faire plaisir car je ne bois habituellement que du café noir, non sucré. J'ai pris cette photo pour eux. Je ne pensais pas la garder car je n'ai pas vraiment cadré. Résultat est un peu penchée. Mais ici, c'est le sourire des personnages qui fait toute la photo. La composition passe au second plan et n'a plus vraiment d'importance. Cependant aujourd'hui je pense que ce défaut de composition lui apporte un supplément de dynamique.

Agra (Inde) - Nous sommes encore et toujours dans les quartiers populaires d'Agra. J'observais depuis quelques minutes ces manutentionnaires qui déchargeaient un camion. Renseignement pris auprès des gars, il s'agit d'un chargement de tissus pour un atelier de confection qui se trouve à proximité, dans une arrière-cour. Ces ballots sont volumineux, donc ils sont difficiles à manipuler. "Ils sont impressionnants, mais ne sont pas trop lourds. Ça pèse à peine 90 kilo ! " m'a dit l'un des gaillards. Moi, je veux bien, mais 90 kilos de pas grands chose, ça pèse toujours 90 kilos. Et l'homme qui les charge sur son épaule à l'aide d'un pic à glace, n'est pas bien épais. - A voir en grand format (touche "Z").

Peu de personnes le savent, mais non loin du quartier de Colaba à Mumabay (Bombay), il y a un port de pêche très actif. Pour le trouver il faut savoir s'engager dans des quartiers peu engageants, au premier abord. Ce jour là, il venait de pleuvoir. J'ai profité d'une éclaircie pour rejoindre ce quartier très animé découvert par hasard la veille. Les pêcheurs rentraient au port. Une ambiance de dingues. A l'indienne quoi ! Photo prise au Nikon D 300, 17-55 mm f : 2,8. Traitée dans Luminar 3 et finalisée dans Silver Efex Pro 2.

Agra (Inde) - J’inaugure aujourd’hui une nouvelle série sur les indiens au travail. Une série un peu particulière car elle a été réalisée en quelques heures dans un rayon de deux cents mètres. Unité de lieu, unité d’action. Il y a des jours où l’on ne fait qu’une ou deux photos correctes, voire pas du tout. En revanche, parfois, on tombe sans l’avoir cherché sur des scènes qui s’offrent à vous. Des scènes évidentes où tout est là. Cadeau ! C’est ce qui s’est passé ce jour là vers le fort d’Agra, ville où l’on vient habituellement pour visiter le Taj Mahal.. Bien entendu, j’étais dans cette ville afin de retrouver pour la seconde fois de ma vie, le célèbre mausolée. Pour faire plaisir à ma femme qui ne l’avait jamais vu, alors que nous en étions à notre douzième voyage en Inde. Le lendemain du passage obligé au Taj, nous nous sommes partis à la recherche du grand marché local dans le quartier du fort rouge, situé à dix bonnes minutes en rickshaw du célèbre monument. Ne pouvant plus circuler, le chauffeur nous a déposé à quelques rues du marché. Nous étions au beau milieu d’une opération de livraisons à l’indienne dans une rue où se trouvent les hangars de stockage. C’est ici que les marchandises arrivent des tous les coins de l’Inde. Certaines resteront ici, d’autre repartiront vers d’autres régions du pays. L’anarchie fonctionnelle indienne dans toute sa splendeur. Quand je suis descendu du rickshaw je n’ai eu qu’à braquer mon appareil photo pour saisir l’ambiance étourdissante et bruyante. J’ai une affection particulière pour cette photo malgré quelques imperfections. Imperfections qui à mon avis contribuent à la restitution de la folie qui régnait dans cette rue. Les deux hommes en haut du cadre à gauche, entrent dans la photo, alors que celui qui a un sac sur la tête -sur le bord-droite du cadre- va en sortir. Le sac est certes coupé, mais ce qui habituellement pourrait passer pour une erreur de composition, ne me gène aucunement. Je trouve qu’au contraire, cette « coupe » apporte une certaine dynamique dans l’image et une information : Il est déjà parti ! Quant au « chauffeur » du cyclo-pousse chargé comme un mulet (qui manque peut-être un peu d’air en bas de la photo) et le manutentionnaire, situés au au centre, ils apparaissent comme le sujet principal, tout en participant à la diagonale formée avec les personnages secondaires de l’arrière plan. L’ensemble correspond à cette folie qui caractérise ce pays et qui le rend si attachant.

Agra (Inde) - Nous sommes à quelques centaines de mètres du célèbre Taj Mahal, visité chaque année par des millions de touristes (hors pandémie). Dans ce quartier populaire, les touristes ne viennent jamais. Qui pourrait penser que des gens vivent dans un tel endroit situé à proximité d'un monument classé au Patrimoine mondial de l'humanité ? Cette photo a été prise en hiver alors qu'il y avait du brouillard et que la température approchait du zéro. Une photo qui tranche avec les photos du Taj Mahal, toujours prises en plein soleil. En Inde aussi, il peut faire froid. Très froid. Contrairement à ce que font penser les photos des catalogues des voyagistes. La réalité du monde n'est pas toujours celle qu'on veut nous faire croire. La misère n'est jamais une bonne publicité.

Agra (Inde) - Au début j’ai cru que c’était la boutique d’un barbier qui attendait le client. Mais en voyant l’état de délabrement du salon, j’ai douté. Le vieil homme m’a expliqué qu’il ne travaillait plus, car il était trop âgé. Comme il n’avait pas assez d’argent, ni de famille, il vivait dans son ancienne boutique. Une boutique qui n’a même pas de porte. Et ce jour là, il faisait très froid. Pas loin de là, des millions de touristes s'acquittent chacun d'un montant de 16 dollars par personne pour visiter le Taj Mahal, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco. Il y a quelques chose qui ne fonctionne pas dans ce bas monde.

Agra (Inde) - Cet artisan tailleur, contrairement à ce que pourrait laisser penser cette photo, travaille à l'extérieur, dans la rue, devant sa maison. C'est la couleur du mur et la lumière diffuse qui donne cette ambiance particulière. Malgré la proximité du célèbre Taj Mahal, ce travailleur du textile ne voit jamais passer le moindre touriste, hormis quelques rares routards un peu curieux. Sa clientèle est essentiellement composée d'Indiens qui résident dans le quartier.

Agra (Inde) - Lorsque j’ai aperçu ce jeune garçon, il venait de mettre une couverture sur le dos du cheval car ce jour là, il faisait très froid. Il m’a vu faire une photo, mais j’étais un peu trop loin. Je me suis rapproché il s’est alors mis face à moi en affichant un large sourire. J’ai compris qu’il voulait que je le photographie. Ce que j’ai fait.

Agra (Inde) - Homme croisé pas très loin du tailleur publié hier. Il fumait tranquillement devant la porte de sa maison. - Je vais être plusieurs jours sans passer sur IP. La fréquentation est de plus en plus limitée. Selon mes observations sur ma propre galerie, en un an, les visites ont été divisées par 4. Ou mes photos ne suscitent plus l'intérêt, ou le site est en perte de vitesse ? J'ai cependant renouvelé mon adhésion par solidarité.

Agra (Inde) - Ça se voit, cette photo a été prise sans conviction. Je l’ai faite pour faire plaisir aux enfants qui me demandaient pour la cinquième fois de les photographier. Un peu agacé -sans le montrer-, je me suis alors penché, à la limite de la distance minimale de mise au point de l’objectif. J’ai déclenché sans cadrer et je me demande si je voyais réellement ce que j’avais dans mon viseur ? Le soir à l’hôtel quand j’ai chargé les photos sur mon ordinateur j’allais l’effacer. Et puis, j’ai hésité. Finalement elle est tombée dans l’oubli d’un disque dur… Jusqu’à aujourd’hui.

Agra (Inde) - J’ai pris cette photo alors que j’était dans un rickshaw. J’ai dit au chauffeur de se mettre à la hauteur du cycliste. Je l’ai suivi dans mon viseur et j’ai déclenché quand il a été doublé par la droite par le rickshaw qui se trouve à l’arrière-plan.

Agra (Inde) - Je ne suis pas spécialement un adepte de la photo de groupes. Il m'arrive cependant d'en faire pour faire plaisir aux gens qui ont eu la gentillesse d'accepter que je les photographie dans des attitudes plus naturelles. Initialement, j'avais pris en photo l'homme le plus âgé (à gauche), qui préparait une friture dans des conditions sanitaires... A l'indienne. Je lui montrais le résultat sur l'écran de contrôle quand les deux autres personnes -probablement membres de sa famille- ont surgi et m'ont demandé de faire cette photo. Je leur ai envoyé un tirage par la poste et j'espère qu'elle est arrivée à destination.

Agra (Inde) - Lors de mon dernier séjour à Agra où j'ai passé 5 jours, je croisais cet homme dans sa boutique, tous les matin en sortant de mon hôtel. Il répondait systématiquement à mon bonjour et me gratifiait d'un large sourire. Très vite je l'ai pris en photo et il m'a offert un thé. Je ne manquais pas une occasion d'échanger quelques mots avec lui lorsque je souriait où rentrais à l'hôtel. Si j'étais resté plus longtemps, je pense que nous aurions pu devenir amis. Je ne manquerai pas d'aller le voir lors de mon prochain passage à Agra où j'ai un projet de reportage en tête. En 2023, si tout va bien.