Indonésie

Indonésie - Photo prise sur la plages de l'île de Gili Air, située au large du Nord-Ouest de Lombok.

Indonésie - Je viens d'arriver sur l'île de "Gili Air" au large de Lombok. J'ai trouvé une petite Guest-house. A peine installé, je sors pour voir à quoi ressemble l'environnement dans lequel je vais vivre pendant quelques jours. Ce cycliste et sa petite passagère assises sur le guidon, arrivent tranquillement. Ils s'arrêtent pour me saluer. Je fais une ou deux photos de lui souriant et de sa petite fille, plus inquiète. Il me remercie et reprend sa route. C'est là que j'ai pris cette photo.

Lombok (Indonésie) - Village ethnique sur l'île de Lombok. Ce village est un vrai lieu de vie où les populations locales continuent de vivre comme si le temps était suspendu. Enfin, c'est l'impression ressentie en raison des habitations toujours construites avec des matériaux constitués de végétaux. Mais qu'on ne s'y trompe pas, cette communauté a bien les pieds ancrés dans le XXIè siècle. Elle a vite compris l'intérêt qu'elle pouvait tirer de cette architecture ancestrale, en faisant payer l'entrée du village. Il paraît que l'argent recueilli est destiné à l'entretien des maisons et du réseau d'adduction d'eau.

Lombok (Indonésie) - Heureusement que ces indonésiens ne souffrent pas de surpoids afin de pouvoir se glisser dans une si petite embarcation. La photo a été prise sur une plage au sud de l'île de Lombok en Indonésie. En réalité, comme sur la photo d'hier, ils n'ont pas pêché à bord de cette pirogue. Elle sert uniquement à accéder au bateau de pêche, plus grand, et pour revenir sur la plage. Cela dit, j'ai vu des indonésiens pêcher dans de minuscules pirogues de ce type.

Lombok - Barque rustique dans le sud de l'île de Lombok en Indonésie. Comme il commence à faire froid chez moi, je pense qu'un photo ensoleillée ne nous fera pas de mal. Sur cette photo, l'homme utilise sa vieille Prague pour rejoindre son bateau à moteur amarré un peu plus loin. Je vais encore publier d'anciennes photos issues de mes vieux albums jusqu'à la fin de l'année. Si d'ici là, le système de téléchargement n'est toujours pas opérationnel, je ne publierai plus rien. Mais je continuerai à passer voir les amis.

Lombok (Indonésie) - Photo prise dans un village traditionnel au Sud de l'île de Lombok. C'est ma dernière photo ! Tant que le téléchargement ne sera pas rétabli je ne vois plus l'intérêt de poster d'anciennes photos. Je n'y trouve aucun plaisir. Et si j'en crois les dernières nouvelles de l'équipe IMA, nous ne sommes pas sortis de l'auberge ! Si on lit entre les lignes, on peut comprendre que la survie d'Ipernity n'est pas garantie. Je constate que nombre d'entre nous ont déjà migré sur une autre plate-forme. Et même si l'équipe qui travaille comme elle le peut pour palier les problèmes réussit à sauver les meuble, cet épisode ne se fera pas sans casse. Je passerai tout de même une fois par jour pour prendre de vos nouvelles. Amitiés

Bali (Indonésie) - A l'occasion d'une balade matinale dans la campagne balinaise, je suis tombé sur un mariage. J'ai aussitôt garé mon scooter et demandé si je pouvais faire quelques photos. L'accueil a été tellement sympathique que j'y suis resté jusqu'au soir. C'est ce monsieur dont j'ai fait le portrait qui m'a indiqué où était le chef du village, qui était le seul a pouvoir donner son accord pour que j'assiste à la fête et aux multiples cérémonies religieuses qui accompagnent ce mariage.

Bali (Indonésie) - J’étais au beau milieu d’une rizière où je photographiais deux paysans en plein travail. J’avais de l’eau jusqu’aux mollets et les sangsues commençaient à s’accrocher à mes jambes. Le silence du lieu a été perturbé par un bruit strident de moteur. Je me suis retourné et j’ai vu cette femme qui traversait la végétation. Elle était sur un scooter et circulait sur la route qui longeait la rizière. L’un de mes deux boîtiers (Nikon D 300) était équipé d’un vieux 80-200 mm f : 2,8. J’ai juste eu le temps de le saisir, de zoomer à fond de focale (équivalent 300 mm en DX) et de déclencher une fois. C’est là que j’ai vu les enfants qui, comme leur maman, émergeaient de la végétation luxuriante. Aujourd’hui encore, je ne sais pas à qui elle faisait signe. Il n’y avait personne sur le bord de la route. De plus, elle a poursuivi son chemin, sans s’arrêter.

Cette dame passait visiblement ses journées à tirer sur une cordelette pour faire claquer des bambous. Le bruit était destiné à chasser les oiseaux de la rizière dont elle avait la garde. Je ne faisais pas de photos de cette dame, mais de son étrange engin. J'ai lu une forme de détresse ou de grande lassitude dans son regard. Je lui ai donné un billet, alors qu'elle ne me demandait rien. Quand j'ai vu son visage s'illuminer, je ne suis dit que je m'étais sans doute trompé dans la somme que je pensais lui avoir donné. Mais je n'ai pas eu le courage de lui demander si elle avait de la monnaie. La vue de ce billet semblait lui avoir redonné vie.

Bali (Indonésie) - Le combat de coqs est un sport national en Indonésie. Ce pays constitué d'archipels n'est pas le seul à parier de l'argent sur des coqs qui s'affrontent. Pour moi, c'est comme la corrida : incompréhensible. Et aucun débat ne me fera changer d'avis. Comme pour la chasse. S'il est vrai que certains éleveurs et propriétaires des coqs de combat sont attachés à leur volatiles, ils n'hésitent cependant pas à mettre leur vie en jeu pour un peu d'argent. Une fois cependant, j'ai vu à Madagascar un homme se précipiter au milieu de l'arène pour sauver son champion qui se prenait une véritable dérouillée face à son adversaire. Il avait un oeil crevé par un ergot en acier et aurait perdu toutes ses plumes et rendu son dernier souffle, si son propriétaire n'était pas intervenu contrevenant au règlement. Mais d'autres préfèrent que le coq soit tué au combat car en cas de défaite, sa valeur à la revente baisse littéralement. Si certains champions peuvent se négocier plusieurs centaines d'euros en cas de défaite il ne valent plus que le prix de leur viande. De toute façon un coq qui a été sérieusement blessé à du mal a poursuivre sa carrière de combattant. Il a plus de 90% de "chance" de perdre la vie sous les coups d'ergots, de bec et de griffes acérées. On est loin de l'image du coq en pâte.