Oubliez le méchant mutant griffu des X-Men: dans Real Steel, en salles le 19 octobre, Hugh Jackman incarne un entraineur de robots boxeurs à la ramasse qui récupère pour les vacances son fils de 12 ans qu'il ne connaît pas. Un role de comédie, mais pas tout a fait de composition pour le grand (1,88m) australien chéri de ses dames (Homme le plus sexy de l'année 2008), qui élève avec son épouse l'actrice Deborra-Lee Furness deux enfants adoptifs de 11 et 6 ans. C'est d'ailleurs en leur compagnie que l'ex-Wolverine a assisté à Paris à l'avant première mondiale de cette comédie d'action spectaculaire et familiale, signée Shawn Levy (La Nuit au musée 2, Crazy Night) mais sur laquelle Steven Spielberg, le patron de DreamWorks a imprimé sa marque.



Comment vos enfants ont-ils réagi au film ?

C'est la première fois qu'on voyait un de mes films en avant première tous ensemble. Ils ont adoré le coté "Rocky meets Transformers" du film, mais ont été un peu décontenancés de voir leur père embrasser une autre femme que leur mère. Je me suis souvenu au dernier moment qu'il y avait cette scène de baiser et j'ai regardé ma fille de 6 ans qui était complètement éberluée. Oscar mon fils s'est tourné vers moi et m'a dit "Toi, tu vas avoir des problèmes!"



Le père mal embouché que vous jouez, ce n'est donc pas vous?

Oh non, je n'ai pas été élevé comme ça et mes enfants n'ont certainement pas cette image de moi. Ceci dit c'est assez jouissif dans un film de pouvoir leur parler comme à des adultes et de ne pas hésiter à les rembarrer comme si c'était des potes de bistrot. Il y a tellement de choses qu'on n'ose pas dire à ses enfants de peur de les choquer...



Quelle était votre relation avec Dakota Goyo, qui joue votre petit garçon?

Pour que le film fonctionne il fallait que l'on sente une vraie complicité. Et je dois dire que je n'ai pas eu à me forcer de ce coté là. Dakota en plus d'être un acteur né est un petit garçon comme j'en connais peu. Il a une maturité étonnante. On ne s'est pas ennuyé une minute avec lui sur le plateau.



Avec un père boxeur, faire un film de boxe ça devait être un rêve non?

Absolument ! Quand je lui ai dit que je m'entrainais avec Sugar Ray Leonard , il était vert. Nous étions 5 garçons à la maison et on se battait tout le temps, notre père n'a jamais encouragé nos instincts querelleurs mais la boxe a toujours plus ou moins fait partie de notre vie. J'ai adoré tous les Rocky. Les histoires de challengers qui réussissent à battre les champions ça plait forcément aux Australiens. Etre challenger c'est dans notre ADN.



Les robots boxeurs vous y croyez?

Le postulat du film est que dans un proche avenir les combats de boxe seront remplacés par des combats de robots. Je ne suis pas très branché technologies mais c'est assez crédible non? Mais pour que le film fonctionne il fallait des relations fortes entre les personnages humains. Je trouve que mon personnage d'ancien boxeur un peu looser qui a dû se rabattre sur les combats de robots faute de pouvoir devenir un grand champion, est trés bien écrit.



Le prochain sera Jean Valjean dans le film tiré de la comédie musicale des Misérables. Comment vous y préparez vous?

Je suis resté en France tout l'été pour ça. On a fait le tour du pays en voiture, plus de 6500 km et j'ai adoré découvrir vos régions. J'aime beaucoup la Provence, mais le Nord est beau aussi. Au début, chaque fois que le GPS indiquait une avenue Victor Hugo on s'arrêtait pour prendre la photo. Il nous a fallu un moment pour comprendre qu'il y en avait une dans chaque ville ! (rires).