A l’heure où je t’écris c’est que tout est fini,

Je puis te dire enfin mes tourments infinis.

La chaîne qui entravait et mon cœur et ma vie

S’est brisée à jamais laissant place à un vide tout gris.



Tu étais le doux murmure de mes nuits,

La muse qui faisait chanter ma plume

Et l’attente inlassable qui m’engloutit

Au goût ineffable d’amertume.



A présent, j’aspire à l’oubli salvateur

En attendant que tarissent mes pleurs.

Que m’importe tous ces rires moqueurs !

Rien n’atteint plus les limbes de mon cœur.



Je me sens abandonnée et je crie dans le ciel étoilé

Mon amour envolé et ma souffrance effrénée.

Je voudrais m’endormir, ne plus me réveiller,

Effacer de ta bouche les mots qui m’ont blessés.



Et sombrer, sombrer, dans le néant, oubliée !...

Valéri@ne