La dopamine, le plaisir, les drogues et le parkinson (D'après les travaux de Daniel Fargeas en 2007...!

Détails sur la dopamine (synthèse d'après diverses sources)

La dopamine ou (dihydroxy-)phényléthylamine (DA) est un neurotransmetteur normalement synthétisé par le cerveau à partir de la pyridoxine ou vitamine B6. Elle n'est plus fabriquée au niveau du corps calleux (noyaux striés) des parkinsoniens. D'après le Dr C. Kousmine (in "Sauvez votre Corps", p. 101), le processus est une conversion de la pyridoxine en noradrénaline par la TH (tyrosine-hydroxylase) puis par la DBH (dopamine-bêta-hydroxylase). Le corps calleux assure la liaison et l'équilibre entre les deux hémisphères cérébraux. A partir de 40 ans, on estime qu'une personne saine subit une perte de dopamine d'environ 13 % tous les 10 ans. La dopamine est un neurotransmetteur ou catécholamine dont la synthèse nécessite la vitamine B6 (pyridoxine) et le zinc (l'hippocampe contient 95 µg/g de zinc), mais aussi la présence d'acétylcholine. Celle-ci est dérivée de la choline et de la vitamine B5 ou acide pantothénique. La choline est synthétisée grâce à la vitamine B12, qui assure également le renouvellement de la gaine nerveuse (myéline). La choline et la vitamine B5 se trouvent plus particulièrement dans les graines germées (lentilles, pois chiches, blé...), dans le pollen, la lécithine (à mélanger à part égales avec la levure de bière), l'avocat, la gelée royale. L'ionisation de l'air favorise la production de catécholamines.

L'odeur de la dopamine libère les "hormones du plaisir" et stimule la libido, de même que la phényléthylamine (PEA). La revue Science & Vie de mai 2007, p. 73, précise bien que «ce neurotransmetteur du plaisir est considéré comme l’acteur clé du déséquilibre cérébral qui conduit à l’état de dépendance. Toutes les substances addictives aboutissent, du moins dans la phase initiale de la consommation, à la libération de dopamine dans le noyau accumbens (une zone du système limbique) et dans le cortex préfrontal, à partir d’une aire considérée comme la plaque tournante de l’addiction : l’aire tegmentale ventrale (ATV). Activées par les drogues, ces zones, qui appartiennent au « circuit de la récompense », engendrent une sensation de satisfaction physique et psychique particulièrement intense, que le drogué chercherait à retrouver, d’où l’addition. » Même les traitements de la maladie de Parkinson peuvent provoquer une addiction à la dopamine : la passion pour le casino fait partie des effets secondaires de ces traitements. Comme l’explique le Dr Paul Krack (CHU de Grenoble) : « Plus qu’au jeu, il s’agit d’une addiction à la dopamine pour ces patients. » Le Graal serait de trouver une molécule capable de traiter l’addiction sans « mimer » l’action de la drogue (p. 88).

Dans un article publié le vendredi 27 juillet 2007 dans la revue Science, un chercheur genevois, le professeur Christian Lüscher, du Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de Genève, explique le processus de réversibilité des modifications induites par la dopamine dans la zone cérébrale impliquée dans la perception de la récompense. En stimulant certaines synapses, son équipe a induit une redistribution des récepteurs de dopamine ainsi que le rétablissement d'une neurotransmission normale chez les souris exposées à la cocaïne. Ce faisant, ces chercheurs ont découvert un mécanisme de plasticité cérébrale qui n'avait encore jamais été identifié (Tribune de Genève, 27/7/07, p. 17).

Des niveaux élevés de dopamine, neurotransmetteur entre centres critiques du système nerveux central, participent à l'excitation sexuelle et au désir. La timidité est due à un manque de dopamine (P12/88). La dopamine est convertie en noradrénaline par la tyrosine-hydroxylase (TH) puis par la dopamine-bêta-hydroxylase (DBH) en adrénaline. Les schizophrènes ont un excès de dopamine, qui peut être traité par le jeûne, celui-ci bloquant le captage de la DA par le cerveau, de même que les mono-amine-oxydases (MAO) comme la sérotonine. La décharge de dopamine est analogue à l'action d'une amphétamine. A haute dose, elle déclenche une schizophrénie expérimentale. Cette action est bloquée par les phénothiazines (Phénergan, Théralène, etc.) et par l'Halopéridol.

Pièges à éviter

Attention aux manipulations d'insecticides, qui agissent en paralysant les insectes par neutralisation de l'acétylcholine: j'ai vu un cas de pseudo-parkinson dû à une telle intoxication (nettoyage d'un élevage de chèvres infesté de mouches).

Attention aux pesticides (nourriture bio!): le MPTP (Paraquat) ressemble à la dopamine et est assimilé par la substance noire, où il détruit les neurones dopaminergiques. 67 % des parkinsoniens sont déficients en monoxygénases, qui neutralisent les pesticides dans le foie (Science et Vie 4/1986).

Les porteurs d'amalgames dentaires en alliage mercure-argent ("plombages") peuvent également présenter des signes de tremblement dû à l'intoxication mercurielle de ces obturations. Je conseille de les remplacer (y compris les faux-moignons en amalgame sous les couronnes) par des composites neutres.

Attention également aux barbituriques, qui augmentent les contractures. La substance noire (locus niger) est détruite par l'héroïne, les neuroleptiques et l'oxyde de carbone (L'Impatient 94:18). Le stress peut produire le parkinsonisme, de même qu'un excès de cuivre (maladie de Wilson) ou de glutamate (édulcorants) (TG 4/2/1991, Science et Vie 8/92).

Ne pas manger de protéines avant le soir si on prend de la dopa le matin car elles empêchent le transport de la lévodopa (+41 % d'efficacité chez 8/9 patients du Dr J.H. Pincus, CHU Georges Washington).

Régime de base suggéré

• Régime Kousmine strict (végétarien bio, sans pesticides!). Huile crue: 50 % olives 50 % noix ou 10 % lin et 90 % tournesol

• Irrigations coloniques (DS 5)

• Cure Breuss (betterave, carottes, céleri, pommes de terre, concombres, radis noir, chou, pommes). Bouteilles en vente en diététique.

• Betterave crue (dont le rubidium peut remplacer le fer dans l'organisme), cacao, feuilles de bette, blé germé.

• Combucha (absorber également le champignon broyé)

• Amaroli

Traitements classiques

Dans 15 % des cas, on a recours à la chirurgie. Le placement d'une électrode dans le cerveau est efficace dans 60 % à 80 % des cas mais mortelle des 3 % d'autres cas (hémorragie cérébrale). On stimule électriquement le noyau ventral intermédiaire entre le plancher et le plafond du thalamus.

Une autre solution, encore expérimentale (Institut Karolinska à Stockholm), consiste à greffer des cellules souches embryonnaires, dont il est prouvé qu'elles peuvent se transformer en neurones producteurs de dopamine (chez le rat).

La dopamine assure la liaison entre les deux hémisphères cérébraux. Prise oralement sous forme de Lévodopa, elle arrête les tremblements mais au prix d'une somnolence et d'une apathie importantes. La maladie de Parkinson s'accompagne souvent d'une sclérose partielle de la circulation cérébrale (chez les fumeurs de tabac par exemple), en principe irréversible.

Le traitement par la Lévo-Dopa bloque la pyridoxine ou vitamine B6 (Prevention, 5/83). La dopamine peut être décarboxylée à partir de la tyrosine (moins de 6 g par jour, in Prevention 1/85), acide aminé non essentiel dérivé de la phénylalanine, acide aminé à effets aphrodisiaques. Les signes de carence en tyrosine/phénylalanine sont l'hypotension, les extrémités froides (syndrome de Raynaud), le syndrome de jambes agitées. Sources de phénylalanine: spiruline (5,4 %), feuilles de bette (5 %), œufs (5 %), laitages (5 %), soja (5 %), viande (4,2 %), noisettes, blé germé, poisson (3,7 %). Cet acide aminé est une amphétamine naturelle (Dr Sabelli, P6/86 p.98) et constitue le noyau aromatique de la vitamine E. La phényléthylamine (PEA) (C6H5-CH2CHCH3-NH2) libère la dopamine et la noradrénaline, inhibe leur recapture, inhibe la MAO, stimule les récepteurs de sérotonine, accumule la parahydroxy-noréphédrine. Le cacao est riche en PEA.

Les greffes de noyaux striés producteurs de dopamine doivent être constituées de cellules embryonnaires (SV 8/86). La Bromocriptine (2 mg/jour) est un générique dopaminergique extrait de l'ergot de seigle qui bloque l'excès de prolactine, hormone qui augmente avec l'âge et développe les seins chez l'homme. La bromocriptine augmente par ailleurs la sécrétion de l'hormone de croissance (GH) sauf en cas d'acromégalie. Elle est un puissant réducteur des radicaux libres, augmente la tolérance au glucose, la résistance à l'insuline et supprime la lipogenèse (favorisant ainsi la perte de poids). Elle ne doit pas être prise par les femmes enceintes et contre-indique les hypotenseurs ainsi que les autres dopaminergiques comme le Deprenyl et l'Hydergine.

La production de dopamine par le cerveau est stimulée par la prise de NADH : les chercheurs de l’Institut Birkmayer ont décidé d’essayer un traitement susceptible d’augmenter la production de dopamine par le cerveau plutôt que de la diminuer comme cela peut se produire avec un traitement par la L-dopa. Ils ont traité un groupe de 885 patients avec du NADH, 415 par voie intra-veineuse et 470 par voie orale (Acta Neurol. Scand., 1993, pp 32-35). Les deux groupes de patients ont répondu positivement au traitement particulièrement par des améliorations motrices, de la marche, de la posture, de la parole. Des progrès cognitifs et émotionnels ont également été observés chez certains patients. Une augmentation de l’excrétion de métabolites de la dopamine a été constatée chez les patients, indiquant qu’une augmentation de la production de dopamine avait été induite par le NADH. Ce traitement est également efficace contre la maladie d'Alzheimer et la dépression.

Un excellent article a paru dans la revue "Notre Temps" en avril 2002 (p. 55-56) sous le titre: "Parkinson - De nouvelles voies de traitement", par Agnès Duperrin et Aude Allaire. Les auteures font le point sur cette maladie avec le professeur Marc Ziégler, dont l'unité de soins spécialisés à l'Hôpital Léopold-Bellan (21 rue Vercingétorix - 75014 Paris) était encore la seule en France en avril 2002. Ce thérapeute insiste sur le rôle pivot des conjoints: "l'état émotionnel a une grande influence sur la motricité." Le tremblement est déclenché par l'émotion. Dans 15 % des cas, un examen neurologique montre un syndrome préparkinsonien. Les premiers signes apparaissent généralement entre 50 et 60 ans généralement (akinésie progressive) avec troubles dépressifs associés dans la moitié des cas. Une première phase de vie normale, dite "lune de miel", dure de 3 à 10 ans avec traitement par L-Dopa visant à compenser le déficit en dopamine dans la substance noire du cerveau (raideurs musculaires, fourmillements dans les jambes, modification de l'écriture et de la mimique, lenteur des mouvements, tremblements). La substance noire règle l'activité du corps strié par la voie nigro-striatale. C'est le microprocesseur de la coordination motrice. Après 8 ans, la maladie s'aggrave dans 60 % des cas et les traitements n'agissent que pendant 2 ou 3 heures. 80 000 personnes étaient touchées en France en 2002. La L-Dopa est alors complétée par 5 agonistes dopaminergiques. Le Tasmar Roche à 100 mg de Tolcapone (qui inhibe la dégradation de la dopamine), retiré du marché canadien à la suite de plusieurs décès, semble toujours prescrit en Suisse, au Canada et aux Etats-Unis d'Amérique. La kinésithérapie, le thermalisme et l'orthophonie sont des compléments très utiles. Le Sifrol (pramipexole) stimule les récepteurs de la dopamine dans le cerveau mais n'est pas un dérivé de l'ergot de seigle comme la Bromocriptine et l'Hydergine.

Traitements non classiques et actions personnelle possibles

1) Thérapie bioénergétique par impulsions électromagnétiques BEMER.
2) Faire analyser les cheveux car les tremblements peuvent être dus à un excès de mercure (obturations dentaires), de plomb, d'aluminium (batteries de cuisine en aluminium, pouvant provoquer la maladie d'Alzheimer), et d'autres métaux. Vérifier également l'insuffisance du manganèse, souvent liée à l'excès de métaux lourds. La tomographie par émission de protons (PET) peut détecter les niveaux de dopamine dans le cerveau.

3) Modifier l'alimentation pour assimiler: manganèse, B6, B5, B12, zinc, magnésium, calcium, vitamine C en quantités supérieures à la dose recommandée pour une personne en bonne santé. La vitamine E retarde la prise de lévodopa. Les non-parkinsoniens mangent statistiquement plus de noix, noisettes, tournesol, salade et prunes que les parkinsoniens. La méthionine (noix du Brésil p. ex.) augmente la sensibilité à la L-dopa et à la dopamine en général.

4) Sels de Schüssler: zincum chloratum (21), manganum sulfuricum (17) et cuprum arsenicosum (19): prendre 2 comprimés chaque matin, alternativement.üssler: zincum chloratum (21), manganum sulfuricum (17) et cuprum arsenicosum (19), aurum sulfuricum D6: prendre 2 comprimés chaque matin, alternativement.

5) Sources de zinc: sésame, graines de courge, Oligosol Zn.

6) Sources de B6: bananes, raisins secs, levure fraîche, Pyridoxine 250 mg Lavoisier. La B6 est responsable du souvenir des rêves nocturnes. S'exercer à noter ceux-ci afin de stimuler le cerveau.

7) Le port de lunettes vertes (protégeant du rouge et du jaune) atténue les tremblements (L'Impatient, 3/87:43).

8) Le Deprenyl est un inhibiteur de la mono-amine-oxydase B. Il bloque l'oxydation des cellules (P 3/88:72).

9) En cas de paralysie totale, convenir avec l'extérieur d'un code de communication non verbal (mouvements des yeux/paupières, pressions de la main, etc.).

Soutien médical et informations de base

• Conseiller en thérapie BEMER pour la France: M. Daniel Plaisantin (06 09 25 90 28).

• Prof. Marc Ziégler - Unité James-Parkinson - Hôpital Léopold-Bellan - 21, rue Vercingétorix - 75014 Paris (tél. 01 40 48 68 68)

• Prof. A. Benabid, neurochirurgie stéréotaxique, CHR Grenoble.

• Association France-Parkinson, 37bis rue La Fontaine 75016 Paris (01 45 20 22 20)

• Brochure "Maladie de Parkinson et Vie quotidienne" - Laboratoires Roche - 52, Bd du Parc 92521 - Neuilly-sur-Seine.

• Cure du Dr Aslan à Bucarest (KH3).

• Dr Schaller

• Dr Jurasunas - Clinique au Portugal. Lire "Le Germanium" et « Le Lapacho », éditions Aquarius, Genève

• Dr Tubéry (plantes africaines) – S’informer auprès du Gretac (Groupement de recherches et d'études des thérapeutiques allopathiques et complémentaires) 26, chemin Plaine, 09000 Saint-Jean-de-Verges. Tél. : 05 61 05 28 44).

• Dr C. Kousmine - Lire son dernier ouvrage: "Sauvez votre Corps".