Route Manali-Leh

La route de la mort


Route Manali-Leh

Route Manali-Leh

11 Jun 2017 21 6 607
Pour cette photo, j'ai attendu plus d'une heure qu'un camion passe au bon endroit.

Route Manali-Leh (Inde)

Himalaya indien

25 Jul 2011 23 8 502
Route Manali-Leh

Route Manali-Leh (Inde)

25 Jul 2011 24 11 357
La route Manali-Leh est la deuxième route carrossable la plus haute du monde. Je l'ai prise à plusieurs reprises ces dernières années. Je ne m'en lasse pas. J'y retournerai. La version originale est en couleur.

Surchauffe du radiateur en haute montagne

15 Sep 1995 60 18 530
Himachal-pradesh (Inde) - Nous avons quitté Leh, la capitale du Ladakh et nous roulons depuis 15 heures en direction de Manali. Dans moins d'une heure, le soleil aura disparu et il va falloir trouver une yourte pour passer la nuit. Question de sécurité. Seuls les chauffeurs suicidaires roulent sur cette route la nuit. Il y en a pourtant. Le paysage est grandiose et je demande que l'on s'arrête pour faire une ou deux photos. Nous venons de dépasser ce camion à qui nous avons laissé deux litres d'eau pour son radiateur en surchauffe. Si vous avez la curiosité de regarder cette photo en grand format vous verrez que le capot du camion est ouvert. Descendu de notre véhicule, je me saisis de mon 300 mm. Pour rendre sa "grandeur" et la dimension du paysage, contrairement à une idée trop répandue, c'est une longue focale qui donne le meilleur résultat en rapprochant les perspectives. Si j'avais utilisé un grand-angle, le camion disparaissait dans le paysage, devenant illisible et la montagne qui attire le regard, perdait de sa majesté au profit d'un premier plan sans intérêt. Cette photo fait partie de la série qui é été publiée à mon retour. Nikon F 90 - 300 mm Nikkor IFED - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.

Seul à pied dans l'Himalaya

03 Sep 1995 27 2 213
Himachal-pradesh (Inde) - Cet homme nous l'avons croisé sur la route Manali-Leh. Après avoir partagé un thé et une cigarette, il a repris sa route, à pied, à travers les montagnes pour retrouver sa famille dans un village perdu en altitude. Nikon F 90 - 20 mm Nikkor f : 2,8 - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.

Rencontre du premier type... A pied !

03 Sep 1995 70 27 463
Himachal-Pradesh (Inde) - Nous nous étions arrêtés pour faire quelques photos sur l'un de plateau à plus de 4.000 mètres d'altitude, sur la route du Ladakh. Au loin, j'au vu un homme qui arrivait à pied, comme venu de nulle part. Au début, je n'y ai pas vraiment prêté attention. Il était encore loin et moi j'étais occupé à photographier les paysages himalayens, tout en attendant qu'un camion passe pour que la photo soit utile pour mon reportage. Au bout d'un moment, je me suis retourné et j'ai vu l'homme, son bagage dans le dos, discuter avec mon ami indien qui m'accompagnait dans ce voyage. Ce brave homme venait de Manali, à pied, à travers les montagnes. Nous étions à près de 200 km de Manali... Ouvrier agricole saisonnier, Il retournait dans son village perdu -et sans route- dans ce coin d'Himalaya, pour passer l'hiver avec sa famille. Parti depuis cinq jours, il lui restait deux jours de marche. Il ne suivait pas la route officielle, coupant à travers les montagnes "pour gagner du temps", selon son expression. Le temps de cette pause, nous lui avons offert un thé et une cigarette. Nous lui avons aussi donné une bouteille d'eau. Et il est reparti comme il était venu, à pied en coupant à travers montagnes (voir PIP). Nikon F 90 - 20 mm Nikkor f : 2,8 - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.

Cavalerie indienne en altitude

17 Sep 1995 46 15 367
Himachal-pradesh (Inde) - Col du Rothang (3.978 mètres), première étape sur la route Manali-Meh. Pour moi, c'est la dernière étape, puisque cette photo a été prise à mon retour du Ladakh. A l'aller, nous étions arrivés en pleine nuit. Le temps de manger une assiette de riz et de boire un thé sous l'une des gargotes faites de pierres et de bâches, avant de repartir pour dormir dans le 4x4, à une trentaine de kilomètres plus loin. Mon guide et ami indien estimait que le lieu n'était pas sécurisé. Je pense que Pappu était un peu Paranoïaque. Certes, les visages des camionneurs et des ouvriers qui travaillaient sur la route qui s'apprêtaient à passer la nuit au Col du Rothang, n'étaient pas très engageants sous l'éclairage blafard des lampes à pétrole. Et comme dans ces contrée la vie est très dure, les gens n'ont pas souvent l'occasion de sourire. Comme j'étais accompagné d'un ami cameraman free-lance qui gardait en permanence sa caméra bétacam avec lui, j'admet qu'un tel matériel ait pu susciter certaines convoitises. Personnellement, j'aurais bien passé la nuit sur place, en raison justement de l'ambiance étrange qui régnait.. Ma femme, elle non plus n'était pas d'accord. J'étais minoritaire. Une bonne dizaine de jours plus tard, nous étions de retour au col du Rothang. En plein jour cette fois et sous la pluie. L'endroit était toujours animé, mais le côté "coupe-gorge" du lieu avait disparu. Je reste convaincu qu'il n'y avait aucun danger. Il est vrai que je suis assez friand des ambiances "borderlines". Ca donne souvent des photos intéressantes. Je me suis toujours fié à mon instinct qui, jusqu'à ce jour, m'a rarement trahi. La photo de ces cavaliers à pied a été prise alors que j'étais sur la "terrasses" d'une gargote comme celles qui se trouvent sur la photo. Je n'ai jamais su s'ils avaient trouvé des clients pour une expédition en montagne ?! Nous étions les seuls occidentaux sur place. A l'époque (1995) le tourisme indien commençait à peine à émerger. Enfin, s'ils étaient là, c'est qu'ils y avait probablement des candidats pour des randonnées à cheval en altitude. Nikon F 90 - 35 mm Nikkor f : 2 - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.

Travaux publics à la pelle et à la pioche

04 Sep 1995 49 19 400
Himachal-pradesh (Inde) - La route, encore et toujours... Nous sommes sur un haut plateau (environ 4.000 m d'altitude). Il doit être 13 heures, si ma mémoire ne me fait pas défaut. Nous nous sommes accordé une grasse-matinée ce matin car nous n'avons repris la route qu'à 8 heures. Nous en sommes au troisième jour de voyage et malgré le spectacle grandiose de cette nature minérale himalayenne, je commence à somnoler malgré des amortisseurs fatigués et les secousses du véhicule sous l'effet de la piste chaotique. Je suis tiré des ma rêverie par une forte odeur de goudron. Avachi sur la banquette arrière, je me redresse intrigué. Je me retrouve alors face à cette scène improbable. Une brigade de terrassiers armés seulement de pelles et de pioches tentent de niveler la piste alors que certains de leurs collègues sont affectés à la fabrication du goudron dans les bidons de récupération. Cette vision surréaliste qui semble issue d'une séquence d'un film de la série "Mad Max" me réveille immédiatement. Je suis de nouveau en pleine possession de mes sens. Un peu trop pour l'odorat en raison des émanations du goudron chaud, de plus en plus insistantes au fur et à mesure que nous approchons du chantier. Nous sommes obligés de nous recouvrir le nez et la bouche d'un foulard. Les ouvriers eux, respirent ces fumées à plein poumon. Malgré l'odeur désagréable, je fais quelques photos. Mes compagnons de voyage ont bien compris que la scène est photogénique. Ils ne disent rien. Mais je sais bien qu'ils aimeraient que je termine au plus vite cette séance de prise de vue et que nous quittions ce lieu nauséabond et poussiéreux.. Nous reprenons le 4x4 et roulons lentement au milieu des ouvriers. Nous leur donnons plusieurs paquets de cigarettes. Je me demande si c'est une bonne idée car ils ont déjà les poumons bien chargés avec ces fumées toxiques. Deux kilomètres plus loin, l'air est redevenu respirable. - Avoir de préférence en grand format. Nikon F 90 - 80-200 mm Nikkor f : 2,8 (calé sur le 200 mm) - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.

Les forçats volontaires de l'Himalaya

03 Sep 1995 58 22 500
"Les héros des hautes cimes", lire l'article sur "La route de la mort" en cliquant sur ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4731498?t=96995&c=1&s=edit Himachal-Pradesh (Inde) - Oui, on dirait des bagnards. Mais ce sont des travailleurs volontaires. Ces hommes sont chargés de maintenir la route en état pour limiter les ruptures du trafic routier, vital pour le Ladakh, car le camion est sa seule source d'approvisionnement. Ces travailleurs sont des obscurs, des sans grades, auxquels nul ne prête attention et qui se fondent dans un décor minéral grandiose. Des rencontres comme celle-ci, j'en ai vu des centaines. Des hommes seuls ou en petits groupes, errer à pied pour rejoindre un chantier, une énorme clé anglaise, une simple pelle ou une pioche sur l’épaule. Toujours en guenilles, ils ne disposent que de cagoules de laine grossière ou d'une simple capuche pour se protéger des affres du soleil et des morsures du froid, qui cohabitent souvent à ces altitudes… Et où l’oxygène manque cruellement. Ce qui leur donne souvent un air hagard. Ces deux jeunes ouvriers on été photographiés à près de 4000 mètres d'altitude sur un tronçon asphalté en bon état. Ce qui était rare à l'époque et laissait supposer la proximité d'un camp militaire. Je ne sais pas d'où ils venaient, ni vers quel chantier où ils allaient. Le dernier chantier d'importance était à plus de deux heures de route en véhicule. Justement, ce dernier chantier je l'avais photographié tôt le matin à la sortie de Keylong : www.ipernity.com/doc/1922040/49914844 - Avoir de préférence en grand format. Nikon F 90 - 35 -70 mm Nikkor f : 2,8 - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.

Yaks du Ladakh

06 Sep 1995 22 1 249
Ladakh (Inde) - Le troupeau de yaks du Ladakhi sur la photo précédente. Nikon F 90 - 80-200 mm Nikkor f : 2,8 - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.

Normande ladakhi

06 Sep 1995 56 13 435
Ladakh (Inde) -ca y est, nous sommes au Ladakh. La typologie éthnique de la population est différente des Indiens croisés dans l'himachal-pradesh. Il en est de même pour la géologie. Après avoir franchi le col du Tangland-La (5.360 mètres) on redescend progressivement vers le Ladakh. Le paysage reste minéral, mais devient subitement aride. Les 5.360 mètres du Tangland-La se dressent face à la mousson qui vient du sud en stoppant les nuages, préservant le Ladakh des pluies diluviennes. L'histoire du Ladakh, explique la spécificité ethnique de cette région qui a été sous l’autorité du Tibet depuis le 8è siècle. Mais il n'est réellement tibétanisé qu’au 10è siècle. Si aujourd'hui les ladakhis revendiquent leur culture tibétaine, ils ne se considèrent plus comme tibétains depuis l’annexion de ce pays par la Chine en 1951. Le Ladakh contemporain est définitivement intégré à l’Union indienne en 1947 en étant associé à l’Etat du "Jammu et Cachemire" qui, à l'époque dispose d’un statut autonome. En raison des revendications indépendantistes pro-pakistanais du Cachemire à majorité musulmane, le gouvernement indien a fait adopter récemment (5 août 2019), une loi qui sépare le Ladakh (à majorité bouddhiste) de cet Etat qui, par la même occasion, perd son statut autonome. Retour à la photo avec ce nomade Ladaki qui garde son troupeau de yaks à proximité de la route (voir PIP). Les chevaux de cette région montagneuse sont de petite taille, mais très résistants aux intempéries, notamment aux basses températures. C'est préférable dans cette partie du monde qui est sous la neige au moins 6 mois par an. La photo -qui jusqu'ici n'avait jamais bénéficié d'un tirage" (j'avais la même en diapositive couleur)-, a été prise dans le cadre de mon reportage sur la route et les camionneurs, d'où la présence volontaire du camion en arrière plan. A l'époque le Ladakh et son cheval n'étaient là que pour mettre le camion en situation. Les temps changent, comme les moyens de transport... Et ma vison du monde évolue. Deux lectures pour une même photo. Aujourd'hui, je vois le camion comme un simple élément d'information et je rends justice à cet homme, en le replaçant au centre de mes préoccupations. "Les héros des hautes cimes", lire l'article en cliquant sur ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4731498?t=96995&c=1&s=edit Nikon F 90 - 35-70 mm Nikkor f : 2,8 - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.

Embouteillage en altitude

30 Sep 1995 69 26 457
Himachal-Pradesh (Inde) - La fonte des neiges attire au col du Rothang les touristes venus de la vallée de Kullu et parfois même de New-Delhi. Comme souvent en Inde, ce col est sacré pour les hindous. On vient pour se faire photographier à l'occasion d'un mariage. Ou pour le simple plaisir d'une balade en ce lieu chargé de spiritualité. Mais il ne faut pas venir ici pour ce recueillir au sens religieux du terme. Comme toujours dans ce sous-continent, on est plus proche d'une ambiance de fête foraine. Les Indiens sont de grands enfants. Et c'est sans doute ce grand bazar permanent - épuisant à la longue -, qui fait que j'aime ce pays. Cette route qui vient de Manali, photographiée en 1995, est aujourd'hui totalement asphaltée. Quant à la circulation, elle a été multipliée par 100. Ce qui a obligé les autorités locales d'imposer des quotas de véhicules autorisés à accéder au col. Et il faut payer un permis pour y accéder, donnant au lieu un air de parc d'attractions. E, 1995, cette photo a été prise une semaine après mon retour de Leh. Je n'avais pas eu l'occasion de faire beaucoup de photos lors de mon reportage. Au départ, j'étais passé en pleine nuit et sous la pluie au retour. J'ai donc demandé à mon regretté ami Pappu (restaurateur-guide-interpète-chauffeur de taxi) de m'emmener pour la journée, avec son véhicule au col du Rothang, afin que je puisse compléter mon reportage. C'est là que nous avons assisté à des scènes délirantes d'embouteillages sur ce qui n'était encore qu'une simple piste de montagne. Là, les véhicules qui étaient totalement bloqués depuis 3/4 d'heures commencent à circuler de nouveau. Le bus qui bloquait la circulation, coincé dans un torrent qui traversait, la route vient d'être dégagé grâce à ses passagers et quelques bonnes volontés de passage, qui ont accepté de pousser le véhicule de transport collectif. Pour photographier, je suis monté sur une petite corniche creusée dans la paroi de la montagne. La pierre est friable rendant l'endroit instable. Mais de là, j'ai une vue panoramique de la scène. Nikon F 90 - 35-70 mm Nikkor f : 2,8 - Film Ilford HP5 +, développé dans du Microphen à bain perdu, dilué 1+3.

Le col du Tangland-La (5.360 m)

18 Sep 1995 42 16 458
Inde - Une vielle photo N&B de la seconde route carrossable la plus haute du monde, prise en 1995. Une route appelée la route de la mort par les touristes Occidentaux qui veulent se donner des airs d'aventuriers. Les vrais héros qui risquent leur vie sur cet axe sont les camionneurs qui l'empruntent et les ouvriers qui l'entretiennent. La photo a été prise au Tangland-La (5360 m), le col culminant de la route qui relie Manali (Himachal Pradesh) à Leh (Ladakh). On retrouvera le soleil dans moins d'une demi-heure en redescendant vers Leh. Mais quand j'ai pris la photo, j'étais gelé. La température n'était positive que de quelques degrés, mais il y avait surtout un vent glacial à décorner les yaks. En plus, j'avais le souffle court car à cette altitude, on manque d'oxygène. Si ce n'est fait, je vous conseille la lecture de cet article : www.ipernity.com/blog/1922040/4731498