Erwan (François Damiens), inébranlable démineur breton, perd soudain pied lorsqu’il apprend que son père n’est pas son père.
Malgré toute la tendresse qu’il éprouve pour l’homme qui l’a élevé (Guy Marchand), Erwan enquête discrètement et retrouve son géniteur: Joseph (André Wilms), un vieil homme des plus attachants, pour qui il se prend d’affection.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul, Erwan croise en chemin l’insaisissable Anna (Cécile de France), qu’il entreprend de séduire. Mais un jour qu’il rend visite à Joseph, Erwan réalise qu’Anna n’est rien de moins que sa demi-sœur…

Après Du vent dans les mollets, où elle mettait en scène Agnès Jaoui, Isabelle Carré et Denis Podalydès, Carine Tardieu récidive avec cette histoire de vraie fausse paternité et d’amours contrariées par la génétique. Sélectionné à la Semaine de la critique à Cannes, le film n’y a pas fait d’étincelles, malgré son casting avantageux.On peut même écrire qu’il a fait pschitt, avec sa symbolique lourdingue (la situation est explosive, mais le héros est démineur) et ses situations faussement vaudevillesques.On sourit un peu au début et puis on s’ennuie jusqu’au dénouement, attendu malgré les fausses pistes ouvertes par le scénario. Un film (dé) mineur.