Je me souviens du chant léger de la brise
Dans les peupliers au temps de nos bêtises.
Le hallier retentissait des chants joyeux des oiseaux.
Sur la rivière, les canards s’endormaient sur l’eau.
Virevoltaient les libellules, demoiselles qui pullulent.
La colline verdoyante laissait au miroir de l’onde
Un soleil qui éclairait une nature vagabonde.
Nous étions si heureux de gambader dans les sentiers.
Nous oubliions l’heure bien souvent du déjeuner.
Mon frère inventait toujours de nouveaux jeux
Auxquels je me pliais bien que ce soit hasardeux.
Il devenait parfois, par ses grimaces, un monstre hideux
Que je fuyais en riant, le cœur serré et peureux.
A présent, l’ombre descend sur ta mémoire.
Quand tu m’aperçois, tout s’illumine encore d’espoir
Et retrouvons encore la complicité de notre enfance.
C’est allégeance pour tes défaillances…
(c)Valériane
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