Les yeux sont-ils toujours le miroir de l’âme ?
Portent-ils parfois, avec raison, une flamme ?
Regard intérieur glissant sur les choses sans les voir.
Flots de pleurs, yeux délavés des sans-pouvoirs !
Il est, hélas ! souvent certains reflets
Que l’on croit beaux mais qui sont sans effet.
Bien souvent coulent des larmes
Bulles de rêves qui crèvent et vous désarment.
L’âme, dans sa transparence, voit trembler leur douce clarté.
Dans ce soyeux océan des yeux pers foncés,
Venant de l’éternel néant, on peut se perdre à la dérobée
Sous le feu de prunelles éclatantes d’offrandes veloutées.
Comme des vagues caressant le rivage
Scintillent et embellissent un visage
Dévoilant les reflets de leur beauté intérieure.
On s'émerveille aux iris rêveurs
Faisont chavirer l'encre sur mon papier.
Requiem d’une saison éphémère où s’endorment nos chimères…
(c)Valériane
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