Parfois, le soir, se pose un léger voile d’ombre
Sur mes paupières baissées dans la pénombre.
Et je songe, je songe…Aussi, souvent, je sombre
Dans le vide d’heures en grand nombre.

Je réchauffe mon cœur, mes vers gris
Aux rayons de l’astre-roi de la nuit.
Un souffle douceur comme un baiser
D’ange vient sur ma bouche l’effleurer.

De ces instants-là, assise pensive, sans bruit,
Une sensation étrange frôle mon âme.
Je regarde devant moi, c’est là le drame
Seule, perdue dans un univers de mépris.

L’aube me surprend à l’orée d’un rêve enfui.
Les silences murmurent de tendres pensées.
Plus de larmes, plus de cris… j’ai souffert.
J’ai écrit mes blessures à cœur ouvert,

Noyé toutes mes peurs au vent solitaire.
Prenez ma main, ne lâchez pas mes doigts !
J’ai encore cette immense envie de croire,
De chanter, de respirer, d’aimer avec émois…

©Valériane