Le 17 mars 2008, l'Artémis, un vraquier néerlandais de 88 mètres de long, s'apprête à faire son entrée dans le port des Sables d'Olonne. En provenance du Portugal, il vient charger du blé pour aller le livrer à Rouen. La tempête sévit, les conditions météo sont excécrables : quatre mètres de houle et un vent de trente cinq noeuds ( 65 km/h ). Le pilote du port assiste le cargo pour négocier l'entrée du chenal, mais cela n'empêche pas l'accident. Soudain, la mer soulève comme une plume le bâtiment de 3600 tonnes et le dépose sur la plage, environ 500 mètres plus loin, parallèlement au remblai. Les six hommes d'équipage sont sins et saufs ... ( source : Ouest France )
Un bateau, c'est fait pour naviguer, pas pour rester à quai ; encore moins pour rester échoué sur une plage, fut-ce aux Sables d'Olonne !
Ou alors, c'est qu'il va être transformé en musée, ou prêt d'être envoyé à la casse pour y être désossé ...
Parfois, dans nos existences humaines, on est comme ce bateau échoué et on se demande qu'est ce qu'on fait là, à quoi on sert à l'endroit où on est, on ne se sent pas du tout bien dans notre peau, on ne se sent pas à notre place ...
Les vagues tumultueuses des circonstances nous ont bousculées hors de nos habitudes et nous voilà maintenant déphasés, éjectés du chenal tracé par le moule de la société ou par nous-mêmes, et on se retrouve comme ce bateau, échoué sur le sable, avec ce sentiment insécurisant d'inutilité ; nous pouvons même susciter chez les autres des sentiments d'effroi, voire de rejet, ou de curiosité à l'instar de ce bateau mué en curiosité touristique.
Peut-être se déclenche alors la spirale de la dépression, du désespoir, nous faisant franchir l'océan glacé de la mort ...
Plaise à Dieu que vienne plutôt un temps de questionnement, de pourquois ? Sur ce monde où l'on s'agitait auparavant, dans le même sens que beaucoup d'autres, à la recherche de la satisfaction de nos désirs de possession pour nous-mêmes des choses, des autres ...
Plaise à Dieu que vienne un temps de remise en cause personnelle, un temps de réflexion qui peut aller jusqu'aux questions essentielles :
Ce métro-boulot-dodo, est-ce que je suis sur terre pour ça ?
Est ce que je suis sur cette planète par le hasard ?
Vagabond sur terre, inéluctablement, suis-je en route pour le néant ?
Y a t-il un Créateur derrière cet univers avec ses merveilles ... et ses tempêtes ?
Et si oui, m'aime-t-il ?
Ce temps de questionnement, animé par cette recherche intérieure qui ne nous lâchera plus tant que ce vide de l'âme ne sera pas comblé peut alors nous amener vers un changement de vie, une métamorphose spirituelle ...
Vieux bateau de 53 ans ou vieux loup de mer, ayant été bousculé par quelques tempêtes de l'existence, comme tout un chacun l'est à un moment ou à un autre, j'ai échoué de nombreuses fois ..., j'ai connu ce terrible mal de mer, la déprime, mais pour me tirer de mon échec de vie, j'ai été secouru par le plus puissant remorqueur de l'univers !
Il m'a tracté par le filin miséricordieux de son amour donné sur la croix
et m'a ramené en pleine mer, vers cette destinée au goût salé d'éternité ...
"Dieu prend soin de nous, il se soucie de nous et de quelle manière ! Une anecdote citée fréquemment parle d’un homme qui fit un rêve. Il voyait deux rangées de pas imprimés sur le sable du désert et comprenait que l’une correspondait à ses propres pieds et l’autre à ceux de Jésus qui marchait près de lui. A un moment donné, la deuxième rangée de pas disparaît et il comprend que cela correspond précisément à un moment difficile de sa vie. Il se plaint auprès du Christ qui l’a laissé seul au moment de l’épreuve. « Mais j’étais avec toi ! » répond Jésus. « Mais comment pouvais-tu être avec moi si les traces de tes pas n’apparaissent pas sur le sable ? ». « Les traces sont celles de mes pas à moi, répond Jésus. A ce moment-là je t’avais pris sur mes épaules ! ».
Souvenons-nous de cette histoire lorsque nous sommes nous aussi tentés de nous plaindre auprès du Seigneur parce qu’il nous laisse seuls."
source; Evangile de Jésus Christ selon saint Marc 4, 35-41...;-)
bisou élo
je ne crois pas en moi sans sa divine présence, car sans lui, ma vie part à la dérive, car sans lui, l'être humain fait trop de dégâts !
Ange ou démon, dit la publicité. Quelle influence, quel vent souffle dans les voiles de nos vies ?
Celle de l'Esprit de Dieu ou celle du diable ? De cela dépendra notre destinée éternelle !
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