LE NENUPHAR


Te voici, jaillissant de la profondeur
de cette eau, dont la noirceur
Ne laisse rien voir en son coeur,
Oh toi, divine fleur...
Qui surgit tel un joyau
Dont la splendeur n'a d'égale
Parmi ce qu'il y a de plus beau.
Tes fleurs aux sublimes pétales
Qui se mirent dans les eaux
Nous offrent sur son large plateau
Ses couleurs tendres de l'opale.


Debout sur les berges de l'étang
Je suis là, et je t'admire !!
En me penchant pour te prendre
J'ai attendu avant de comprendre
Que tu appartenais à ces eaux
Dans lesquelles tu te mires.
Tu as pour seul maître l'étang
Et pour seul Dieu le soleil.
Eux seuls font de toi cette merveille
Que j'emporte avec moi en rêvant.

M@rie