Jacques Blanchot (Vincent Macaigne) perd tout: sa femme, son travail, son logement. Il devient peu à peu étranger au monde qui l’entoure, jusqu’à ce que le patron d’une animalerie (Bouli Lanners) le recueille…

De Todd Solondz à Samuel Benchetrit, en passant par Alain Chabat (Didier), le chien inspire décidément les cinéastes.Samuel Benchetrit adapte ici son propre roman, écrit dans une période déprime, avec l’incontournable Vincent Macaigne dans le rôle de l’homme qui devient chien.Rien de magique dans le processus: c’est le déclassement social qui conduit le triste héros de cette fable politique et sociale à abandonner toute fierté, et tout libre arbitre pour devenir le plus fidèle compagnon d’un dresseur de chiens (Bouli Lanners impayable, dans un rôle écrit pour JCVan Damme). Moins drôle et réussi que son prédécesseur (Asphalte), le nouveau film de Samuel Benchetrit souffre de longueurs et d’une impression de déjà-vu.Il reste toutefois très recommandable.