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Une plume dorée volait au vent. Elle tournoyait dans les airs doucement. Un ange, à mes yeux ravis, l'avait laissée choir Par un bel après-midi d'été, empreint d'espoir. S'envolaient des vers, des rimes, en chantant De sa bouche rose au sourire

C'était un soldat de lumière Qui ne voulait plus faire la guerre. Il déposa ses armes meurtrières Aux pieds de la croix templière. Agenouillé sur la terre humide Sous le couvert d'un arbre mordoré A la vue d'un vert feuillage dérobé D'une saison aux

Un instant d'émotion suspendu, immobile Au baiser du silence assassin et futile. Tout me semble si près et si loin de mes mains, Si loin de mon coeur usé par les pleurs qu'il retient. Au-delà de ma vie, d'un oubli ravageur, J'attends chaque nuit dans

Verlaine a souri ce matin ! Il pleut sur la ville. Chagrin ! A l’aurore où la lumière dorée Se mêle à la fraîche rosée, Le chant clair de mes rimes S’élève en trilles joyeuses Vers le bleu d'azur et les cimes. Entre deux ondées orageuses, Je vais

qui est parti ces jours-ci pour un ailleurs qui j'espère sera bien meilleur pour lui ! Je suis très triste ! Il était dans mes contacts Amis-famille depuis ma venue sur Ipernity...Un Monsieur gentil, courtois et peu bavard qui aimait sa Bretagne,

J'entends vibrer soudain le doux murmure Dans le lointain, du gai ruisseau qui susurre Des clapotis, des petits bruits qui me rassurent. Je musarde, tranquille, en rêvant du passé Où la harpe du vent aux notes argentines Se faisait lègère, mêlée aux

Un soupir comme un rêve qui vibre et s'envole Tel un voile délicat qui enivre, une pensée frivole, Alors qu'il s'efface, revient se poser sur les lèvres, Un souvenir intense qu'un coeur brisé célèbre, Alors que les yeux s'ouvrent, éblouis de clarté

Quand l'âtre qui s'éteint Fume au visage de la nuit, Elle tisonne encore quelques rondins Noueux comme ses doigts bouffis. Le coussin s'effiloche sous le chat Qui s'étire, un instant ronronne Et langoureusement se rendort. Elle marmonne

Lorsqu'elle est seule devant la mer, Que son regard perce ses mystères, Elle flotte doucement à la surface Offrant à la lune sa douce face. Elle écoute l'appel des brumes... Lorsqu'elle pleure de tout son cœur, Lorsque sa solitude n'est plus bonheur,

Je me baigne, lumière d'été, Dans l'oisiveté de cette belle journée Et je songe, au coeur d'un verger, Sous une voûte d'arbres fruitiers. J'ai maintenant pour toute compagnie Un rossignol au chant mélodieux Et le vol , ô combien gracieux, Des hirondelles

Marcher parmi les ombres pour un ailleurs plus sombre Où brûler mes espérances au feu d'improbables errances. Monter vers des sommets, là, où se confond le ciel Aux nuages cotonneux, au visage d'ange de l'azur. Chercher dans ce vaste monde tes yeux, ton

Vous souvenez-vous ? Ma plume courait sur le papier, un bonheur ! Des mots enlacés pour un instant charmeur Posés tendrement dans le creux d'un coeur. Vous lisiez mes poèmes les plus enjoleurs, Des mots caressés à l'encre du plaisir Qui baignaient ma