Le poids...
d'un flocon de neige.


"Dis-moi combien pèse un flocon de neige?", demande la mésange charbonnière à la colombe.
"Rien d'autre que rien" fut la réponse. Et la mésange raconta alors à la colombe une histoire:
"J'étais sur la branche d'un sapin quand il se mit à neiger. Pas une tempête, non juste comme un rêve, doucement, sans violence. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je commençai à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. Il en tomba 3 751 952. Lorsque le 3 751 953ème tomba sur la branche — "rien d'autre que rien", comme tu l'as dit — celle-ci cassa.


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Un jour, l'âne de Martin tomba dans un puits. L'animal blessé, gémissait. Martin se demandait ce qu'il pouvait et devait faire ? Finalement, il décida: "l'animal est vieux et malade. J'avais prévu de combler le puits. . Je vais combler le puits avec l'âne dedans." Il invita alors ses voisins à venir l'aider. Chacun armé d'une pelle commença à combler le puits. Au début, l'âne qui réalisait sa situation, se mit à hurler. Puis, à la satisfaction de chacun, il se tu. Chacun pensait qu'il était mort. Quelques pelletées plus tard, le fermier se décida finalement à regarder dans le puits. Il fut fort étonné devant ce qu'il découvrit. Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de naturel et stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter ainsi sur l'animal, il se secouait et montait dessus. Bientôt, à la stupéfaction de tous, l'âne fut hors du puits.


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L'étoile de mer...

"Alors qu'il marchait à l'aube sur la plage, le vieux vit devant lui un jeune homme qui ramassait des étoiles de mer et les jetait à l'eau.

Il finit par le rejoindre et lui demanda pourquoi il agissait ainsi.

Le jeune homme lui répondit que les étoiles de mer mourraient s'il les laissait là jusqu'au lever du soleil.

« Mais la plage s'étend sur des kilomètres et il y a des millions d'étoiles de mer, répliqua-t-il. Quelle différence cela va-t-il faire ? »

Le jeune homme regarda l'étoile de mer qu'il tenait dans sa main et la lança dans l'écume.

Il répondit : « Cela fera une différence pour celle-ci. »"


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Nos défauts parfois, nos erreurs.


En Chine, un porteur d’eau possédait deux grosses cruches, chacune d’elle pendante aux extrémités d’une solide perche qu’il portait sur ses épaules.

L’une des cruches était fêlée, tandis que l’autre était parfaite et livrait toujours une pleine portion d’eau.

À la fin de la longue marche du ruisseau à la maison, la cruche fêlée arrivait toujours à moitié pleine. Tout se passa ainsi, jour après jour, pendant deux années entières où le Porteur livrait seulement une cruche et demi d’eau à sa maison.

Évidemment, la cruche qui était sans faille se montrait très fière de son travail parfaitement accompli. Mais la pauvre cruche fêlée était honteuse de son imperfection, et misérable du fait qu’elle ne pouvait accomplir que la moitié de ce qu’elle était supposé produire.

Après ces 2 années de ce qu’elle percevait comme étant une faillite totale de sa part , un jour, près du ruisseau, elle s’adressa au Porteur d’eau , « J’ai honte de moi-même, et à cause de cette fêlure à mon côté qui laisse fuir l’eau tout au long du parcours lors de notre retour à votre demeure. »

Le Porteur s’adressa à la cruche, « As-tu remarqué qu’il y avait des fleurs seulement que de ton côté du sentier, et non sur le côté de l’autre cruche?

C’est que j’ai toujours été conscient de ta fêlure, et j’ai planté des semences de jolies fleurs seulement de ton côté du sentier, et chaque jour durant notre retour, tu les as arrosées.
Durant ces deux années j’ai pu cueillir ces jolies fleurs pour décorer notre table. Si tu n’avais pas été comme tu l’es, nous n’aurions jamais eu cette beauté qui a égayée notre maison »