Professeur de psychologie à Harvard dans les années 30, William Marston (Luke Evans) mène, avec sa femme (Rebecca Hall), les recherches sur le détecteur de mensonges. Une étudiante (Bella Heathcote) devient leur assistante, et le couple s’éprend de la jeune femme au point de former un ménage à trois.Pour Marston, les deux jeunes femmes vont devenir la source d’inspiration du personnage de Wonder Woman…

On ne l’avait pas deviné en regardant le film de Patti Jenkins sorti l’an dernier, avec Gal Gadot dans le rôle-titre, mais Wonder Woman a été créée par un prof de philo.Viré d’Harvard pour atteintes aux bonnes mœurs, William Marston a donné libre cours à ses fantasmes sado-maso dans les premiers épisodes de la BD, qui a connu le succès que l’on sait.C’est son histoire que raconte le premier film d’Angela Robinson.Un biopic étonnant et ambitieux, porté par un cast plutôt sexy, mais dont le scénario aurait gagné à être sérieusement dégraissé.