Le mousseur ne mousse plus, la petite a trois formulaires à faire remplir, là, tout de suite, vous devez changer votre mot de passe, encore, et la fermeture éclair de votre nouvelle robe vient de craquer, au tout premier essayage. On s’entend, il y a des matins comme ça où la terre entière vous en veut. Et où vous en voulez à la terre entière. Que faire ?


Râler pour tout et pour rien


Comment avoir gain de cause, sans lasser vos proches, vos collègues, la voisine et le fils de la boulangère au passage…

Christine Lewicki se revoit un soir, épuisée après avoir couché ses trois enfants et enduré les derniers verres d’eau et envies de pipi à répétition, s’effondrer sur son lit et se plaindre tout haut de sa « journée pourrie ». Encore.

Vous vous reconnaissez ?

En moyenne, souligne la coach et conférencière – dont le livre J’arrête de chialer arrive tout juste en librairie au Québec –, nous nous plaignons tous entre 15 et 30 fois par jour. Parce que nous sommes en retard, parce qu’il y a des bouchons, des cônes orange, parce que notre boîte de courriels (pourriels ?) déborde, encore. Parce que les frais bancaires, parce que les taxes, parce que l’auto, parce que le vélo, le chum, l’ex, les enfants, le poisson rouge et la perruche. Alouette.

Fait à noter, alors que nous nous plaisons à raconter à qui veut bien nous écouter notre énième contravention injustifiée, nos déboires avec notre compagnie d’assurances ou encore ce café imbuvable qu’on a osé nous servir, que nous nous défoulons sur les réseaux sociaux à coup de #jenpeuxplus, combien d’entre nous s’adressent une fois pour toutes aux principaux intéressés ?

Poser la question, c’est y répondre.



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