Dans l’espace de verre, de métal, de signaux électroniques, d’affiches
Se nouent des fils invisibles, toile de mots, sons étouffés, fumée grise
Les numéros s’entrechoquent sur les parois, l’air saturé de paroles
Le sol est poisseux d’espoirs déçus, de frustrations
Toutes les parties du corps sont collées aux vitres
les liquides coulent, coulent du combiné noir
Au fond du ventre, une chose se disloque
Les yeux ne savent plus où se poser
Là-bas, quelque part
dans une chambre
à 4 heures AM
Au bout
du fil
ta