El Jadida est un petit port de pêche qui, concurrencé par Casablanca depuis le début du siècle, ne vit plus aujourd’hui que des activités portuaires du port minéralier de Jorf Lasfar, de la pêche à la sardine et des produits de l’agriculture locale, notamment ceux de l’arrière-pays des Doukkala.

Par ailleurs, la ville a su développer son infrastructure touristique en mettant en avant ses zones balnéaires et l’ancienne cité de Mazagan.






Ancien comptoir phénicien, la cité a été fondée au début du XVIème siècle par des navigateurs portugais. Elle se développe autour d’un fortin construit en 1502; elle est baptisée alors Mazagan.






La cité résiste pendant deux siècles aux assauts des Marocains, mais, en 1769, après un long siège, le sultan marocain Sidi Mohammed ben Abdallah s’en empare.

La ville, minée et brûlée par les Mazaganais portugais, est reconstruite en 1815 et rebaptisée El Jadida, "la Nouvelle". Une importante communauté juive s’y implante, et quelques Européens viennent s’y installer en 1872.






Vers 1890, des établissements commerciaux sont édifiés hors de la ville, qui ne prend son essor qu’au lendemain de la Première Guerre mondiale. Elle reprend le nom de Mazagan en 1912, sous le protectorat français, et une ville nouvelle s’étend autour de l’ancienne enceinte portugaise.

Avec l’indépendance, en 1956, Mazagan retrouve son nom d’El Jadida.







EL JADIDA s'offre au monde :


Avec le plan Azur, Mohammed VI a décidé de développer le tourisme à El Jadida,
une ancienne forteresse portugaise classée au patrimoine mondial de l'Unesco, situé à environ 95 kms au sud de Casablanca.

Les remparts d'Eljadida sont caressés par l'Océan Atlantique, entre le bleu du ciel et l'azur de l'eau, la magnifique forteresse aux murs blancs s'offre en monde.













El Jadida n'est pas une simple médina, ses rues, ses remparts et ses sous-sol sont autant de témoignages des différentes cultures qui l'ont façonnée.

L'UNESCO a souhaité la protéger en la classsant au patrimoine mondial en 2004, 500 ans après l'arrivée des portugais. La légende dit que des navigateurs portugais ont abordé par hasard cette côte marocaine, après un naufrage. Ils ont jugé l'endroit tellement stratégique pour combattre la piraterie qu'ils y ont fait construire d'abord un château fort, ensuite une puissante ville fortifiée. Son nom MAZAGAN. Pendant plus de deux siècles, Mazagan sera assiégée, privés de ravitaillement, victimes d'épidémies, pour survivre à ces conditions, les Portugais ont transformé une ancienne salle d'armes en réserve d'eau. Elle recueille toutes les pluies des terrasses. Aujourd'hui cette citerne est assurément le lieu le plus magique d'El jadida. Parfaitement préservée "jamais restaurée, jamais touchée" nous a affirmé le guide, elle offre un incroyable spectacle. Le soleil qui entre par un oculus, formant un faisceau de lumière qui transforme l'eau de la citerne en miroir, sur lequel se reflètent les voûtes gothiques du lieu. Tombé sous le charme de ce joyau méconnu, Orson Welles y a tourné des scènes de son Othello, en 1952.

















Les Portugais n'ont été chassés qu'en 1769 par Sidi Mohamed Ben Abdellah. La ville est alors rebaptisée Mahdouma. Elle n'a plus de murs d'enceinte, puisque ceux-ci ont été détruits au moment du départ des Portugais. Elle devient EL JADIDA (La Nouvelle) en 1832 lorsque les murs ont été restaurés.Ils protègent alors une colonie juive. Entre 1912 et 1956, sous le protectorat français, elle reprendra le nom de Mazagan. Aujourd'hui, El jadida assume pleinement cet héritage historique. On peut y visiter sa mosquée, mais aussi son église chrétienne et sa synagogue. Depuis le chemin de ronde où la brise vient estomper la chaleur, ces influences culturelles se révèlent ; clochers, minaret et tour de garde dessinent une silhouette inédite.










Encore épargnée pa
r le tourisme de masse, les rues de la cité respirent l'authenticité. Au souk pas encore d'attrape toursites. Juste des marchands d'épices, d'essences, de légumes, de volailles et de poissons. Vendeurs et acheteurs ont un point commun : ils accueillent les visiteurs avec le sourire, c'est ça le vrai Maroc.

Autour de la cité Portugaise dans laquelle vivent encore 2000 personnes, la ville a grossi. Avec ses 145.000 habitants, c'est aujourd'hui l'une des plus dynamique du Maroc, le tourisme va la doper. Avec son plan Azur, le Roi Mohamed VI a fait d'El jadida l'une des six destinations à développer, pour franchir le cap des dix millions de touristes. Le royaume a commencé à construire une autoroute entre El jadida et Casablanca. La cité classée au patrimoine mondiale n'est plus qu'à cinquante minutes du poumon économique du pays et surtout de son aéroport aux six millions de passagers.



Le premier à avoir cru au potentiel d' El Jadida, c'est Sol Kerzner, le magnat sud-Africain. L'Atlantis au Bahamas et à Dubaî, c'est lui. Il possède aussi la prestigieuse chaîne One & Only. Son leitmotiv : toujoursplus grand, toujours plus beau. A El Jadida, il a découvert une magnifique plage de 7 kms de long, à moins d'une heure de Casa. Il a bâti un hôtel somptueux, imaginé sur le modèle d'un riad marocain avec une immense piscine centrale. Son nom : Le Mazagan Beach Resort.






Voilà ....El Jadida ma ville d'adoption........







J'AI OUBLIE D'AJOUTER QUE EL JADIDA EST JUMELEE AVEC VIERZON (CHER) PETITE VILLE DU BERRY DANS LE CENTRE DE LA FRANCE.

Article écrit en 2011