Comme chaque été, au Camping des Flots Bleus se retrouvent pour leurs vacances nos amis, Les Pic, Jacky et Laurette (Claude Brasseur, Mylene Demongeot), Gatineau (Antoine Dulery), tout juste divorcé de Sophie, le 37, et Patrick Chirac (Franck Dubosc), fidèle à ses habitudes. Cette année, Patrick a décidé de tester le co-voiturage... Pensant traverser la France avec une certaine Vanessa, il se retrouve avec trois jeunes dijonnais : Robert le charmeur (Cyril Mendi), Benji le beau gosse (Louka Meliava) et José la grande gueule (Jules Ritmanic). Bien évidemment, après le co-voiturage, Patrick se voit contraint de tester le co-couchage…


Pas la peine de s’énerver.Camping fait partie de ces comédies franchouillardes qui défient le bon goût et la critique. Le premier film à fait 5 millions d’entrées, le second 4, le troisième finira probablement à 3, quoi qu’on en pense et qu’on en écrit.La production a ajusté le budget en conséquence, ce sera donc un succès.
On ne peut même pas reprocher à Fabien Ontoniente et Franck Dubosc, qui ont coécrit le scénario, de ne pas s’être creusé la tête pour se renouveler : l’idée de confronter, cette fois, un Patrick vieillissant à trois « d’jeuns » qui tapent l’incruste sous sa tente n’était pas mauvaise en soi.Celle de tirer la série vers l‘humour trash « à la Farelly » était même plutôt gonflée. Sauf qu’on n’a pas trouvé ça drôle.Du tout.A aucun moment.Désolé!
On le regrette, parce qu’avec le temps on a fini par avoir une certaine tendresse pour le personnage de Patrick Chirac, auquel Franck Dubosc apporte encore quelques nuances bien vues.C’est pour ça qu’on ne vous en voudra pas d’y aller quand même et d’essayer d’en rire, même si on préférerait que vous placiez votre bon argent sur un meilleur film (La Vie aquatique, par exemple).A votre place, avouons-le, on ferait pareil.