Ouvrir un livre c’est entrer dans l’inconnu,

Le mystère des mots en flots continus.

L’écrivain envoie ses phrases ingénues

Comme une musique aux accents les plus diffus.

Il délivre ses secrets en offrande d’agonie,

De sujets, de pensées souvent ressentis.

Sur sa page, pluie de lettres inspirées

Qui valsent au gré de ses envolées.

Patiemment, il attend que son crayon s’agite,

Assailli par des images floues qui palpitent.

La joie d’écrire revenue, d’un geste théâtral,

Sa main appose alors le point final…

(c)Valériane