A l’ombre de tes yeux, j’ai vu ces clairs-obscurs

Où les âmes parlaient et se disaient si pures.

Dans le miroir, ton image a grandi en pointillé

Comme un rideau de pluie qui l’aurait éclaboussé.

Je me suis approchée pour en toucher l’indicible clarté.

L’empreinte de ton visage se soudait au mien.

Ce baiser en attente m’éblouit, incertain.

Mon cœur en émoi crut que c’était la fin.

Ton regard a vieilli aux contours de tes yeux

Mais je garde souvenir de tes pupilles bleues.

L’amour que j’ai pour toi émane de l’astral.

J’entends encore son souffle aux brumes infernales.

Et, quand dans la pénombre, se voile ton désir,

Je reprends avec toi son refrain de plaisir…

(c)Valériane