Sous le pont des soupirs voguent les gondoles…

On est à Venise et pas à Bandol…

Bercée par la brise et le chant du rameur

L’heure est exquise, on en savoure l’instant douceur.

La voix du vénitien s’élève en vibrato,

Fermant les yeux défilent les peintres

Des temps anciens.

En songe, le chat Soriano

Hante encore ses Calle devant San Marco.

Sous les masques, il est des ombres qui respirent.

Le loup noir cache un regard que le désir parfois inspire.

Ô Venise ! Ville mystérieuse aux amours éternelles…

(c)Valériane