Pour lutter contre la mise en place de caisses automatiques qui menace leurs emplois, les employés d’un Hard Discount créent clandestinement leur propre « Discount alternatif », en récupérant des produits qui auraient dû être détruits par le magasin…

La crise aura au moins eu l’avantage d’inciter le cinéma français à produire des comédies sociales comme seuls jusqu’ici l’Angleterre et l’Italien savaient les réussir. Discount, premier film de Louis Julien Petit, en partie financé par souscription, est de cette veine.
On y suit les aventures picaresques d’employés de supermarchés qui se révoltent contre leur sort et luttent contre le gaspillage en distribuant à plus pauvres qu’eux les invendus de leur enseigne.
Un sujet bien dans l’air du temps, qui permet au réalisateur et à une troupe d’acteurs très investis de faire réfléchir et sourire en même temps.Les situations et les dialogues sonnent juste, rien n’est trop appuyé, il n’y a aucune chanson de Michel Sardou au générique et il se dégage de l’ensemble une énergie positive qui fleure bon le « mieux vivre ensemble ».
Présenté en avant-première au festival d’Angoulême, le film a reçu le prix du public et un accueil qui augure bien de sa carrière en salles. C’est tout le mal qu’on souhaite à cette sympathique équipe qui n’a consenti aucun rabais sur son talent et son enthousiasme.